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La joie & la tristesse

+ La joie (par rabbi Na'hman de Breslev) :

-> Grâce à la joie, on donne de la force aux anges qui reçoivent l'influx nourricier des aliments, et ils abaissent les démons, afin qu'ils ne puisent pas de cet influx plus ce qu'il leur est nécessaire ... car la force des anges dépend principalement de la joie.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 5,10]

-> Celui qui est toujours joyeux, de ce fait réussira.
[Séfer haMidot - dans la partie "atsla'ha" (réussite) et également "sim'ha (joie)]
[mi chéou saméa'h tamid, al yédé zé ou matslia'h]

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-> Grâce au fait que l'homme est joyeux, il peut revigorer une autre personne, ce qui constitue une très grande chose, à savoir réjouir le cœur des enfants d'Israël ; car la plupart des gens sont remplis de souffrances, d'inquiétudes, de divers ennuis, et il leur est impossible de raconter ce qu'ils ont sur le cœur et quand quelqu'un vient avec un visage souriant, il peut vraiment réellement les regénérer ; c'est une très grande chose, car quand il mérite de réjouir une personne, il fait réellement vivre et subsister une âme d'Israël.
[Si'hat haRan 43]

-> Le fait de prodiguer de la charité (tsédaka) de tout cœur, amènera la personne à se réjouir.
[Séfer haMidot - Sim'ha]

-> Le fait de donner de bons conseils, t'apportera la joie.
[Séfer haMidot - Sim'ha]

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-> Grâce à la joie, on mérite de découvrir de nouvelles explications de la Torah, car la joie constitue un récipient pour aspirer, attirer et recevoir grâce à elle des idées originales dans la Torah.
[Likouté Moharan - Torah 65,4]

-> Sous l'effet de la joie, le cœur s'épanouira.
[Séfer haMidot - Sim'ha]

-> Grâce à la joie, la compréhension de l'esprit augmentera.
[Séfer haMidot - Sim'ha]

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-> Quand un homme s'examine et se juge vis-à-vis de toute chose qu'il accomplit, grâce à cela, il annule les jugements qui pèsent sur lui en haut, et il mérite de la sorte une immense allégresse, au point de danser de joie ; mais lorsqu'il y a un jugement, à D. ne plaise, il est alors difficile de danser.
[Likouté Moharan - Torah 169]

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-> La tristesse et l'humeur morose correspondent à la poussière de qui tombe sur le cœur du juif (ich Israëli), ce qui a pour effet que le cœur ne peut pas brûler et s'enthousiasmer pour Hachem.
Les vrais dirigeants de la génération soufflent avec leur esprit de sainteté, et dispersent la poussière qui est la mélancolie, du cœur d'Israël, et grâce à cela ils allument les cœurs d'Israël pour Hachem.

-> Le fait d'être proche des tsadikim réjouira le cœur.
[Séfer haMidot - Tristesse]

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-> On doit accomplir les mitsvot avec une joie si intense que l'homme ne voudra aucune récompense relative au monde à venir pour cette mitsva, mais Hachem lui donne l'occasion de réaliser une autre mitsva, ce qui constituera le salaire de la précédente, car il tire profit de la mitsva en elle-même.
[Likouté Moharan - Torah 5,1-2]

-> Grâce à la joie que l'individu éprouve à accomplir une mitsva, Hachem le couvrira de sa protection
[Séfer haMidot - Sim'ha]

-> Le fait qu'un homme accomplisse une mitsva avec joie, sera un signe que son cœur est intègre avec son D.
[Séfer haMidot - Sim'ha]

-> Grâce au fait qu'on transpire en faveur d'une chose en rapport avec la sainteté, on accède à la joie.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 6]

-> Grâce à la joie de la mitsva, la sainteté est rendue parfaite, et on élève la vitalité et la sainteté qui sont dans les écorces (forces impures) ; c'est pourquoi lorsqu'on réalise la mitsva avec joie, on fait monter la Présence divine en dehors des écorces.

On doit s'éloigner énormément de la tristesse, car les écorces correspondent à la tristesse, et elles expriment la rigueur du jugement ; et quand la tristesse prend le dessus, cette situation relève de l'exil de la Présence divine qui est la joie d'Israël ; la suppression des écorces et l'élévation de la sainteté se font principalement grâce à la joie.
[Likouté Moharan - Torah 24,2]

-> Grâce à la joie ressentie durant les 3 fêtes de pèlerinage (chaloch régalim), on accède à une certaine compréhension de la Divinité.
Likouté Moharan - Torah 30,5]

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-> Celui qui prie avec joie, Hachem lui prodiguera des honneurs et réprimera ceux qui l'oppressent.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila]

-> C'est grâce à la joie que ta prière pénètrera jusque dans le palais du Roi.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila]

-> Une prière dite avec joie sera douce et agréable auprès d'Hachem.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila]

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+ La tristesse (par rabbi Na'hman de Breslev) :

-> La tristesse est très nuisible, et donne de la force au mauvais penchant ; c'est pourquoi l'homme doit se renforcer beaucoup pour réjouir son âme ... car le renforcement se fait principalement grâce à l'allégresse et à la joie, comme il est écrit : "la joie de D. est votre rempart".
[Likouté Moharan - Torah 72]

-> On doit toujours être joyeux, et servir D. avec joie. Et si parfois on chute de son niveau, on doit se renforcer en considérant les jours précédents, lorsque brillait sur l'homme quelque faible illumination, et il s'agrippera maintenant avec l'entrain et l'éclat qu'il possédait auparavant.
[Likouté Moharan - Torah 222]

-> L'essentiel est de se renforcer dans la joie par toutes sortes de conseils, car la tristesse est très nuisible, c'est pourquoi on doit tenter de toute sa force de s'éloigner et de chasser la tristesse de l'humeur morose, soit par le fait que l'homme recherchera et trouvera encore en lui des points positifs, soit grâce au fait qu' "Il ne m'a pas fait non-juif", ... et en général, il n'est pas possible de se réjouir si ce n'est par des sujets amusants et qui suscitent le rire, ... (de façon cashère).
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 48]

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-> C'est une grande mitsva d'être toujours joyeux.
On doit se renforcer beaucoup, de toutes ses forces, pour éloigner la tristesse et l'humeur morose, en étant uniquement joyeux, en permanence ; c'est un remède pour toutes sortes de maladies.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 24]

-> Dès que l'homme veut être un Ich casher, en commençant à entrer dans Sons service, alors immédiatement, c'est une grave faute d'éprouver de la tristesse, car Hachem déteste l'humeur morose et la tristesse.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 48]

-> On doit s'efforcer de transformer toute la tristesse et les inquiétudes en joie ... de trouver dans tous les ennuis, les souffrances et les soucis, quelque "élargissement", grâce auquel il peut inverser toute la mélancolie en joie, et ceci constitue l'essentiel de la perfection de la joie, quand on se renforce contre la mélancolie et la tristesse et qu'on les empoigne pour les amener à l'intérieur de la joie, malgré elles, c'est-à-dire qu'on les convertit en joie.

Acquérir la joie constitue quelque chose de plus difficile et de plus pénible que toutes les autres dévotions, c'est pourquoi on doit se contraindre de toutes ses forces, et par toutes sortes de conseils à être constamment joyeux ; et en général, il n'est pas possible d'éprouver la joie sans dire des sottises.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 23 - 24]

-> "L'homme a de quoi se réjouir du fait qu'il a mérité de faire partie de la semence d'Israël, qu'Il ne l'a pas fait non-juif.
Cette joie-là est sans aucun doute une joie merveilleuse sans limite, et qui ne souffre d'aucune confusion, du fait que c'est l'œuvre d'Hachem Lui-même, et il prendra l'habitude de déclarer par sa bouche et dans son cœur, avec une immense joie : "Béni soit notre D. qui nous a créés pour Sa gloire et nous a séparés de ceux qui sont dans l'erreur ...", et en cela, il pourra se réjouir toute sa vie, au cours de tout ce qu'il aura à traverser.
On doit aussi à plusieurs occasions se réjouir grâce à des sottises et à des mots d'humour ; devant les multiples ennuis de l'homme, que chacun supporte au niveau du corps, de l'âme et de l'argent, c'est la raison pour laquelle, en général, on ne peut se réjouir qu'à travers des sottises, en se rendant "fou" afin d'atteindre la joie, toute la vitalité du corps et de l'âme dépendant de cela.
Une grande unification est également réalisée en haut, grâce "à son esprit humoristique", autrement dit la joie.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 10 ; Si'hot haRan 20]

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-> On doit faire très attention à la tristesse et à la paresse, car la morsure du serpent est essentiellement la tristesse et la paresse, que D. nous en préserve.
[Likouté Moharan - Torah 189]

-> A cause de la tristesse, Hachem ne sera pas avec l'individu.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> A cause de l'affliction, les ennemis de l'individu se renforceront.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> Celui qui est triste, s'attirera des souffrances.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> Tout celui qui se laisse aller exagérément à sa peine, la douleur le poursuivra.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> En abimant la joie, l'individu sera accablé de maladies.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> L'individu devra se garder de la tristesse, afin de ne pas en venir au deuil, à D. ne plaise.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> La tristesse attirera l'humiliation.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> A cause de la tristesse, l'homme s'affaiblira.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> A cause de l'affliction, des douleurs au cœur se déclareront.
[Séfer haMidot - Tristesse]

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-> Grâce au chant et à la musique, tu atteindras la joie et l'enthousiasme sacré.
[Séfer haMidot - Sim'ha]

-> Les pas de danse et les mouvements que tu exécutes avec le corps, éveilleront en toi de la joie.
[Séfer haMidot - Sim'ha]

-> Les danses célébrées à l'occasion d'une mitsva ... de cette manière, il chasse les forces extérieures qui s'agrippent aux jambes, adoucit et annule tous les jugements, et il mérite de recevoir toutes les bénédictions, et cette ferveur des danses est "une combustion, d'odeur agréable à D." ; mais celui qui danse en étant enflammé par le mauvais penchant, ceci correspond au "feu étranger", et le vin qu'il a [pu] boire relève du vin enivrant, à partir duquel les forces extérieures ont une emprise.
Il en ressort que les danses de sainteté adoucissent les jugements, tout comme un rachat.
[Likouté Moharan - Torah 41]

[il y a aussi le principe : un mouvement extérieur influence notre intériorité (ex: je me force à sourire, je danse, ... et mon intérieur va être plus positif).]

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-> Un remède pour enrayer la tristesse : éprouver de la compassion envers les autres.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> Vœux et dons [à la charité] apporteront la joie.
[Séfer haMidot - Tristesse]

-> Grâce à la sainteté de la terre d'Israël, on mérite de supprimer la colère et la tristesse.
[Likouté Moharan - Torah 155]

-> En pénétrant dans la maison d'un non-juif, tu ressentiras de la tristesse.
[Séfer haMidot - Tristesse]

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-> La raison principale pour laquelle les gens sont éloignés de D. provient du fait qu'ils ne réfléchissent pas tranquillement au but du monde entier. Mais grâce à la joie, le cerveau est calme, et on peut réfléchir correctement, car la joie est le monde de la liberté.
C'est pourquoi, quand l'homme lie son esprit à la joie, il est alors libre et non en exil, et il peut diriger le cerveau et l'esprit comme bon lui ensemble, en réfléchissant posément sur la finalité de tous les sujets de ce monde, et grâce à cela il reviendra à D.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 10]

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