Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Maintenant, Israël, qu’est-ce qu'Hachem te demande si ce n'est que de Le craindre" (Ekev 10,12)

-> La guémara (Ména'hot 43b) explique notre verset : "Qu’est-ce qu’Hachem attend de toi ? Seulement de Le craindre", par le fait qu'il est une obligation de réciter chaque jour 100 bénédictions.
En effet, il faut comprendre les mots : "Ma (מה – Qu’est-ce que) Hachem attend de toi", comme : "Méa (מאה – cent) Hachem attend de toi", allusion aux 100 bénédictions quotidiennes.

-> Le baal haTourim note que l'écriture en "At-Bach" (alef permute avec tav, bet avec chin, ...) de : "Ma" (מה) est : יץ qui a une valeur numérique de 100, ce qui fait allusion aux 100 bénédictions.

-> Le Tsror haMor fait remarquer que dans notre verset (v.10,12), il y a 100 lettres.
[(99 lettres, plus le 1 (du א ajouté au מה du verset) pour arriver à : מאה (le chiffre 100).

Il ajoute également que : "Celui qui récite les 100 bénédictions chaque jour, est considéré comme ayant réalisé la mitsva de craindre Hachem."

-> D'après le Yichma’h Moché, c'est en récitant les 100 bénédictions chaque jour que se réalise la 2e partie du verset : "Seulement de Le craindre", car alors la crainte du Ciel devient alors chose facile.

-> L’expression "yirat Hachem" (la crainte d'Hachem) nous fait naturellement penser à la peur d'Hachem, mais elle implique plus que cela ; il s’agit d’être conscient de Son omniprésence et du fait qu’Il nous dirige.
D'ailleurs, le mot "yira" signifie également "voir" = il faut craindre Hachem Qui nous surveille/regarde constamment.

[de plus, le roi David écrit : "Je mets constamment Hachem devant moi" - shiviti Hachem lénegdi tamid - Téhilim 16,8]

Le Divré Yoël continue en disant que presque chaque domaine de la vie est accompagné d’une bénédiction.
Dès notre lever, nous remercions Hachem pour des choses que l’on pourrait facilement considérer comme normales, comme notre capacité à se lever, à voir, à être vêtus, ... puis nous récitons les diverses bénédictions sur la nourriture, ainsi que sur le corps humain.
=> Ainsi, si l’on se concentre sur ce que l’on dit, on sera forcément imprégné d’une profonde révérence et l'on verra Hachem dans chaque domaine, à chaque instant.

-> Un jour, le rav demanda à un de ses élèves pourquoi il faisait les bénédictions.
Celui-ci répondit : "Pour pouvoir manger".
Le Rav lui dit que pour sa part, il "mangeait pour pouvoir faire la bénédiction".
En effet, le bénéfice spirituel de la bénédiction est bien plus important que le profit matériel apporté par la nourriture.

=> Ces 100 bénédictions permettent au juif de louer Hachem à chaque occasion, de reconnaître continuellement qu’Il est le Maître, le Créateur, que tout vient de Lui.
Un juif conscient de ce qu’il dit au moins 100 fois par jour, en l’occurrence ces 100 bénédictions, ne pourra qu’en venir à craindre Hachem.
Pour lui, la crainte du Ciel sera facile à ressentir.

<--->

-> Selon Aboudraham, la guématria du mot : "modim" (nous remercions - מודים) est de 100, en allusion à l’affirmation de la guémara (Ména’hot 43b) selon laquelle un homme doit réciter au moins 100 bénédictions chaque jour.

D’ailleurs, le Téhilim : "mizmor létoda" (le Téhilim de la reconnaissance/remerciement) est le 100e chapitre des Téhilim. [Mégalé Amoukot – 239]

-> "Ma (מה – Qu’est-ce que) Hachem attend de toi" (Ekev 10,12). Le Daat Zékénim enseigne que la guématria du mot : "modim" (מודים) est de 100. Cela fait allusion au fait que si l'on récite le Modim (dans la Amida) avec intention (kavana), alors cela est comme si l'on avait récité 100 bénédictions ce jour. [cela ne veut pas dire que l'on n'a plus la nécessité de réciter 100 bénédictions chaque jour (les substituant au Modim). Plutôt, cela nous illustre l'importance de Modim : on peut grâce à ce passage gagner la récompense de 100 bénédictions! Nous avons juste besoin de nous concentrer quelques secondes dans la Amida, pour remercier Hachem comme il le faut, et cela est alors considéré comme si l'on avait récité 100 bénédictions!]

-> Le midrach (Bamidbar rabba 18,17) raconte que sous le règne du roi David, une épidémie ravagea le pays, faisant quotidiennement une centaine de victimes.
Elle ne cessa que lorsque le roi David institua l’habitude de réciter 100 bénédictions chaque jour.

=> En quoi cela était-il un antidote à ce fléau?

Le midrach (Tan’houma – fin Vézot haBéra’ha) dit : "Les réchaïm sont considérés comme morts de leur vivant déjà".
Pourquoi cela?

Le rav Avraham Feuer explique :
"Parce qu’ils sont insensibles à tous les bienfaits que Hachem prodigue à l’humanité.
Rien n’inspire à leur âme le désir de louer D., et d’un point de vue spirituel, ils sont morts.

Au contraire, les tsadikim sont constamment vivants, car ils louent et remercient D. pour chacun de Ses bienfaits.

Ainsi, en demandant de dire des bénédictions pour lutter contre l’épidémie, le roi David se conforme au texte de la Amida (modim) : "Tous les vivants te rendront grâce!" "

[chaque prière étant une occasion ["imposée"] nouvelle d’exprimer notre gratitude à Son égard!]

=> Un juif est considéré comme vivant, lorsque tout devient une occasion de remercier Hachem.

-> "Le vivant, oui le vivant, voilà celui qui Te loue" (Yéchayahou 38,19)

<--->

-> "Parole de David, fils de Yichaï, parole de l'homme haut placé, de l'élu du D. de Yaakov al messia'h Eloké Yaakov - עָל מְשִׁיחַ אֱלֹהֵי יַעֲקֹב" (Chmouël II 23,1)

Le midrach (Tan'houma Kora'h - chap.12) souligne que le mot "al" (עָל) a une valeur numérique de 100, correspondant aux 100 bénédictions.

Le Séfer haManhig (Diné Téfila) note que nous avons déjà une tradition de réciter 100 bénédictions par jour datant de Moché au mont Sinaï. Mais apparemment, elle a été négligée le temps passant. Le roi David a institué de nouveau cette pratique, mais une fois que l'épidémie s'est arrêtée cette pratique a été de nouveau négligée, jusqu'à ce que nos Sages la rétablissent. [Responsa Yossef Omets - siman 50]

 

-> Le Rokéa'h (Hilkhot Béra'hot - siman 320) écrit que les 100 bénédictions ont le pouvoir d'inverser les 98 malédictions de la paracha Ki Tavo, qui en ajoutant les 2 avertissements du verset : "Bien d'autres maladies encore, bien d'autres plaies non consignées dans le livre de Torah" (Ki Tavo 28,61), font 100. C'est une raison pour laquelle le Temple a été construit à une hauteur de 100 amot, et pourquoi il y avait 100 socles (adanim), supportant les planches du Michkan, correspondant aux 100 bénédictions qui éloignent les 100 malédictions.

 

-> Le 'Hidouché haRim explique que le mot : "adanim" (socles) vient du mot "adon" (Maître), puisqu'à chaque bénédiction que nous récitons, nous couronnons Hachem comme notre Roi et Maître. De même que les 100 socles (adanim) sont la fondation du Michkan, de même les 100 bénédictions que nous récitons chaque jour sont la fondation du michkan personnel qui se trouve en chaque juif.    [le Baal ha'Hérdim dit : "Je vais construire un michkan dans mon coeur".]

 

-> Le Shomer Emounim ajoute que de même que la Présence Divine (chékhina) ne résidait pas dans le michkan s'il manquait un des socles (adanim), de même s'il manque une seule des 100 bénédictions à réciter quotidiennement, alors cette personne manquera d'avoir la Présence Divine qui reposera sur elle, comme le Zohar (Michpatim 118a) qui affirme que la Présence Divine ne réside pas dans un lieu qui est imparfait et défectueux (pagoum).

Une allusion à cette idée que la sainteté (kédoucha) requiert de la complétude, réside dans le fait que le mot "chamayim" (ciel) est mentionné exactement 100 fois dans les Téhilim.   [or c'est le roi David qui a écrit les Téhilim, et c'est le roi David qui a déclaré la nécessité de réciter 100 bénédictions par jour.]

-> Le rav Yéhouda Tsadka dit que la sainteté et l'impureté ne peuvent pas coexister. Le roi David a institué les 100 bénédictions quotidiennes, puisque chaque bénédiction fait descendre de la sainteté (kédoucha) et retire ainsi des forces d'impureté.  Le rav Tsadka ajoute que plus nous récitons une bénédiction avec kavana, plus elle aura du pouvoir de retirer de l'impureté et des malheurs [sur soi et] sur tout le peuple juif. 

-> La guémara ('Houlin 87a) enseigne que chaque bénédiction est valorisé 10 dinars d'or, ce qui équivaut à 250 zouzim. 

C'étaitl'amende prononcée contre celui qui avait arrêté une autre personne de faire une bénédiction. A l'époque de nos Sages, 200 zouzim suffisaient pour faire vivre une personne pendant une année entière, c'était ainsi une importante amende. Si nous multiplions 100 fois, on voit qu'une journée de bénédictions vaut 1 000 dinars d'or (100*10), ou bien 25 000 zouzim. Cela pouvait permettre de subvenir à quelqu'un pendant 125 ans.   [cela nous donne une valeur de l'importance des bénédictions, au point de devoir avoir une amende si élevée]

-> Le 'Hida (Pessa'h Enayim - Ména'hot 43b) écrit que le mot "guéhinam" (גהנם) a une valeur numérique de 98. En récitant 100 bénédictions par jour, qui sont 2 de plus que le mot "guéhinam", une personne adoucit les jugements du guéhinam et également elle mérite le monde à Venir. 

<--->

-> Celui qui manque de réciter 100 bénédictions dans une journée, alors il affecte le flux d'abondance (chéfa), et moins de bénédictions sont envoyées au monde.   

[rav Yossef Giktalia - chaaré Orah (chaar alef - chap.1)]

<--->

-> Le Ba'h (Choul'han Arou'h - Ora'h 'Haïm 46) dit que cela n'est pas valable uniquement pour la génération du roi David, mais pour toutes les époques : "il incombe à chaque personne d'être méticuleux à faire les [100] bénédictions pour éviter le danger de perdre 100 [personnes] du peuple juif en une journée."

-> Le rav Yaakov Meïr Shechter (Hamévaré'h Yitbaré'h) explique le mécanisme suivant : lorsque Hachem ne reçoit pas de satisfaction de nous, l'abondance qu'Il accorde au monde s'arrête, et c'est ce qui entraîne ces [100] morts [quotidien]. Cependant, le roi David par son inspiration Divine a compris que lorsque Hachem entend les bénédictions de Son peuple, cela Le réjouit, et en conséquence l'abondance de vie sur nous et sur tout le peuple juif est de nouveau restaurée.

-> Selon le rav Gamliel Rabinovitch : Réciter les bénédictions avec intention (kavana) amène sur nous de l'abondance. C'est la meilleure ségoula!

Le Maor vaChéméch (Chémot 23,25) explique que lorsqu'une personne récite une bénédiction comme il le faut, alors sa nourriture et sa boisson servent de remède pour toute maladie qu'il peut avoir.

-> Selon le Zohar (Lé'h Lé'ha 76b), avant qu'une personne ne descende dans ce monde, elle doit jurer, façon de parler, à Hachem qu'elle observera toutes les mitsvot de la Torah, et qu'elle accomplira la volonté de Hachem, et on lui donne 100 clés de bénédictions à être récitées chaque jour.

Le rav Yaakov Meïr Schechter explique que toutes ces clés qui ouvrent les trésors du Roi, afin de recevoir tout ce qui est bon et d'obtenir toutes les différentes sortes de libérations, sont dans l'âme de chacun de nous.

-> "De même que l'homme bénit Hachem, de même Hachem le bénit." [midrach Tan'houma Béréchit 4]

<--->

-> Celui qui vigilant à réciter 100 bénédictions par jour, comme il le faut, sera sauvé de l'enfer (guéhinam). ['Hida - Pné David - Nasso]

De plus, tout celui qui récite avec intention (kavana) les bénédictions avant et après manger ne sera pas touché par les vers après son enterrement. [Michpat Tsédek - Tehilim 86]

<--->

-> Le 'Hida écrit que les lettres du 1er mot de la Torah : "Béréchit" (בראשית) renvoient à : "békol ram avaré'h chem Hachem tamid" (à haute voix je bénirai constamment le Nom de Hachem). Cela signifie que c'est pour cela (bé réchit) : le fait que nous récitons les bénédictions convenablement, que Hachem a créé le monde.

<-------------------------->

-> D’après le Zohar, Hachem nous dit : "lé’h lé’ha", qui a une guématria de 100, comme les 100 bénédictions qu’un juif doit faire par jour, et dont leur qualité dépend de l’enthousiasme que l’on va y mettre en les récitant.
Va pour toi = il faut les faire avec tout notre cœur, pour notre bien d’en bénéficier au maximum.

-> Selon le Gaon de Vilna (guémara Baba Batra 16b), Avraham était béni : bakol (בַּכֹּל), qui peut se décomposer en : ב fois כל, soit : 2 fois 50 = 100.
Avraham a été béni par l’ensemble des 100 bénédictions qui existent dans ce monde.

<--->

-> "100 socles pour les 100 talents, un talent par socle (adém)" (Pékoudé 38,27)

Le 'Hidouché haRim enseigne :
De même que le sanctuaire reposait sur 100 socles, chaque juif doit réciter 100 bénédictions par jour.
Comme les socles étaient les fondements du Michkan, les bénédictions sont les fondements de la sainteté de chaque juif.

Le mot adém (un socle – אדן) vient du mot adnout (autorité – אדנות).
Grâce aux bénédictions, l’homme témoigne que D. est maître de toute la création.

=> Les 100 bénédictions quotidiennes représentent 100 socles pour le sanctuaire de chaque juif.

<--->

-> Lorsque Yaakov descendit en Egypte, il vit la famine dans ce pays comme une manifestation de la bienveillance de Hachem. En effet, il reconnaissait la bonté de D. dans toute chose qui lui arrivait, même si à première vue cela semblait une événement malheureux.
En conséquence, il bénit et remercia D. avec les 100 bénédictions que doit prononcer un juif quotidienne, et c'est alors que la famine prit fin.

Nous trouvons cela ne allusion :
- le mot hébreu : "raav" (famine - רעב) a une valeur de 272 ;
- et celui : "sava" (abondance - שבע) a une valeur de 372
=> La différence est de : 100.
Ainsi, en disant les 100 bénédictions, Yaakov transforma la famine (raav), en abondance (savaa).

[le rabbi de Slonim - dans son Béér Avraham (Mikets)]

<-------------------------->

-> Le 'Hida (Dvach Léfi) donne une autre raison, au nom du Rokéa'h :
Les juifs ont entendu de Moché 98 malédictions (de la paracha Ki Tavo) : "si vous n'écoutez pas la voix de Hachem pour garder et observer toutes Mes mitsvot et toutes Mes lois que Je vous ordonne aujourd'hui" (Ki Tavo 28,15).

Pour adoucir et annuler les 98 malédictions dites par la Torah, l'homme doit dire 99 bénédictions chaque jour, et alors les malédictions seront annulées par les bénédictions.
C'est pourquoi le rabbi Zalman Sorotzkin fait remarquer que dans le verset : "Et maintenant, qu’est-ce qu'Hachem te demande si ce n'est que de Le craindre" (Ekev 10,12), il y a 99 lettres, en allusion au fait qu'il faut dire 99 bénédictions pour annuler les 98 malédictions.

Cependant, parce qu'il y a encore une autre malédiction : "Toutes les maladies et tous les coups qui ne sont pas écrits dans ce livre de la Torah (Ki Tavo 28,61), et qu'il faut donc dire 100 bénédictions tous les jours.

<-------------------------->

-> "Et Its'hak sema dans ce pays, et il récolta au centuple (littéralement : 100 fois) cette année-là" (Toldot 26,12)

Dans le livre Rékanati, il est écrit :
De là, Its'hak bénéficia de 100 sortes de bénédictions (abondance, beauté, qualité, ...) et instaura 100 bénédictions différentes qui amenèrent la bénédiction et l'abondance à toutes les créatures.
C'est pourquoi celui qui dit chaque jour 100 bénédictions bénéficie du même mérite, car chaque bénédiction est un récipient spirituel qui nous permet de recevoir le flux d'abondance qui nous est destiné.

<-------------------------->

-> "Vois, je mets devant vous aujourd'hui : bénédiction et malédiction (bérakha ouklala - בְּרָכָה וּקְלָלָה)" (Réé 11,26) Le Arizal explique que la lettre de liaison "vav" au début du mot "klala" (malédiction), indique que les 2 mots sont liés, ajoutant au mot précédant. Ce qui signifie que la malédiction sera transformée en bénédiction, comme il est écrit : "Hachem ton D. a inversé pour toi la malédiction en bénédiction" (Ki Tétsé 23,6).

=> Comment transformer une malédiction en bénédiciton? En récitant les 100 bénédictions journalières.

En inversant les lettres du mot "klala" (une malédiction - קללה), on obtient : Hallel (louange - הלל) et la lettre "kouf" (ק), de valeur numérique 100. Cela indique que les 100 bénédictions, qui sont des expressions de louange à Hachem, que nous récitons chaque jour ont le pouvoir de transformer les malédictions en bénédictions.

[le 'Hida rapporte également cette idée du Arizal]

<--->

-> "Et voici la bénédiction que Moché, l'homme de D. a adressée" (vézot abéra'ha acher béra'h Moché ich aElokim - Vézot haBéra'ha 33,1). Le Baal haTourim fait remarquer que les dernières lettres de "Moché ich aElokim" (מֹשֶׁה אִישׁ הָאֱלֹהִים) forment : מאה (méa = 100).

Tout comme les bénédictions de Moché, les 100 bénédictions que nous récitons chaque jour sont capables de faire descendre une abondance de cadeaux, et celui qui dit la bénédiction est lui-même béni.

<------------------------------------>

+ Les 100 bénédictions & Shabbath :

-> Le Choul'han Aroukh (46,3) donne la Halakha suivante : "On doit dire tous les jours au moins 100 bénédictions".

En semaine, avec le compte des bénédictions du matins et celles des prières de cha'harit, min'ha et arvit (18 bénédictions dans chaque prière), celles du repas, celles de acher yatsar, on arrive tout juste à 100 bénédictions.

Cependant, le Shabbath, où il manque plusieurs bénédictions (parce que dans la amida des prières il a 7 bénédictions au lieu de 18), les décisionnaires ont écrit qu'on doit les compléter en mangeant des fruits, des friandises, ...
En effet, il est dit dans la guémara (Ména'hot 43b) : "Rav 'Hiya, le fils de rav Oya, le Shabbath et les fêtes, s'efforçait de dire des bénédictions sur des bonnes odeurs et des friandises."

Le 'Hida indique une allusion à cette pratique.
La guémara ('Houlin 87a) explique que chaque bénédiction que l'on dit vaut 10 pièces d'or, et celui qui prend une mitsva à l'autre doit lui payer 10 pièces d'or, le prix de la bénédiction.

Ainsi, d'après cela : 100 bénédictions valent 1 000 pièces d'or, et le Shabbath où il manque une vingtaine de bénédictions, qui valent 200 pièces d'or, on complète en mangeant des fruits.

 

 

=> On trouve cela en allusion dans le Chir haChirim : "à toi, Salomon, les 1 000 pièces d'argent, plus 200 pour ceux qui en gardent les fruits" (Chir haChirim 8,12)

[en semaine : 3 amida * 18 bénédictions = 54 bénédictions, et à Shabbath : 4 amida&moussaf *7=28 bénédictions, soit 26 de différence.
Le Arou'h haChoul'han cite une opinion selon laquelle en cas de besoin, on est quitte en ayant l'intention d'écouter la bénédiction de la Torah [de ceux qui y montent], et en répondant Amen (dans notre tête).
=> On arrive bien à environ 20 bénédictions d'écart, "obligeant" à : "plus 200 pour ceux qui en gardent les fruits"!]

<-------------------------->

-> "Vois, je mets devant vous aujourd'hui : bénédiction et malédiction (bérakha ouklala - בְּרָכָה וּקְלָלָה)" (Réé 11,26) Le Arizal explique que la lettre de liaison "vav" au début du mot "klala" (malédiction), indique que les 2 mots sont liés, ajoutant au mot précédant. Ce qui signifie que la malédiction sera transformée en bénédiction, comme il est écrit : "Hachem ton D. a inversé pour toi la malédiction en bénédiction" (Ki Tétsé 23,6).

=> Comment transformer une malédiction en bénédiciton? En récitant les 100 bénédictions journalières.

En inversant les lettres du mot "klala" (une malédiction - קללה), on obtient : Hallel (louange - הלל) et la lettre "kouf" (ק), de valeur numérique 100. Cela indique que les 100 bénédictions, qui sont des expressions de louange à Hachem, que nous récitons chaque jour ont le pouvoir de transformer les malédictions en bénédictions.

[le 'Hida rapporte également cette idée du Arizal]

<--->

-> "Et voici la bénédiction que Moché, l'homme de D. a adressée" (vézot abéra'ha acher béra'h Moché ich aElokim - Vézot haBéra'ha 33,1). Le Baal haTourim fait remarquer que les dernières lettres de "Moché ich aElokim" (מֹשֶׁה אִישׁ הָאֱלֹהִים) forment : מאה (méa = 100).

Tout comme les bénédictions de Moché, les 100 bénédictions que nous récitons chaque jour sont capables de faire descendre une abondance de cadeaux, et celui qui dit la bénédiction est lui-même béni.

<------------------------------------>

+ Les 100 bénédictions & Shabbath :

-> Le Choul'han Aroukh (46,3) donne la Halakha suivante : "On doit dire tous les jours au moins 100 bénédictions".

En semaine, avec le compte des bénédictions du matins et celles des prières de cha'harit, min'ha et arvit (18 bénédictions dans chaque prière), celles du repas, celles de acher yatsar, on arrive tout juste à 100 bénédictions.

Cependant, le Shabbath, où il manque plusieurs bénédictions (parce que dans la amida des prières il a 7 bénédictions au lieu de 18), les décisionnaires ont écrit qu'on doit les compléter en mangeant des fruits, des friandises, ...
En effet, il est dit dans la guémara (Ména'hot 43b) : "Rav 'Hiya, le fils de rav Oya, le Shabbath et les fêtes, s'efforçait de dire des bénédictions sur des bonnes odeurs et des friandises."

Le 'Hida indique une allusion à cette pratique.
La guémara ('Houlin 87a) explique que chaque bénédiction que l'on dit vaut 10 pièces d'or, et celui qui prend une mitsva à l'autre doit lui payer 10 pièces d'or, le prix de la bénédiction.

Ainsi, d'après cela : 100 bénédictions valent 1 000 pièces d'or, et le Shabbath où il manque une vingtaine de bénédictions, qui valent 200 pièces d'or, on complète en mangeant des fruits.

 

 

=> On trouve cela en allusion dans le Chir haChirim : "à toi, Salomon, les 1 000 pièces d'argent, plus 200 pour ceux qui en gardent les fruits" (Chir haChirim 8,12)

[en semaine : 3 amida * 18 bénédictions = 54 bénédictions, et à Shabbath : 4 amida&moussaf *7=28 bénédictions, soit 26 de différence.
Le Arou'h haChoul'han cite une opinion selon laquelle en cas de besoin, on est quitte en ayant l'intention d'écouter la bénédiction de la Torah [de ceux qui y montent], et en répondant Amen (dans notre tête).
=> On arrive bien à environ 20 bénédictions d'écart, "obligeant" à : "plus 200 pour ceux qui en gardent les fruits"!]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.