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"Sachez que toute publicité autour d’une mitsva accomplie dissipe nos mérites.
C’est comme un billet de train déjà utilisé! …"

[Rav Chakh]

Qu'est-ce qu'une mitsva accomplie à la perfection?
Le rav Chakh disait souvent :
"[Il s'agit] d'une mitsva accomplie si discrètement qu'aucun de ceux qui sont là ne le sauront jamais.
Personne n'en sait rien, c'est là le mérite le plus grand, de loin plus élevé que celui de réunir des masses et de leur enseigner la Torah!

Car la sensation de "gloire" ou de tout autre plaisir escompté réduit considérablement la valeur d'un acte méritoire."

"Une mitsva doit être naki, propre, sans honneur, sans publicité.
Seul D. doit le savoir ...
Et il faut le faire pour Lui et pour rien d'autre ... c'est cela qui fait mériter la vie éternelle"

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Occasionnellement, il peut être utile de "composter" notre "billet de train" (mitsva) pour impacter positivement notre entourage :
- le fait que je donne en public (de l'argent, du temps, ...) va entraîner d'autres à donner ;
- le fait que je fasse publiquement une mitsva, va inciter d'autres à suivre l'exemple ;
- partager la Torah à autrui ;
- ...

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Rabbi El'azar dit : Celui qui donne la tsédaka en cachette est plus grand que Moché Rabbénou.
[guémara Baba Batra 9b]

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-> Le Pélé Yoets explique que les actes et les conduites obéissant à la halakha peuvent être exécutés en public, mais ceux qui correspondent à des ajouts volontaires faits par piété doivent être accomplis dans la discrétion. Celui qui désire faire des ‘houmrot doit le faire entre lui et lui-même, sans publicité.

-> S’appuyant sur le Zohar, le ‘Hida écrit que, si quelqu’un publie ses bons actes, il reçoit ainsi sa récompense dans ce monde, tandis que, dans le suivant, il sera puni pour cela. Non seulement il ne recevra pas de récompense, mais en plus, il sera puni.
A l’inverse, celui qui cache ses bonnes actions, Hachem le protège et le cache, le mettant à l’abri des puissances impures, comme le souligne le verset : "Je veux ... suivre la droiture de mon cœur dans l’enceinte de ma maison ... Je déteste les agissements des pervers : rien de commun entre eux et moi" (Téhilim 101, 2-3).
Celui qui œuvre discrètement dans ce monde en sera grandement récompensé dans le suivant, en vertu de la promesse du verset : "Ah! Qu’elle est grande Ta bonté, que Tu tiens en réserve pour Tes adorateurs" (Téhilim 31,20).

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-> Le Sfat Emet résidait dans la ville de Gour où il étudiait la Torah jour et nuit et s'affairait au service d'Hachem. Il ne quittait jamais sa ville. Quand son épouse tomba malade, il voyagea avec elle à Vienne pour consulter les médecins.
Quand le Rav attendait le train dans la gare de Varsovie, ses disciples lui demandèrent de leur transmettre un enseignement avant de se séparer.
Alors le Sfat Emet leur dit : "On doit apprendre des enseignements pour le service Divin à partir de chaque chose. Mais que pouvons-nous apprendre du train?
La locomotive traîne, par la force de la vapeur, des dizaines de wagons, des centaines de personnes, des tonnes de marchandises. Mais d'où vient sa force? Quel est son secret?
Toute sa force vient du fait que la locomotive renferme en elle la vapeur sans la laisser s'échapper.
Il en est de même dans le Service d'Hachem. Plus une personne renferme en elle-même le feu de l'enthousiasme sans le laisser transparaître à l'extérieur, plus il recevra de la force et de la puissance dans le Service Divin!"

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