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"Tout ce que tu présenteras comme oblation, tu le garniras de sel" (Vayikra 2,13)

-> Le Pélé Yoets (Eleph haMaguen) écrit que le terme méla’h (sel - מֶלַח) peut, en inversant ses lettres, se lire ma’hal (pardonné), tandis que le terme timla’h (tu le garniras de sel - תִּמְלָח) peut aussi se lire tim’hal (tu pardonneras).

Ces allusions nous enseignent : le plus grand sacrifice que l’homme puisse faire à Hachem est de passer l’éponge à son prochain, même si, d’après la stricte justice, il a raison.
Il n’est pas de sacrifice plus sublime que lorsqu’un juif renonce à ses droits.
De plus, on ne perd jamais en renonçant, comme le souligne le rav Steinmann zatsal dans son Ayélèt Hacha’har.
[b'h, à ce sujet : http://todahm.com/2020/09/21/15207-2 ]

Ainsi, à notre époque où nous n’avons pas de Temple ni de Cohen pour nous apporter l’expiation, le pardon et la renonciation que nous accordons aux autres sont le seul sacrifice que nous sommes en mesure d’apporter à Hachem.
A chaque fois que nous nous comportons de la sorte envers notre prochain, notre voisin ou notre conjoint, souvenons-nous que notre conduite est considérée comme un sacrifice apporté au Créateur.

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