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L’importance de répondre « amen »

+ L'importance de répondre amen :

-> La émouna est la fondation de toute la Torah, et c'est pourquoi nos Sages ont décrété que nous devons répondre amen (אמן) aux bénédictions et aux prières.
Le mot : אמן vient de : émouna (אמונה), et veut également dire : être d'accord.
Ainsi, lorsque nous répondons "amen" cela signifie que nous sommes d'accord avec la bénédiction qu'autrui à pu dire, comme l'enseignent nos Sages (guémara Shavouot 36a) : "amen signifie que j'accepte ce que tu as dit et que j'affirme [personnellement sa véracité]".

Nos Sages (guémara Béra'hot 53b) disent : "Celui qui répond Amen est plus grand que celui qui dit la bénédiction [à laquelle il a répondu]".
La raison est que celui qui récite une bénédiction témoigne que Hachem est à l'origine de toutes les bénédictions, tandis que celui qui répond amen est comme celui qui signer cette attestation.
Celui qui répond amen est plus important, car il est le 2e témoin, et le témoignage (édout) peut alors être complet grâce à lui.
[un témoignage est valable à partir de 2 personnes/témoins]

Le mot : אמן vient de : émouna (אמונה) ...
Lorsque quelqu'un répond amen, il ouvre des flux de bontés, d'une façon similaire à une fontaine qui donne de l'eau à ceux qui en ont besoin ...
De même qu'il a ouvert la bonté [sur lui et surle monde], de même les Portes du Gan Eden seront ouvertes pour lui, mesure pour mesure.
[Rabbénou Bé'hayé - Béaaloté'ha 14,31]

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-> L’une des récompenses que nos Maîtres assurent à celui qui répond Amen figure dans la guémara (Shabbat 119b), où il est dit : "A quiconque répond Amen de toutes ses forces, on ouvre les portes du jardin d’Eden."

Rabbénou Yérou'ham de Mir (Daat Torah - Vayétsé) fait remarquer que cet outil si puissant nous permettant de forcer les portes du gan Eden, repose sur le pouvoir de la émouna.
La sagesse, la compréhension, loin d’être à même de nous procurer ce levier, doit faire l’objet d’un renoncement de notre part. En effet, dire Amen, c’est croire sans savoir!

-> Rabbénou Yona (Or'hot 'Haïm) écrit au sujet de la grandeur de celui qui répond Amen :
"Celui qui répond Amen à chaque bénédiction est comme quelqu’un qui prie 2 fois d’affilée. Or, nos Sages affirment que celui qui a prié sans ferveur, puis prie une 2e fois, peut être assuré que sa prière sera exaucée.
On en déduit que celui qui répond Amen, comparable à celui qui prie 2 fois, peut lui aussi être assuré que sa prière sera exaucée."

-> Rabbi Baroukh Tolédano relève une autre vertu de celui qui répond Amen : alors que la personne qui prononce la bénédiction ne reçoit de récompense que pour celle-ci, celui qui y répond Amen a, en plus de ce mérite, celui d’amplifier la paix entre les hommes, puisqu’il témoigne ainsi de l’importance qu’il porte à la bénédiction de son prochain, relevant son estime ; sa récompense sera donc plus importante.

-> Dans la Guémara (Bérakhot 47a), nous pouvons lire : "Quiconque s’attarde sur le mot Amen, on lui prolonge ses jours et ses années."
Et Rabbi Chlomo Bloch, élève du ‘Hafets ‘Haïm, d’expliquer qu’on permet à cet homme de mettre ses jours à profit 2 fois plus que les autres gens.

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-> "Celui qui néglige de répondre amen correctement descendra au guéhinam sans y remonter"
[Zohar - Chéla'h Lé'ha 162a]

-> Un compartiment spécifique du guéhinam est réservé pour celui qui ne répond pas amen.
[Zohar 'hadach 97a]

=> A première vue, la punition est extrêmement sévère pour quelque chose qui n'est pas considéré comme un interdit de la Torah.

Le Zohar haKadoch explique que la kavana (intention) du mot "amen "inclut les deux Noms divins : אדני יהוה. Ces deux Noms divins ont une guématria de 91 équivalente au mot amen (אמן).
Ceci est une allusion à l'union parfaite entre Hachem et la Chékhina. [la Présence d'Hachem dans les mondes Inférieurs et Supérieurs]
Ainsi, il aurait été préférable pour celui qui n'a pas la kavana appropriée lorsqu'il répond amen, qu'il ne
fût pas créé.
[Zohar - Térouma 178a]

-> "Celui qui répond amen est plus grand que celui qui prononce la bénédiction"
[Zohar - Béréchit 31b ; guémara Béra'hot 53b ; Nazir 66b ; Baba Kama 91b]

Le Zohar (Vayélé'h 285b ; Pin'has 229a) explique que celui qui prononce la bénédiction dit le Nom de D. une seule fois (barou'h ata Hachem - אדני), alors que celui qui répond "amen" prononce le Nom de D. deux fois.

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-> Le Chla haKadoch (massékhet Tamid 80) enseigne :
"Nos Sages de la kabbale se basant sur le Zohar, écrivent que tous les mondes supérieurs et inférieurs dépendent du mot : "amen".
Lorsque quelqu'un écoute chaque bénédiction et répond "amen" avec kavana et selon la loi juive, alors il génère une immense sainteté en Haut, et il envoie énormément de bonté sur tous les mondes, car il ouvre la fontaine du Ciel.
Cela est comparable à une personne qui va ouvrir une fontaine à eau pour donner de l'eau à tous ceux qui en ont besoin.
Une voix vient alors du Ciel et annonce que tout ce bien et tout ce bonheur provient de cette personne, le serviteur du saint Roi [Hachem], qui a répondu amen.

Le Zohar enseigne que par le mérite de répondre "amen", nos prières méritent d'être exaucées.
Lorsqu'il y a un malheur sur le peuple juif et qu'ils prient, une annonce est faite dans tous les mondes : "que les Portes du Ciel s'ouvrent et que les justes entrent, ceux qui font attention à répondre amen (chomer émounim)".
De même qu'en-Haut ils ouvrent les Portes des bénédictions et de la bonté, de même leurs prièrent se verront exaucées ...
[mesure pour mesure : tu réponds amen, alors Hachem répond amen à tes requêtes]

Ceci est leur récompense dans ce monde. Mais quelle sera leur récompense dans le monde à venir?
Le Zohar répond qu'une personne qui est vigilante à répondre amen, lorsqu'elle quitte ce monde son âme s'élève et on lui déclare : que toutes les Portes s'ouvrent pour elle, car chaque jour elle a ouvert les Portes de la bonté et de la sainteté.
Cette personne monte très haut dans le Ciel, de plus en plus haut, de niveau en niveau, afin de se réjouir dans le Gan Eden d'en-Haut.
A propos d'une telle personne, il est dit : "J'honorerai ceux qui m'honorent" (Chmouël I 2,30)."
[à l'inverse, le Zohar écrit : "Tout celui qui ne répond pas amen avec kavana, à propos de lui il est écrit : "Ceux qui Me déshonorent, vont perdre leur honneur" (Chmouël I 2,30)]

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-> Le Zohar (Vayélé'h 285b) affirme que lorsque les Bné Israël répondent Amen avec ferveur dans ce monde, ils entraînent l’ouverture de plusieurs Portes de bénédiction dans les cieux, une grande abondance dans tous les mondes et la joie de l’armée céleste.

-> En répondant "amen", on entraîne l'ouverture des portes des mondes supérieurs qui déversent leur abondance dans notre monde ici-bas. Ainsi, mesure pour mesure, on méritera de voir les portes du Gan Eden s'ouvrir devant nous.
[Zohar - Vayélé'h 285b]

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-> Il n'y a rien de plus grand devant Hachem que les "amen" que les juifs répondent.
[midrach Dévarim rabba 7,1]

-> Lorsque nous répondons "amen", Hachem nous enlace (si l'on peut s'exprimer ainsi).
[Zohar - Vayélé'h 286b]

-> Tout celui qui allonge son amen, sa vie sera allongée et sa vie sera bonne.
[guémara Yérouchalmi Béra'hot 8,8]

Le rav Its'hak Eizik Chaver précise que "sa vie sera bonne (ouchnotav bétova) signifie : "il aura du plaisir en un jour de sa vie autant que les autres en ont en plusieurs jours."

-> Répondre amen comme il le faut, est propice pour avoir une longue vie.
En effet, il est écrit : "Avraham était vieux, avancé dans la vie" ('Hayé Sarah 24,1).
Les dernières lettres de : "zaken ba bayamim" (vieux, avancé dans la vie - זָקֵן, בָּא בַּיָּמִי) forment le mot : amen (אמן).
[Baalé haTossafot]

-> Tout celui qui répond "amen" dans ce monde méritera de répondre "amen" dans le monde futur.
[midrach Tan'houma 96,9]

En ce sens, le Choul'han Aroukh (Ora’h 'Haïm 124,7) statue : "Enseigne à tes jeunes enfants à répondre amen, car lorsque les enfants répondent amen, ils méritent une part dans le monde futur (olam aba).

-> Le Amen nous aide à résister aux épreuves durant l'exil.
[Gaon de Vilna - sur guémara Baba Batra 73a]

-> "Tout celui qui répond amen de toutes ses forces, son mauvais décret est déchiré" [guémara Shabbath 119b]

"Il [Mordé'haï] avait élevé Hadassa" (vayéhi omen ét Hadassa - Méguilat Esther 2,7)
Le terme "élevée" (éduqué) est : omén (אֹמֵן), et il s'écrit généralement avec un vav (אומן), mais ici il a les mêmes lettres que "amen".
Selon le Shévét Moussar (Min'hat Eliyahou), c'est une allusion au fait que Mordé'haï a élevé Esther en lui apprenant l'importance de répondre amen, et par la suite ce mérite l'a protégé dans le palais d'A'hachvéroch.

Le Séfer Notrei Amen (p.279) enseigne également que lorsque Esther était jeune Mordé'haï lui a appris à répondre amen, et c'est cela qui lui a permis de rester tsadékét pendant ses années dans le palais avec A'hachvéroch.
En effet, grâce aux mérites du amen, rien ne pouvait lui nuire, ni physiquement, ni spirituellement.
En effet, il écrit : "répondre amen provoque un grand attachement avec Hachem, qui protège du yétser ara et de toutes sortes de mauvaises influences."

-> "Sauve moi, de grâce, de la main de mon frère, de la main d'Essav" (Vayichla'h 32,12)
Essav représente le yétser ara.
Les termes : "de grâce, de la main de mon frère" (na miyad a'hi - נָא מִיַּד אָחִי) ont les dernières lettres qui forment אמן (amen).
Le Divré Shmouël explique que le fait de répondre amen, a la capacité de nous sauver de notre yétser ara.

Le mot אמן vient de : émouna (אמונה), et c'est l'acronyme de : El mélé'h nééman (Roi puissant et digne de confiance - אל מלך נאמן).
Selon le rav Elimélé'h Biderman, à chaque fois que nous répondons amen, nous renforçons davantage notre émouna, et cela nous protège des influences du yétser ara.

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-> "Attire-moi, et je courrai vers Toi" (moch'héni a'harékha naroutsa - מָשְׁכֵנִ אַחֲרֶיךָ נָּרוּצָה - Chir haChirim 1,4)
Les 1eres lettres forment le mot : amen (אמן).

Le Rama de Pano (Méa Kchita 86) explique que c'est une référence à ceux qui courent pour réponde amen.
La suite de ce verset est : "le Roi m'a conduit dans Ses chambres" (éviani amélé'h 'hadarav), qui implique que ceux qui se précipitent pour répondre "amen" vont mériter d'être proches d'Hachem.

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-> Le ‘Hida (Midvar Kédamot 1,33) rapporte que quiconque prononce 90 Amen par jour sera à l’abri de la sorcellerie, les initiales des mots : éno nizok mikichouf (n’est pas atteint par la sorcellerie) formant le mot Amen.

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-> Le mot אמן a une guématria de 91, qui est la même que : mal'akh (un ange - מלאך), car à chaque amen que nous disons nous créons un ange qui va parler en faveur de cette personne afin qu'elle puisse avoir une longue et bonne vie.
[nos Sages - rapporté par le rav Elimélé'h Biderman]

-> Le rabbi Shmelke de Nickelbourg faisait toujours très attention à ce que quelqu'un soit proche de lui pour répondre amen à sa bénédiction.
Il explique que chaque bénédiction crée un ange, mais la forme de l'ange n'est pas complète tant que quelqu'un n'a pas répondu amen à la bénédiction.

-> Chaque bénédiction à laquelle on répond amen se tient solidement [Zohar Ekev 271a]
Le rav Israël Yaakov Fisher (av Beit Din de Jérusalem) dit : Une bénédiction à laquelle on n'a pas répondu amen n'est pas complète. Le "amen" donne de la force à la bénédiction, qui sans "amen" a une influence limitée.

-> Nous disons dans le birkat hamazone : "ken yévaré'h otanou koulanou ya'had biv'rakha chéléma vénomar amen".
A priori, le terme : "vénomar" (et nous répondrons) semble superflu.
Le Divré Israël de Modzitz (paracha Noa'h) explique que nous demandons à Hachem de nous bénir par le mérite que nous répondons "amen" aux bénédictions.
En effet, dire "amen" ouvre les canaux de nombreuses bénédictions.
Ainsi dans ces mots du birkat hamazone, nous exprimons le fait que Hachem doit nous bénir (ken yévaré'h), en raison du fait que "vénomar amen" : nous répondons amen aux bénédictions que nous entendons.

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-> Est-ce que répondre amen est une petite chose?
Nos Sages louent tellement une personne qui le fait!
Avec un simple mot, nous pouvons gagner le monde futur.
Nous pouvons faire des centaines de mitsvot facilement, sans effort.
[le Adérét - Néfech David 23]

-> Le Azizal ne comptait pas son temps [pour répondre amen, parfois aux bénédictions du matin de centaines de personnes].
[Beit Aharon]

-> L'habitude du 'Hozé de Lublin était qu'un enfant disent les bénédictions du matin devant lui, et il répondait amen.

-> D'une manière générale, lorsqu'une personne doit dire une bénédiction à voix haute, elle le fera avec davantage de kavana.
[parfois, on fait une bénédiction si machinalement qu'on peut avoir un doute si on la faite ou pas, et en la récitant à voix haute on s'évite ce doute.]
D'où l'importance suprême de celui qui répond amen, car il va permettre à celui qui l'a dite de donner davantage de vie à sla bénédiction.

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-> Si je savais que j'ai une seule fois prononcé un amen comme cela doit être dit réellement, je ne me ferai pas de soucis.
[rabbi Moché de Kobrin]

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-> "Cela vaut la peine de venir au monde et souffrir, rien que pour prononcer un Amen chaque jour"
[le Saba de Kelm - rapporté par rabbi Yé'hezkel Lévinstein]

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-> b'h, également à ce sujet : http://todahm.com/2020/09/21/15035-2

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-> Rabbi Yéhochoua ben Lévi enseigne que pour celui qui répond : "amen Yé Chémé Raba mévarakh" de toutes ses forces, le Tribunal céleste déchire et annule les décrets promulgués à son encontre.
Rabbi 'Hiya ajoute au nom de Rabbi Yo'hanan que même si un homme est tombé dans d'idolâtrie, cette faute lui sera pardonnée.
Rech Lakich enseigne que tout celui qui répond amen de toutes ses forces verra les portes du Gan Eden s'ouvrir devant lui.
Que signifie amen? Rabbi 'Hanina enseigne qu'il s'agit des acronymes de : "El Mélé'h Nééman" (Roi puissant et digne de confiance - אל מלך נאמן).
[guémara Shabbath 119b]

-> Celui qui répond "amen Yé Chémé Raba mévarakh" verra tous les décrets promulgués contre lui annulés par le Tribunal céleste sur une période de 70 ans.
[Zohar - tikoun 19;40a]

-> b'h, voir également : http://todahm.com/2020/03/22/le-kaddich

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