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Notre émouna est récompensée déjà dans ce monde

+ Notre émouna est récompensée déjà dans ce monde :

-> Le Choul'han Aroukh ('Hochen Michpat 339) écrit : "C'est une mitsva de payer ses employés à temps".

Nous avons un principe que Hachem observe la Torah (cf. guémara Yérouchalmi Roch Hahcana 1,3).
Ainsi, nous devrions apparemment recevoir chaque jour la récompense pour les mitsvot que nous avons accomplies.
Cependant, selon nos Sages (guémara Erouvin 22) : nous ne recevons pas de récompense pour les mitsvot dans ce monde.

=> Pourquoi Hachem ne nous récompenset-tIl pas immédiatement, comme la mitsva le demande?

Le 'Hanoukat haTorah (rabbi Herschel de Krakow) répond :
Hachem a enseigné à Moché les mitsvot, et ensuite Moché nous les a enseignées.
Ainsi, nous sommes similaires à des travailleurs qui ont été embauchés par une tierce partie.
Le Choul'han Aroukh ('Hochen Michpat 339,6) spécifie : "Lorsqu'on demande à un messager (chalia'h) d'embaucher des travailleurs ... aucun des deux ne transgresse l'interdit si un travailleur est payé en retard."

En se basant sur cela, nous comprenons pourquoi notre récompense est repoussée jusqu'au monde futur.
En effet, il y avait un intermédiaire : Moché, qui était le messager d'Hachem pour nous enseigner les lois de la Torah, et ainsi la récompense des mitsvot peut être décalée jusqu'au monde futur.

Cependant, le peuple juif a entendu 2 mitsvot directement d'Hachem.
En effet, la guémara (Makot 23) dit que Moché nous a enseigné 611 mitsvot.
Les 2 premiers des 10 Commandements ("Je suis Hachem, ton D." et "Tu n'auras pas d'autres dieux"), qui nous obligent à la émouna, ont été entendus directement de la "bouche" Hachem, sans aucun intermédiaire.

C'est pourquoi le 'Hanoukat haTorah conclut que bien que nous ne recevons pas de récompenses dans ce monde pour nos mitsvot, nous sommes récompensés pour notre émouna, même dans ce monde.
Lorsque nous nous renforçons et avons confiance que tout vient d'Hachem, alors nous pouvons attendre une récompense le jour même, en accord avec la loi juive (demandant de payer son salarié dans les temps).

-> C'est le sens du midrach (Chémot rabba 23,65) : "Ce que le peuple juif mange dans ce monde, c'est par le mérite de la émouna."
En effet, dans ce monde nous sommes récompensé pour notre émouna, ce qui n'est pas le cas des autres mitsvot.

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