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La femme, son mari et l’étude de la Torah

+ La femme, son mari et l'étude de la Torah :

-> Le rav Bentsion Abba Shaül enseigne que les femmes récitent les birkot haTorah chaque jour, puisqu'elles ne sont pas moins incluses dans les récompenses pour la Torah, que ne le sont leur mari.

-> Dans une de ses lettres, le 'Hazon Ich écrit :
"Une femme qui aide et pousse son mari à étudier la Torah possède la même part que son mari.
Plus encore, si ce dernier est poussé par sa femme à aller étudier au Beit haMidrach, et voilà que ce dernier préfère passer la plupart de ses heures d'étude à "discutailler" avec d'autres, son épouse obtiendra la récompense égale à toute l'étude qu'il aurait pu, et dû effectuer, ceci selon le niveau de la perfection ... quant à lui, il doit se contenter de la réalité de ce qu'il investit."

-> Le Malbim (Erets 'Hemda) et le Nétsiv (Méromé Sadé) abondent également dans le même sens : Est-ce que la femme devra avoir une récompense moindre par le fait que son mari ne maximise pas le temps qu'elle lui accorde pour grandir en Torah?
S'il choisit de se laisser aller (ex: parler en vain) plutôt que d'étudier, la perte lui est uniquement imputable (sa femme recevant le salaire qu'il aurait eu s'il avait totalement étudié).

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+ "Rav a dit à Rabbi 'Hiya :
Par le biais de quels actes les femmes méritent-elles une vie éternelle?
Au travers leurs [efforts dans le fait] d'amener leurs enfants à la synagogue (beit haknesset) afin d'y apprendre la Torah, et en envoyant leurs maris aux lieux d'études (beit midrach) afin d'y apprendre la michna et la guémara, et par le fait d'attendre leurs maris jusqu'à ce qu'ils en reviennent ."
[guémara Béra'hot 17a]

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-> On peut citer les paroles du 'Hafets 'Haïm sur sa femme Freida :
"C’est au crédit de ma femme si j’ai pu étudier la Torah durant toute ma vie et que j’ai pu être l’auteur de livres.
Elle était toujours contente de son sort et n’a jamais été attirée par les tentations de ce monde.
Grâce à elle, j’ai toujours pu étudier la Torah entouré de tranquillité."

-> On peut également citer les paroles de Rabbi Akiva, qui a son retour après 24 années d'étude de la Torah, il dit à ses 24 000 élèves : "C’est à elle que nous devons ma Torah, et la vôtre!"

-> Le rav Ovadia Yossef écrit dans les introductions à ses ouvrages : "Ce livre est dédié à la mémoire de mon épouse, l’éminente Rabanite, femme vertueuse, Margalit bat Zakhia – qu’elle repose en paix – qui, par son exceptionnel dévouement pour moi comme pour nos enfants qu’elle éduqua, me permit d’arriver où je suis."

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