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‘Hanoucca – changer la nature

+ 'Hanoucca - changer la nature :

-> Nous allumons des bougies au cours de chacune des 8 nuits de 'hanoucca pour se souenir de la réserve d'huile d'un jour que les 'hachmonaïm ont trouvée après avoir repris le contrôle du Temple.
Cette petite réserve d'huile est restée allumée pendant 8 jours, jusqu'à ce que de l'huile neuve (qui n'avait pas été souillée par les Grecs) parvienne au Temple, ce qui constituait manifestement un miracle.

=> Il y avait d'autres nombreux miracles dans le Temple, dont certains se produisaient tous les jours (voir Pirké Avot 5,5 - par ex: "La pluie n'éteignit jamais le feu sur l'Autel et le vent ne dispersa jamais la colonne de fumée"). Dans ce cas, pourquoi ce miracle est-il le seul à être commémoré?

Avant d'expliquer cela, nous allons nous pencher sur une autre anomalie. Le Rama (Ora'h 'Haïm 682:1) stipule que si l'on a oublié la prière de Al HaNissim pendant le Birkat haMazon, on peut l'insérer plus tard, dans la liste des demandes que nous disons à la fin du Birkat haMazon.
Dans ce cas, Al HaNissim est introduit par les mots : "Que le Miséricordieux fasse des miracles pour nous comme il l'a fait à l'époque de Matisyahou...".

=> Comment pouvons-nous demander un miracle?
En effet, nos Sages (guémara Béra'hot 54a) déclarent explicitement que l'on ne peut pas demander à Hachem de changer la nature pour soi-même. C'est pourquoi, par exemple, un mari ne peut pas prier Hachem pour que sa femme enceinte donne naissance à un garçon alors que le fœtus s'est déjà développé pour devenir une fille.

-> Le rav Yérou'ham Olshin explique que 'hanoucca était un miracle exceptionnel.
La sortie d'Egypte, la division de la mer Rouge et les miracles du Temple ont tous été décrétés par Hachem au début de la création (voir midrach Béréchit rabba 8,5).
En revanche, les miracles de 'hanoucca n'ont pas été décrétés à l'avance. Ils ne sont apparus qu'en réponse au sacrifice (messirat néfech) des juifs de l'époque. [selon le Ba'h - Siman 670:1]
En effet, le rav Shlomo Kluger déduit ce fait du texte d'Al HaNissim, qui déclare qu'Hachem nous a apporté "la délivrance à partir de ce jour". Il explique : ce n'est qu'à cette époque, alors que les 'hachmonaïm risquaient leur vie pour ramener le service du Temple, qu'Hachem a fait des miracles pour eux.

=> Ainsi, à 'hanoucca, nous célébrons le fait que notre messirat néfech peut amener Hachem à changer les forces de la nature en notre faveur.
C'est la raison pour laquelle nous commémorons le miracle de l'huile, et non les autres miracles qui se sont produits dans le Temple. Nous avons contribué activement à la réalisation de ce miracle.

Le miracle de 'haonucca nous enseigne que nous pouvons vraiment demander à Hachem de faire des miracles pour nous, comme Il l'a fait à l'époque des 'hachmonaïm. Cependant, nous devons d'abord être prêts à faire preuve de messirat néfech.
Si nous montrons que nous pouvons changer notre nature, quitter notre zone de confort pour Lui, alors Il peut changer la nature pour nous.

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-> Nous avons tendance à considérer la messirat néfech dans le sens strict de l'abandon de notre vie (mourir) pour D.
Cependant, ce n'est pas forcément le cas (voir guémara Béra'hot 20a). Messirat néfech implique de surmonter notre nature pour servir Hachem. Par exemple, il s'agit de se lever pour Cha'harit même si nous sommes fatigués, d'aller étudier la Torah pour notre session régulière même si nous recevons un appel téléphonique important, ou bien de se retenir de se mettre en colère parce que nous savons que c'est une faute.
Et particulièrement à l'occasion de 'hanoucca, nous pouvons et devons prier pour qu'Hachem nous donne la capacité d'être mosser néfech pour Lui.

En effet, la véritable définition de messirat néfech mérite des miracles. Une règle naturelle de la physique veut que toute matière s'installe automatiquement dans son état le plus confortable. Il en va de même pour notre corps. Ainsi, quitter notre zone de confort peut être considéré comme un défi à la règle de la physique, et il est donc approprié qu'Hachem crée des miracles lorsque nous le faisons, mesure pour mesure.

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-> Même si nous ne voyons pas de besoin immédiat de miracles, nous devrions quand même prier pour eux. Le rav Yaakov Emden note que le miracle de l'existence de la nation juive en exil est encore plus grand que les miracles qui se sont produits pendant la sortie d'Egypte.
S'il en est ainsi, nous devons tous faire notre part pour mériter la direction surnaturelle d'Hachem dans l'univers pour le bien de la nation. Le moyen d'y parvenir est d'essayer de s'élever au-dessus de notre nature.

Lorsque les gens venaient voir le rav Shach avec des problèmes qui semblaient ne pas avoir de solution dans les limites de la nature, il leur conseillait d'entreprendre plus que ce dont ils étaient naturellement capables.
En effet, le rav 'Haïm Kanievsky encourageait souvent les personnes dans leur étude de la Torah qui rencontraient des difficultés à écrire des livres. Si un juif dans le monde du travail avait un problème qui semblait sans solution, il lui conseillait d'entreprendre le soutien financier d'une personne ou d'une famille pauvre.
En effet, le fait d'essayer de s'élever au-dessus de la nature peut susciter une réponse proportionnelle en haut lieu, et Hachem se mettrait en relation avec eux d'une manière surnaturelle à son tour.
[rav Moché Krieger]

Le miracle de ‘Hanoucca se renouvelle chaque année

+ Tous les miracles que D. a accomplis pour nous au cours de l'histoire émanent d'un niveau de divinité qui transcende le temps. Par exemple, le miracle de notre sortie d'Égypte, la division de la mer Rouge et du Jourdain, tous ces miracles ont transcendé la nature.
En revanche, les miracles de Hanouca et de Pourim sont investis dans la nature. Les 'hachmonaïm se sont engagés dans la guerre et la reine Esther a joué un rôle actif dans le miracle de Pourim.

Chaque année, à cette époque, le miracle se manifeste à nouveau, et Hachem accorde le salut et la délivrance à sa nation pendant ces jours.
C'est pourquoi nous disons dans l'ajout de Hanouca à la prière de la Amida : "Et tu as fait à Ta nation juive ... comme en ce jour". Nous disons spécifiquement "comme en ce jour", indiquant que même aujourd'hui, Hachem nous accorde le salut et la délivrance, tout comme Il l'a fait à cette époque.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

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=> Le miracle de 'Hanoucca s'est déroulé de manière naturelle et il se répète chaque année.

Il y a des jours propices où D. accorde Sa bonté à la nation juive et révèle Son amour pour elle.
Le jour le plus propice est celui de Pessa'h.
C'est pourquoi la Torah dit spécifiquement : "Ce jour-là" (bayom aou - Béchala'h 14,30), c'est-à-dire "en ce jour propice, précisément, Il a sauvé le peuple juif [en Egypte] et lui a révélé Son amour".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béchala'h 14,30]

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=> Pessa'h est une période propice à la manifestation de l'amour de D. à notre égard (peu importe que nous soyons méritants ou pas).

"Tu as livré les forts entre les mains des faibles" (massarta guiborim kédolim béyad 'halachim" - liturgie de Al haNissim)

-> Une explication de ce verset est :
A première vue, le texte est un peu problématique car les 'hachmonaïm étaient également des guerriers courageux, comme le mentionne le Sefer Yossifoun (chap.20 & 26). Comment, alors, peuvent-ils être considérés comme "faibles"?

L'intention est cependant la suivante. En raison de leur droiture, les soldats de l'armée juive n'attribuaient pas leur victoire à leur courage, mais à D.
Ainsi, lorsqu'il est question des "faibles", il s'agit de ceux qui étaient faibles à leurs propres yeux.
Ils ont compris que leur victoire n'était pas due à leurs prouesses, mais à l'aide d'Hachem.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

Étant donné que Kislev est le 3e mois à partir de celui de Tichri, le début de l'année, Kislev correspond à Levi, la troisième des tribus. Par conséquent, le miracle de 'Hanouca (25 Kislev) a eu lieu par l'intermédiaire des Cohanim, les C'hachmonaïm, car les Cohanim font partie de la tribu de Lévi.

En général, à Roch Hachana et à Yom Kippour, Hachem accorde Sa bonté au peuple juif.
A Hanouca, cependant, le peuple juif voit cette bonté mentalement, dans ses pensées.
Car "les yeux de la communauté" (Chéla'h Lé'ha 15,24), comme le commente Rachi, sont "les Sages de la communauté" (Taanit 24a).
C'est pourquoi on célèbre 'Hanouca en allumant des bougies, puisque le mot pour "bougies" (nérot - נרות) est lié au mot pour "vue" (réiya - ראיה).

Ensuite, lorsque nous lisons Méguillat Esther à Pourim, la bonté de D. est exprimée par la parole.
Lorsque nous mangeons de la matsa à Pessa'h, la bonté se manifeste en actes.

[ainsi, les fêtes de Hanouca, Pourim et Pessa'h correspondent respectivement à la vue, à la parole et à l'action. ]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

‘Hanoucca – allumer ici bas, c’est allumer en-Haut

À Hanouca, nous allumons un total de 36 bougies, ce qui entraîne une réponse correspondante en haut : dans le monde spirituel, 36 bougies sont également allumées (Zohar 1:35a).
Et 36 multiplié par deux donne 72, allusion au nom de D. composé de 72 lettres.

Si l'on inclut le chamach, la bougie d'accompagnement qui est allumée chaque soir en même temps que les bougies de Hanouca, ce sont au total 44 bougies qui sont allumées pendant la fête.
Parallèlement aux 44 bougies que nous allumons, 44 bougies sont allumées au-dessus, ce qui donne un total de 88 bougies allumées.
Ce nombre correspond à la guématrie du mot "pa'h" (פַּח), qui signifie "piège", dans le verset "le piège s'est brisé et nous nous sommes échappés" (Téhilim 124,7).
En raison du piège brisé de la souveraineté d'Antiochus, 88 bougies au total sont allumées.

Le Arizal (Pri Ets 'Haïm - chaar 'Hanouca 4) explique que la somme de la guématria de chacune des lettres initiales des mots pour "notre âme aspire à Hachem" (נַפְשֵׁנוּ חִכְּתָה לַיהוָה - Téhilim 33,20) est de 88.
Le Arizal souligne également que la somme de gématria de chacune des lettres initiales des trois derniers mots de la bénédiction récitée lors de l'allumage des bougies, "pour allumer la ménora de Hanouca" (לְהַדְלִיק נֵר חֲנוּכָּה), est également de 88.

Ainsi, les premières lettres de la bénédiction sur l'allumage des bougies totalisent 88 car elles font allusion aux 88 bougies qui sont allumées pendant Hanouca.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

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=> En allumant les bougies de Hanouca, nous allumons des "bougies" spirituelles, en faisant briller la lumière spirituelle dans la réalité.

Guéoula & la force de la téchouva

+++ Guéoula & la force de la téchouva :

-> "Les yeux rougis par le vin, et les dents blanches de lait" (Vayé'hi 49,12)

-> Le Abir Yaakov, rav Yaakov Abou'hatséra (Makhsof Lavan - Vayé'hi) explique :
ce verset est une réprimande contre le peuple juif pour ne pas être revenu à la téchouva des fautes qui ont causé notre exil. Nous aurions dû nous rendre compte que les souffrances que nous endurons parmi les nations méchantes (réchaïm) ne sont en fait qu'un appel d'Hachem. Nous devrions tenir compte de cet appel pour changer nos habitudes de fauter, et ainsi apaiser la colère d'Hachem et apporter la guéoula.

Malheureusement, malgré toutes les souffrances que nous endurons en exil, nous ne sommes toujours pas revenus à Hachem. La colère d'Hachem contre nous grandit et l'exil se poursuit.
Si nous étions revenus à Hachem avec une téchouva sincère, rien ne pourrait s'opposer à notre Délivrance (guéoula), comme il est écrit : "Revenez à Moi et Je reviendrai à vous" (Mala'hi 3,7).
Si nous revenons à Hachem par la téchouva, Il reviendra immédiatement vers nous pour nous délivrer de notre exil.

Le verset dit à ce sujet : "Les yeux rougis par le vin" = même s'il semble que les yeux d'Hachem rougeoient de fureur, pour nous punir de nos fautes, nous pouvons toujours revenir en téchouva sincère et mériter la suite du verset : "et des dents blanches de lait."
En purifiant nos cœurs et nos bouches, nous mériterons que les yeux d'Hachem deviennent plus doux et plus blancs que le lait, avec bonté et miséricorde.
Même dans les moments de jugement les plus sévères, le pouvoir de la téchouva adoucit l'Attribut Divin de Justice/Rigueur et permet à la Miséricorde de prendre le dessus.

Vézot haBéra’ha – Danser de joie pour la Torah

+ Vézot haBéra'ha - Danser de joie pour la Torah :

-> "Torah tsiva lanou Moché, moracha kéhilat Yaakov" (la Torah que Moché nous a prescrite est un héritage pour l'assemblée de Yaakov" - Vézot haBéra'ha 33,4).

La Torah n'est pas réservée aux personnes brillantes et douées. Elle est l'héritage de chaque juif, accessible à chacun d'entre nous.
Le Rambam (Hilkhot Talmud Torah 3:1) écrit : "La couronne de la Torah a été placée [pour être] à la disposition de tout Israël ... Quiconque le souhaite peut venir la prendre".
Cette idée est tellement centrale dans le judaïsme que ce verset est l'une des premières choses que nous enseignons à nos enfants.

Cependant, la michna (Pirké Avot 2,12) semble dire le contraire : "Préparez-vous à étudier la Torah, car ce n'est pas votre héritage (chééna yéroucha la'h)".
=> Comment résoudre cette contradiction ?

-> Le Sfat Emet (dans son commentaire sur les Pirké Avot) répond que si la Torah est effectivement l'héritage de chaque juif, elle ne nous vient pas automatiquement. Elle est notre héritage potentiel, mais nous devons faire des efforts dans notre étude pour la recevoir réellement.

-> La guémara (Pessa'him 49b) affirme que la Torah n'est pas seulement notre héritage - nous sommes "fiancée" avec elle.
Le Maharcha explique que les fiançailles sont la première étape d'un mariage. Après les fiançailles, il faut encore amener sa kalla sous la 'houppa (pour finaliser le mariage) et l'emmener dans sa maison.
De même, nous devons comprendre que notre étude est censée nous conduire à une relation avec la Torah. C'est à nous de faire en sorte que la Torah devienne vraiment la nôtre.

=> Comment pouvons-nous développer notre relation avec la Torah?
Rachi (Vézot haBéra'ha 33,4) nous conseille de réaliser que la Torah est une chose à laquelle il faut constamment s'accrocher. La mitsva d'étudier la Torah ne cesse jamais ; chaque seconde où nous sommes capables d'étudier est extrêmement précieuse.
Nous devons nous rappeler la gravité du bitoul Torah (gaspillage du temps où l'on aurait pu étudier). La guémara(Yérouchalmi Béra'hot 9:5) affirme que lorsqu'elle est négligée, la Torah elle-même répond à l'insulte en disant : "Si tu m'abandonne un jour, je t'abandonnerais deux jours!".
Si nous voulons grandir comme le font ceux qui étudient la Torah, nous devons apprécier la nature de la relation. Une véritable relation avec la Torah implique de ne jamais la lâcher.
[ex: si rien n'est plus cher à nos yeux que notre chère Torah, alors pourquoi aller voir ailleurs d'autres occupations?]

-> De plus, l'étude de la Torah doit nous passionner et nous donner du plaisir.
Dans la bénédiction prononcée avant l'étude, nous prions Hachem de faire en sorte que les mots de la Torah soient "doux dans notre bouche".
Le rav Yossef Shalom Eliyachiv souligne que nous devrions constamment chercher de nouvelles façons d'"adoucir" notre étude de la Torah. Nous devons étudier d'une manière qui nous apporte de la joie, car c'est ainsi que cela doit être.
Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Ki Tavo 26,11) commente qu'une fois qu'une personne a vraiment goûté à la douceur de la Torah, elle abandonnera tout le reste du monde pour elle.

-> La guémara (Shabbath 88a) raconte que lorsque Rava étudiait, il s'asseyait sur ses doigts, le sang s'écoulait du bout de ses doigts à cause de la pression exercée par son corps. Pourtant, Rava ne le remarquait même pas.
Nos Sages nous disent que "l'amour transcende la raison", et c'est le genre d'amour que Rava avait pour la Torah. Nous ne sommes peut-être pas capables de faire autant d'efforts que Rava, mais nous pouvons certainement nous efforcer de cultiver le grand amour de la Torah que possédaient tant de grands personnages avant nous. Nous devons chérir notre précieux héritage et développer notre amour de la Torah.

-> Un jour, un homme demanda conseil à son rav. Il n'avait jamais reçu d'éducation formelle à la yéchiva et avait travaillé pendant la majeure partie de sa vie. Il voulait maintenant étudier la Torah, mais il ne connaissait personne qui aurait la patience de lui enseigner.
Avant de le conseiller, le rav lui sourit largement et lui dit : "Tout d'abord, célébrons le fait que tu veuilles étudier! Nous devrions même danser pour cela!"
Sur ce, ils se sont donné la main et ont commencé à danser.

Le rav Moché Krieger ajoute :
Pour moi, c'est ce que représente la fête de Sim'hat Torah. Il est vrai que nous devons faire des efforts pour étudier la Torah et trouver la partie qui nous convient le mieux. Cependant, l'objectif de Sim'hat Torah n'est pas l'étude elle-même. Il s'agit de développer la joie dans l'étude de la Torah.
Nous célébrons le fait que nous avons encore une année d'étude devant nous. En chantant et en dansant sur le caractère précieux de l'étude, nous exprimons notre joie et nous y ajoutons même.
Sim'hat Torah peut même renforcer notre appréciation du cadeau qu'Hachem nous a fait, en nous poussant à nous efforcer d'étudier la Torah l'année à venir.
Lorsque nous dansons, nous devrions mettre toute notre énergie à montrer à Hachem et à nous-mêmes à quel point nous aimons Sa Torah.
[le message de Sim'hat Torah est que la base de notre étude de la Torah doit être la sim'ha, la joie et la fierté de pouvoir l'étudier! Merci Hachem de nous permettre ainsi de Te connaître, de nous lier davantage avec Toi pour l'éternité! ]

"De même que Hachem veut que nous croyions qu'Il nous a fait sortir d'Egypte ("Je suis Hachem ton D. qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte et de la maison d'esclavage"), de même, Il veut que nous croyions qu'Il est notre D. et qu'Il finira par rassembler Sa nation et nous délivrer".
[Smak - mitsva 1]

[en ce sens nous rappelons si souvent la sortie d'Egypte. ]

Jusqu'à Lag baOmer, l'illumination [spirituelle] dominante est celle de la sortie d'Égypte.
À partir de Lag baOmer, une lumière différente brille, une lumière associée au don de la Torah.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayétsé 31,47]

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=> L'énergie de Pessah, qui se produit le 15 Nissan, dure 33 jours ; à partir de ce moment, l'énergie de Shavouot commence à briller.