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"Je suis Yossef ; mon père vit-il encore? (aod avi 'haï - הַעוֹד אָבִי חָי)
Ses frères ne purent lui répondre, car ils avaient été frappés de stupeur devant lui.
Yossef dit : ... Je suis Yossef votre frère" (Vayigach 45,3-4)

-> Pourquoi est-ce que Yossef a commencé par dire : "Je suis Yossef", et ensuite : "Je suis Yossef votre frère"?

Au départ Yossef ne savait pas si ses frères regrettaient de l’avoir vendu, et il ne pouvait donc pas les considérer véritablement comme ses frères s’ils ont toujours de mauvais projets à son égard.
Mais quand il vit qu’en entendant ses propos ils furent bouleversés et eurent honte, il en déduisit qu’ils regrettaient leur acte et en avaient profondément honte.

Nos Sages (guémara Béra'hot 12b) enseignent que toute personne qui fait une faute et qui en a ensuite honte, sa faute lui est pardonnée.

S'il en est ainsi, ses frères n'ont plus la faute de l'avoir vendu, et de fait cela explique pourquoi Yossef les appelle alors : "Je suis Yossef votre frère".
A présent que la haine est terminée et qu’ils regrettent de l’avoir vendu, la fraternité peut être rétablie.

[Ktav Sofer]

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-> Yossef disait à ses frères : "Je suis Yossef", signifiant : Je suis toujours le tsadik connu comme Yossef. Non seulement je n'ai pas perdu mon nom Yossef, mais "encore" (aod - הַעוֹד) : la lettre ה était עוד, c'est-à-dire ajoutée à mon nom [Je suis maintenant connu comme : יהוסף].

Ainsi : "mon père est encore en vie", car si Yossef avait fauté, il aurait entraîné un défaut spirituel également Yaakov.
En effet, le Zohar déclare : Yaakov représente le corps, et Yossef représente la brit, et ils sont les 2 considérés comme un.
Puisque Yossef n'a pas fauté : "mon père est encore en vie" = Yaakov est encore en vie et sans défaut [du fait de son fils].

[Ben Ich 'Haï]

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-> Rabbi Schechter enseigne que le mot : "père" (אָבִי) a une guématria de 13, comme le mot : "un" (אחד).

Yossef exprime à ses frères que ce qu'ils ont pu faire est derrière eux.
Il leur témoigne de l'amour, et le fait qu'il ressent leur chagrin.
Ainsi, le verset peut se lire : "Est-ce que notre unité (a'hdout) vit-elle encore?"

-> Le Ben Ich 'Haï fait remarquer que le mot : "un" (אחד) d'une valeur de 13, fait allusion au fait que les 2 enfants de Yossef : Ménaché et Efraïm, vont chacun être à la tête d'une tribu, comme les autres frères de Yossef.
=> Ainsi, les 13 tribus vont former une seule unité (אחד) : le peuple juif.
["Est-ce que notre unité (de 13 tribus) vit-elle encore?"]

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