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"Ma colombe, nichée dans les fentes du rocher, au bord de la falaise, laisse-moi voir ton visage, entendre ta voix, car ta voix est douce et ton visage est beau" (Chir haChirim 2,14)

-> Le Ben Ich 'Haï (Even Chéléma) explique :
Un pauvre qui reçoit un repas gratuit cache son visage à son bienfaiteur par honte (Yérouchalmi - Orla 1:3 ; Kidouchin 36b, Tossafot).
L'âme qui va naître est semblable à un pauvre.

Avant de venir dans ce monde, l'âme se prélasse de l'éclat de la Présence divine. Mais son plaisir est gâché par la honte de recevoir ce qu'elle n'a pas mérité. Elle est gênée de regarder la Présence Divine, comme un pauvre qui est gêné de regarder son bienfaiteur en face.
Hachem envoie donc l'âme dans ce monde pour "gagner" sa récompense éternelle en luttant contre le mauvais penchant.
En rentrant chez elle, elle jouira alors sans honte de l'éclat de la Présence divine.

Hachem dit à l'âme : "Ma colombe, tu es venue dans ce monde, qui est aussi inhospitalier et inconfortable pour toi que de faire ton nid "dans les fentes du rocher (ou) au bord de la falaise".
Le but est que, lorsque vous retournerez chez vous, vous n'ayez pas honte de Me regarder et de "Me laisser voir votre visage".
C'est pourquoi, tant que vous êtes dans ce monde, ne cherchez pas le repos et la détente, mais "faites-Moi entendre votre voix". Élevez-la sans cesse dans l'étude de la Torah, jour et nuit.
"Car si ta voix est douce" dans l'étude de la Torah en ce monde, "ton visage (sera) beau" pour Moi dans le monde à venir.

Un grand incendie s'est déclaré dans la ville de Gour, causant des dégâts et des pertes dans de nombreuses maisons. Une fois l'incendie éteint, une enquête a été lancée pour en déterminer la cause, et il s'est avéré que quelqu'un avait négligemment jeté une cigarette allumée dans les bois.

Le 'Hidouché haRim a réagi à ces conclusions avec beaucoup d'émotion :
"Si une minuscule cigarette, jetée par une personne négligente, peut causer une telle destruction, nous savons que "mida tova mérouba", les forces positives sont toujours beaucoup plus grandes.
Imaginez tout le bien que peut faire un seul juif, une seule personne qui veut vraiment le bien!"

Chaque juif a une étincelle de grâce (nékoudat 'hén) du Créateur, un domaine dans lequel il trouve grâce/faveur auprès d'Hachem, qu'il est le seul à avoir.
Et si une personne pense qu'elle est consciente de ce qui la rend unique aux yeux d'Hachem, elle a tort.
En effet, l'être humain ne peut voir que ce qui est visible à l'œil, et seul Hachem voit ce qui se trouve dans le cœur.
['Hidouché haRim]

L’amour et la crainte de D.

+ L'amour et la crainte de D. :

"Et Moché monta vers Hachem, et D. l'appela du haut de la montagne, et lui dit : Ainsi tu parleras à la maison de Yaakov, et tu diras aux Bné Israël" (Yitro 19,3)

-> Le Ohr ha'Haïm commente :
"Ainsi tu parleras à la maison de Yaakov et tu diras aux enfants d'Israël" :
Pourquoi y a-t-il 2 sortes de langages? (tu parleras [ko tomar], tu diras [taguèd]).
Il faut dire que : quelque chose est établi dans la connaissance de D., que le Maître du monde, D. d'Israël, son désir de faire le bien est plus fort encore que celui qui désire recevoir ce bien.
Et cela afin de nous faire savoir combien D. est bon, et plus encore envers les Bné Israël. Il fait donc en sorte d'augmenter notre salaire et les bienfaits qu'Il veut nous donner. Cela est son désir!

Par ailleurs, Hachem a dévoilé que la récompense de celui qui réalise la Torah et Ses mitsvot, par crainte, est 2 fois moins grande que celui qui le fait par amour.
Ainsi, un verset parlant [de celui servant D. par la crainte], il est écrit : "son salaire sera pour mille générations" (Réé 7,9).
Dans un autre [celui qui le sert par amour] il est écrit : "il sera pour des milliers de générations" (Yitro 20,6).

Cependant, servir Hachem par amour uniquement, peut avoir un effet indésirable, car cela ne lui permettra pas de se préserver à tout jamais de ne pas transgresser, ne serait-ce que passagèrement un des interdits de la Torah.
En argumentant dans son esprit, que du fait que je suis proche de D. de par mon service, et de par Son amour qu'Il a pour nous, Il ne me punira pas, si je viens à transgresser une des paroles de Torah.
Comme deux personnes qui sont familières et de ce fait ne savent pas mettre de distance quand il le faut et parfois même ils font des choses qui peuvent déplaire à son prochain.

C'est pourquoi, au moment du Don de la Torah, D. a voulu qu'il soit bénéfique uniquement pour nous et a mis devant nous deux chemins : l'un dans lequel Il dit des paroles d'amour et d'affection envers nous.
Et il y aura une bonne finalité pour celui qui la fera par amour : son salaire sera double!

Mais il y a aussi un autre côté qu'il faut voir. Celui qui ne le fera que par amour, il lui arrivera parfois de ne pas bien faire attention et à transgresser une certaine partie de la Torah, chose qui ne peut arriver si l'homme reçoit la Torah avec la crainte comme il se doit.
L'habitude de celui qui craint D. est d'avoir toujours cette peur de ne pas enfreindre une des paroles de son Maître, il se trouve toujours préservé dans le chemin de l'Arbre de la vie.
Cet autre chemin est de parler avec rigueur, de dire des paroles dures, et cela sera mieux car alors jamais on n'en viendra à enfreindre les ordonnances de la Torah, seulement la récompense, le salaire sera de moitié, par rapport à celui qui le fait par amour.

=> Pour cela, Hachem nous a ordonnés 2 manières d'accomplir les mitsvot : une par amour et l'autre par la crainte et la peur de notre Maître.
[à l'image de : avinou (notre Père) et Malkénou (notre Maître).]

Il a employé ces 2 langages dans le même sujet :
- "ainsi tu parleras (ko tomar) à la maison de Yaakov" = "parleras" c'est un verbe qui indique qu'il faudra leur dire des paroles tendres qui réveilleront en eux le service Divin par Amour ;
- "et tu diras (taguèd) aux Bné Israël" = "diras" indique des paroles dures, qui réveilleront en eux la peur et la crainte Divine.
Les 2 réunis sont indispensables à l'application de la Torah. Chaque membre d'Israël devra acquérir ces 2 vertus : l'amour et la crainte.

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-> La crainte est comparée à une épice que l'on rajoute mesurément à un mets, afin d'améliorer son goût, afin qu'un homme ne vienne pas à trébucher à un moment dans une des mitsvot car le principal service Divin que D.attend de nous est celui fait par amour pour Lui et non pas par crainte.
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Yitro 19,6]

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-> Le Ohr ha'Haï (A'haré Mot 18,4-5) écrit :
Il y a 2 manières de servir Hachem : en servant Hachem par la crainte et en Le servant par amour.
Comme je l'ai écrit par ailleurs (cf ci-dessus) que le salaire de celui qui sert par crainte est pour mille générations (Devarim 7,9) et celui qui le sert par amour pour des milliers de générations (Chemot 20, 6).

La crainte de Dieu doit toujours précéder l'amour afin de ne pas trébucher. C'est ce que le verset (A'haré Mot 18,4) nous enseigne "Je suis Hachem votre D." qui représente les deux attributs de D., Elohim = D. de rigueur ; Hachem = D. de miséricorde.

Et dans le verset (A'haré Mot 18,5), qui parle de celui qui le sert par amour uniquement, il est écrit "Je suis Hachem" (D. de bonté) et le deuxième attribut du D. de justice n'est pas mentionné.
Afin de stimuler l'homme à Le servir uniquement par amour et à ne garder Ses lois que par amour du bon qu'il y a dans les mitsvot. Cette bonne volonté poussent l'homme à aimer la parole divine et à la suivre même s'il n'y avait de punition pour celui qui la transgresse.

Le verset continue et écrit et il vivra grâce à eux. C'est-à-dire que celui qui sert Hachem par amour sera récompensé de bonté matérielle dans ce monde indépendamment de ce qui lui est réservé dans le monde éternel.
Par contre celui qui sert par crainte aura sa récompense uniquement dans le monde supérieur.
C'est ce que le verset 4 écrit d'aller avec eux, dans les mondes supérieurs.

La crainte d’Hachem (selon le Ben Ich ‘Haï)

+++ La crainte d'Hachem (selon le Ben Ich 'Haï) :

+ "Que la crainte du ciel soit sur vous" (Pirké Avot 1,3)

=> Pourquoi utilise-t-on couramment l'expression "crainte du ciel" (yirat chamayim) plutôt que "crainte de D. (yirat Hachem)"?

Dans nos prières, nous disons : "Que Celui qui fait la paix dans Ses cieux fasse la paix avec nous ...".
Nos Sages se sont interrogés : Y a-t-il des dissensions dans les cieux qui nécessitent un rétablissement de la paix?
Ils ont répondu : D. a décrété que l'eau et le feu se mélangent pour former les cieux (guémara Haguiga 12a). Par nature, le feu et l'eau se détruisent mutuellement ; le feu évapore l'eau et l'eau éteint le feu.
Afin d'accomplir le décret d'Hachem, le feu et l'eau ont surmonté leur nature pour demeurer ensemble en paix dans les cieux.

L'expression "crainte du ciel" signifie le type de crainte qui existe au ciel : aller à l'encontre de sa nature pour faire la volonté de D.
Tout comme le feu et l'eau vont à l'encontre de leur nature pour coexister harmonieusement au paradis, nous devons nous éloigner du mal et de la violence et faire le bien, même si cela va à l'encontre de notre nature et de nos inclinations personnelles.
[...]

Les vêtements extérieurs sont toujours visibles, mais les portefeuilles restent dans les poches jusqu'à ce qu'il faille faire des paiements.
Pour certaines personnes, la crainte du ciel est comme un portefeuille ; elle reste cachée jusqu'à ce qu'elles commettent un péché, moment où la crainte du châtiment est éveillée et les pousse à se repentir.
Il est plus souhaitable que la crainte du ciel soit manifeste à tout moment, comme un vêtement qui est toujours "sur vous". C'est ainsi que Rabbi Méïr a déclaré que l'étude de la Torah "habille [l'apprenant] d'humilité et de crainte" et le prépare ainsi à être juste, honnête et fidèle (Pirké Avot 6,1).
[Ben Ich 'Haï - 'Hasdé Avot]

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-> Comment est le vêtement d'un érudit en Torah? Son corps n'est pas vu en dessous. [guémara Baba Batra 57b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) nous explique :
Le vêtement fait référence à la crainte du ciel, que l'on appelle vêtement : "Il l'habille d'humilité et de crainte" (Pirké Avot 6,1).
Le corps abrite les forces des désirs physiques et matériels. La crainte, qui est le vêtement, doit dominer ces forces corporelles jusqu'à ce qu'elles n'apparaissent plus et qu'elles soient introuvables.

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-> Rabbi Meir a dit : Le terme "craignant D." est utilisé pour décrire Iyov (Iyov
1,8) et pour décrire Avraham (Vayéra 22,12). Tout comme la crainte de D. d'Avraham provenait de l'amour, il en va de même pour celle d’Iyov. [guémara Sota 31a]

=> Pourquoi considère-t-on comme un fait établi que la crainte de D. chez Avraham provenait de l'amour?
C'est au cours de la 10e et plus dure épreuve à laquelle D. a soumis Avraham (la ligature d'Its'hak) que D. a dit : "Maintenant, je sais que tu crains Dieu" (Vayéra 22,12).
Cette crainte (yira) est en fait une crainte de Sa majesté, qui se développe à partir d'un puissant amour de D.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

[ainsi, idéalement notre crainte d'Hachem doit reposer sur beaucoup d'amour d'Hachem. En ce sens, c'est une dynamique épanouissante dans la joie et l'espoir, plutôt que l'inverse.
D'une certaine façon, on a : "Avinou Malkénou" (notre Père, notre Roi) = d'un côté on a tout l'amour et la proximité d'une relation avec un père aimant, mais d'un autre côté on doit ensuite y ajouter ce qu'implique de servir LE Roi (crainte révérencielle + admiration et fierté d'avoir l'honneur d'être au servir d'un Maître aussi énorme, c'est le boss des boss!).
Ces 2 éléments sont comme les jambes/ailes d'un juif pour évoluer dans sa relation avec Hachem (ce monde est comme une salle de musculation où l'on renforce notre lien de proximité avec D. en faisant ou ne faisant pas des choses, face à l'opposition de notre nature et du monde extérieur).]

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+ Les 2 niveaux de crainte du Ciel :

-> Hachem n'a rien d'autre dans son trésor, si ce n'est le trésor de la crainte du ciel.
[guémara Béra'hot 33b]

-> "Tout est entre les mains du ciel, sauf la crainte du ciel" (guémara Béra'hot 33b).
Tout ce qui se passe dans le monde est décrété ; tous les décrets quittent le trésor de D. du potentiel et sont actualisés dans le monde.
Seule la crainte reste en arrière, cachée dans le trésor de D. ; elle ne sort pas comme un décret.
[...]
Il existe 2 types de crainte (yira) : à un niveau bas, c'est la crainte du châtiment, et à un niveau élevé, c'est la crainte de la majesté d'Hachem, car Il est le souverain de l'univers et la racine de tous les mondes.
Le niveau élevé est appelé "crainte du ciel" parce qu'il s'agit de la crainte (yira) que l'on trouve parmi les armées célestes.
"Hachem n'a rien d'autre dans son trésor que le trésor de la crainte du ciel" = Hachem n'a dans son trésor que le type élevé de la yira.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

-> "Faire monter une flamme continuellement" (Emor 24,2) = pour que la flamme monte d'elle-même, et non par l'intermédiaire de quelque chose d'autre. [guémara Shabbath 21a]

La flamme fait allusion à la crainte (yira), dont il existe 2 types.
Il y a la crainte externe, la peur du châtiment, qui dépend des avantages qu'une personne souhaite obtenir ou des problèmes qu'elle souhaite éviter.
Et il y a la crainte interne, la crainte de la majesté divine, qui est indépendante des intérêts personnels.
La guémara dit que la flamme doit s'élever d'elle-même, c'est-à-dire que notre yira doit être la crainte de la majesté divine, qui est indépendante de l'intérêt personnel. Et cette flamme doit être permanente.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

-> "Qu'est-ce que Hachem, ton D., te demande? Seulement de craindre Hachem ton D." (Ekev 10,12) ... La crainte [de Dieu] était une petite chose pour notre maître Moché. [guémara Béra'hot 33b]

La crainte qui est "une petite chose" est la crainte (yira) inférieure, la crainte qui découle de la préoccupation de la punition ou de la récompense, par opposition à la crainte (yira) supérieure, la crainte de Sa gloire. Cette crainte inférieure n'était rien pour Moché.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

-> Moché est monté dans un nuage, a été couvert par un nuage et a été sanctifié par un nuage. [guémara Yoma 4a]

Moché a atteint la forme supérieure de crainte (yira) qui n'est pas une réaction à une punition ou même à une récompense, mais à la souveraineté de D. sur tout. Plus Moché percevait la majesté et la gloire de D., plus il en était émerveillé.
Les nuages du ciel font allusion à la crainte de la gloire divine. Moché est "monté dans un nuage", c'est-à-dire qu'il a été émerveillé par la gloire de D., et c'est pour cela que Moché est loué.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> Si Israël est méritant, [le machia'h] viendra sur les nuages du ciel. S'il n'est pas méritant, [il sera un pauvre monté sur un âne. [guémara Sanhédrin 98a]

-> Le machia'h vient par la perfection de la crainte (yira) d'Israël, et la façon dont il vient dépend du type de crainte d'Israël.
Si Israël est méritoire, "il viendra avec les nuages du ciel", c'est-à-dire qu'il viendra parce qu'Israël percevra la grandeur de D. et sera rempli de crainte.
Si Israël n'est pas méritoire, le machia'h sera un pauvre homme monté sur un âne. Le mot hébreu pour âne ('hamor) est lié à 'homer (la matière).
Cela reflétera le fait qu'Israël a une crainte inférieure, qui découle des besoins matériels d'une personne.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> À la mort de rabbi Yéhouda haNassi, l'humilité et la peur du péché ont cessé.
[guémara Sotah 49a]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) explique :
Le Alchikh haKadoch explique le verset "Vous le craindrez" (Réé 13,5) comme faisant référence à la crainte de la faute ; nous ne devons pas nous fier à nous-mêmes, mais toujours être sur nos gardes face à l'inclination du mal.

Les juifs d'autrefois ne se fiaient jamais à leur droiture ; ils craignaient toujours de succomber au péché. Même notre patriarche Yaakov craignait de perdre la protection de D. en péchant (guémara Béra'hot 4a), et le grand Tanna Rabbi Tarfon annonçait : "Veillez sur moi [de peur que je ne sois seul] avec ma belle-fille [et que j'en vienne à fauter]" (guémara Kidouchin 81b).

[ainsi, on voit qu'une part de la crainte d'Hachem doit également se ressentir dans notre crainte d'en venir à fauter, c'est-à-dire à ne pas "trahir", ne pas être en accord avec la volonté de D. ]

-> A ce sujet, le Ben Ich 'Haï ('Haïm véhaShalom) écrit aussi :
Il semblerait que le simple fait d'éprouver de la crainte ne puisse pas être considéré comme un service à D., car aucune action n'est accomplie. En réalité, cependant, si la peur de la faute s'éveille dans le cœur d'une personne, qu'elle soit anxieuse à l'idée qu'elle pourrait commettre un péché ou qu'elle soit en train de fauter à ce moment précis sans s'en rendre compte, cet éveil de la peur dans le cœur est considéré comme une action.
Le verset : "Servez Hachem avec crainte" (ivdou ét Hachem béyir'a - Téhilim 2,11) signifie donc : "Servez Hachem en permanence, avec la crainte qui monte dans vos cœurs à chaque instant".

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-> Qui peut se rendre compte des ses erreurs? Laisse-moi [Hachem] indemne des [fautes] cachées.(Téhilim 19,13)

=> Si tout est entre les mains du ciel, sauf la crainte du ciel, comment le roi David a-t-il pu prier pour être sauvé de la faute?

Certes, pour préserver la liberté de choix de l'homme et rendre possible la récompense et le châtiment, D. ne sauve pas une personne du mauvais penchant lorsqu'il la pousse à commettre une faute connue.
Mais il arrive que le mauvais penchant essaie de convaincre une personne qu'une certaine action n'est pas une faute ; il peut même essayer de prétendre qu'il s'agit d'une mitsva!
C'est de ce type de mauvais penchant que D. nous sauve.

Le roi David a donc prié pour être sauvé d'une situation dans laquelle le mauvais penchant l'embrouillait, de sorte qu'il ne voyait pas clairement qu'il s'agissait d'une faute.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - guémara Sotah 34b]

L'orgueil, les paroles en vain, les envies primaires et la tristesse sont les 4 fondements des dommages causés par la partie mauvaise de l'homme.
A l'inverse, il y a aussi 4 fondements positifs à l'intérieur de l'homme qui se traduisent par : l'humilité, le silence, le rejet des plaisirs corporels qui sont vains et la joie qui doit être constamment présente en l'homme.
[rabbi Shalom Sharabi - נהר שלום]

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[ainsi la tristesse fait partie des 4 sources de dommages du monde, d'où l'importance de toujours être dans la joie! ]

L'âme de l'homme vit éternellement, tandis que le corps physique meurt.
Les réchaïm sont donc appelés morts, parce qu'ils se livrent uniquement aux intérêts du corps, tandis que les justes sont vivants avec les objectifs de l'âme.
Il faut être attentif à ne pas laisser son attention sur le corps empêcher ses yeux de voir son âme.
[Sfat Emet]

Donner de la vie à son âme

+ Dans le cœur de chaque juif, réside une âme pure dont le seul désir est d'accomplir la volonté divine de toutes ses forces ... l'âme est formée de nombreuses couches, dont certaines peuvent être influencées [négativement par l'entourage, nos actions, ... ] ... néanmoins au plus profond de son être, l'âme reste toujours intacte et pure ...

L'homme dispose de plusieurs moyens pour parvenir à activer son âme, et un des moyens principaux nécessite 2 conditions : prendre conscience de l'intensité du bien qui se trouve en nous et et du potentiel que nous détenons [tous] pour atteindre des niveaux élevés dans le service d'Hachem ; et réaliser l'immense influence de chaque, action, chaque parole, chaque pensée ou chaque désir positif.

Chaque juif doit savoir que s'il était pleinement conscient de l'intensité de ces 2 puissances, il aurait la force de résister à toutes les tentations et de servir Hachem nuit et jour, et il est même possible que la notion d'échec disparaitrait complètement. Certes, ces hauts niveaux sont généralement au-delà de nos capacités. Néanmoins, plus notre conscience y sera éveillée, plus notre enthousiasme et notre force pour le service d'Hachem iront en augmentant.
[rav Yaakov Ades]

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-> Chacun ressent, et parfois même, comprend que son âme est bien plus profonde qu'il ne le saisit. Cependant, puisqu'il ne comprend pas clairement toutes ses facettes, il ne parvient pas à s'y attacher.
Lorsque l'homme n'est pas lié à la grandeur de son âme, celle-ci se gaspille et est remplacée par une sensation de vide et de manque dont il est impossible de se libérer.
Ainsi, le seul moyen d'échapper à de tels sentiments est de mieux comprendre la profondeur de l'âme et de s'y attacher ...

L'homme est composé d'un corps et d'une âme. Le corps est la partie visible, accessible à tous ; mais que représente l'âme?
On peut la comparer aux rayons du soleil : si on intercale une planche dans leur trajectoire, ils cessent d'être vus au-delà de celle-ci. Puisqu'ils ne sont qu'une prolongation du soleil, ils cessent d'exister au cas où cette source d'énergie en vient à disparaître.
Le Ram'hal (dans sonAdir baMarom) explique qu'il en est de même pour l'âme : toute son essence est un flux spirituel émanant d'Huchem ; elle est donc entièrement spirituelle, sans que l'intelligence physique ne puisse la saisir.

L'inclination au mal qui semble exister dans l'âme paraît donc étonnante : en effet, ce flux d'origine divine ne devrait-il pas être entièrement positif?
En réalité, le mauvais penchant de l'homme ne provient pas de son âme, mais des forces spirituelles négatives qui l'accompagnent et qui risquent de la séduire. L'âme elle-même reste toujours pure et ne comporte aucun aspect négatif.
[rav Yaakov Ades]

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+ La lumière spirituelle, une nécessité pour l'âme :

-> L'homme doit obligatoirement s'alimenter, et ce n'est pas seulement son corps qui a besoin de nourriture ; son âme aussi nécessite une "nourriture spirituelle" sans laquelle elle souffre de faim. Et si cette situation de manque persiste, l'homme finira par se trouver en détresse psychologique ...

Le seul moyen d'être véritablement heureux est d'alimenter l'âme. Quelle est donc sa nourriture?
Le roi David répond à cette question dans le Téhilim (42) : "Comme le cerf aspire aux cours d'eau, mon âme aspire à Toi, Hachem. Mon âme a soif d'Hachem, du D. vivant. Quand viendrai-je et pourrai-je voir la face d'Hachem?"
La nourriture de l'âme est la lumière spirituelle d'origine divine, et tant qu'elle en est privée, elle est comparable à un cerf assoiffé qui parcourt le désert à la recherche d'une source d'eau pure.
[rav Yaakov Ades]

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+ Les moyens d'illuminer l'âme :

=> Comment obtenir la lumière divine si indispensable à l'âme?
La réponse à cette question se divise en 2 parties, qui sont en réalité complémentaires.

1°/ La première façon est d'établir une relation spirituelle avec Hachem en Lui parlant, comme l'a fait le roi David dans le Livre des Téhilim, riche en supplications et en louanges à Hachem qui expriment une véritable effusion lyrique.
2°/ La deuxième façon est de forger un lien avec la Torah qu'Hachem a transmise au peuple juif, parce que la Torah n'est pas seulement un recueil de sagesse et qu'elle renferme également une lumière spirituelle dont celui qui s'y attache peut bénéficier.

Cet attachement à la Torah se fait sur 2 niveaux, également complémentaires : l'étude et la pratique. Chaque instant consacré à la Torah, que ce soit en l'étudiant ou en accomplissant l'un de ses commandements, imprègne l'âme d'une lumière divine.
[...]

Puisque l'âme se trouve dans ce monde, dans l'écran formé par le corps, elle est comme anesthésiée et ne ressent pas intégralement la lumière divine. Ce n'est qu'après la mort, lorsque l'âme quittera le corps, qu'elle bénéficiera pleinement de la lumière sublime créée par chaque mitsva effectuée au cours de la vie et qu'elle souffrira cruellement des blessures causées par chaque péché.
[...]

Lorsqu'une personne décide d'étudier la Torah ou d'accomplir une mitsva, si elle se concentre auparavant et médite la puissance infinie d'Hachem, le Créateur du monde qui le maintient à tout instant ; si elle prend conscience que cette étude ou bonne action sera le "conduit" spirituel qui permettra à son âme de s'associer à Hachem et grâce auquel elle jouira de l'abondance et de la lumière divines, alors les étincelles seront rapidement perçues par son âme de manière très concrète.
[rav Yaakov Ades]

La crainte d’Hachem

"La vraie peur d'Hachem remplit une personne de vitalité"
[Gaon de Vilna]

-> Le rav Avigdor Miller disait que beaucoup de gens comprennent à tort que la crainte du Ciel (yirat chamayim) comme une peur, mais en réalité c'est une prise de conscience d'Hachem, que le grand et impressionnant Roi veille sur nous et se soucie personnellement de nous.

-> Le mot "yira" (crainte) a les mêmes lettres que le mot "réiya".
"Yira" signifie à la fois "la crainte", mais aussi "la vue".
Le mot "réiya" peut signifier "vision", et aussi "bien-aimé".
Ainsi, la "yirat chamayim" signifie voir la Présence d'Hachem, vivre comme si Hachem était toujours à nos côtés.

-> Le rav Avigdor Miller a dit un jour : si vous voulez faire bon usage de votre temps lorsque vous êtes assis dans le bus ou dans le métro, ou bien lorsque vous déjeunez, essayez de pratiquer la pensée qu'Hachem est en train de vous regarder. Si c'est difficile, imaginez simplement qu'il y a une fissure dans le mur et qu'Il regarde à travers. Si la fenêtre est ouverte, vous pouvez imaginer qu'Il regarde à travers la fenêtre car c'est très certainement le cas.
[en ce sens, le roi David dit : "Je mets constamment Hachem devant moi" (shiviti Hachem lénegdi tamid - Téhilim 16,8). ]

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-> La meilleure façon d'éliminer la souffrance est de se connecter constamment à Hachem.
[Ohr Létsion - Yissourim]

-> En nous liant à l'esprit infini d'Hachem, nous réalisons à quel point nos insuffisances imaginées sont illusoires. L'essence de la foi est de savoir que notre réalité intérieure est vraiment infinie, sans limite.
[Sfat Emet]

-> Tout le monde doit comprendre la grandeur d'Hachem.
['Hafets 'Haïm]

-> Lorsqu'une personne aborde l'accomplissement des mitsvot avec joie, conscient de la présence d'Hachem, elle ne succombera pas aux distractions du yétser ara.
[Malbim -Téhilim 27,1]

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-> Lorsque l'Alter de Kelm était confronté à un test ou à un dilemme spirituel, il s'imaginait lui-même se tenant debout devant son rabbi, le rav Israël Salanter.
Le rav 'Haïm Friedlander demande : pourquoi il ne s'est pas visualisé directement debout devant Hachem?
Il explique qu'il est beaucoup plus difficile de s'imaginer en présence du Créateur que devant le rabbi qu'on connait si bien.

[Hachem peut renvoyer à une notion abstraite, ce qui fait qu'en passant par un intermédiaire (son rav qu'on admire spirituellement), alors cela permet d'avoir aussi une partie concrète de notre crainte de D.]

La grandeur de chaque juif

+ La grandeur de chaque juif :

-> "Les juifs sont plus chers [aux yeux] d'Hachem que les anges de service"
['havivim Israël lifné Hachem yoter mimamla'hé acharét - guémara 'Houlin 91b]

-> Le Ohr ha'Haïm (Emor 22,12) écrit que la source de l'âme du juif est beaucoup plus élevée que celles des anges de service.

[ ainsi, lorsqu'un juif se purifie, il s'élève à des niveaux de sainteté qui lui confèrent le pouvoir de dominer les anges de service et ceci représente le but ultime d'Israël, comme nous l'ont enseigné nos Sages : "A l'avenir, les justes seront plus proches du Créateur que les anges de service" (guémara Yérouchlami Shabbath פ"ו ה"ט). ]

-> C'est la raison pour laquelle Rabbi Na'hman de Breslev (Likouté Moharan) nous avertit que cette élévation suscite une très grande jalousie de la part des anges envers l'homme. Ainsi, nous avons le devoir de nous protéger, et il n'y a qu'une seule possibilité : nous rattacher à toutes les âmes d'Israël.

On trouve un exemple de cela dans la guémara (Shabbath 88b) :
"au moment où Moché s'est élevé dans les hauteurs pour recevoir la Torah, les anges de service dirent à Hachem : Maître du monde, qu'est-ce que cet être humain fait parmi nous? Hachem leur répondit : Il est venu recevoir la Torah.
Les anges de service rétorquèrent : ce trésor précieux est caché depuis 974 générations avant la création du monde et Tu souhaites la donner à un être de chair de sang? Qu'est-ce donc que l'homme pour que Tu t'en souviennes? Le fils d'Adam pour que Tu le protèges ? (Téhilim 8,5) Laisse la Torah parmi nous dans le ciel.
Hachem dit à Moché : donne-leur une réponse. Moché lui répondit : Maître de l'univers, j'ai peur! Peut-être vont-ils me brûler avec le souffle de leur bouche.
Hachem lui dit : attrape Mon Trône de gloire et répond leur".

=> A ce moment où les anges "jalousent" la supériorité de sainteté des juifs, Moché saisit le Trône de Gloire où se trouvent toutes les âmes d'Israël, s'unissant aux autres âmes des juifs.
On apprend de là l'importance de privilégier l'unité entre nous, car cela est notre protection et notre source de bénédiction.
[Hachem n'a pu donner la Torah (le plus grand trésor) qu'à partir du moment où tous les juifs étaient unis "comme un seul homme"]
Ainsi, on apprend de là le niveau spirituel énorme de chaque juif, et la nécessité de préserver le shalom.

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-> "Il (Hachem) insuffla dans ses narines une âme de vie (néchama)" (Béréchit 2,7)
Il est expliqué dans le Zohar Hakadoch : Celui qui a insufflé, c'est une partie de Lui-même qu'Il a insufflé. Ainsi, D. donna une "partie de Lui-même" et l'insuffla dans le corps de l'homme pour le créer. Tel est le fondement de l'âme : une étincelle divine qui donne la vie.

-> Cependant, il faut savoir que l'âme vivante qu'a insufflée le Créateur à Adam Harichon ne fut attribuée qu'aux enfants d'Israël, qui sont appelés "les enfants d'Hachem", comme il est écrit : "vous êtes des enfants pour Hachem votre D." (Réé 14,1), tandis que les autres peuples de la terre ne reçurent pas l'âme provenant de la source de sainteté de "la bouche de D.", comme cela est rapporté dans le Zohar ('Hadach Béréchit 14a) :
"Les Sages ont enseigné : Chaque jour une voix céleste proclame : Réveillez-vous Mes enfants de sainteté issus des mondes supérieurs et accomplissez le service pour votre Maître Qui vous a distingué du reste des peuples. Il vous a attribué une sainte néchama qui provient du Trône de Sa gloire.
Rabbi Yoda a demandé : s'il en est ainsi, d'où provient l'âme des autres peuples?
Rabbi Éléazar de répondre : il est écrit : "Il insuffla dans ses narines une âme de vie". Il s'agit de la sainte néchama qui provient du Trône Céleste du Roi suprême.
Parallèlement, il est également écrit : "et Adam devint une âme vivante". Qu'est-ce qu'une âme vivante?

Rabbi Eléazar répond : il s'agit de la force qui fut transmise aux animaux domestiques, aux animaux des champs, aux poissons qui furent créés à partir de la terre, comme il est écrit : "que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce".
Ainsi, lorsque le juif faute, il redevient "une âme vivante" comme les âmes de tous les autres peuples.
Rabbi Its'hak a enseigné : "La Torah se plaignit de l'homme et elle déclara : Hachem a créé l'homme et lui a insufflé une âme sainte pour qu'il puisse accéder à la vie dans le monde futur, tandis que l'homme à cause de ses fautes retourne au niveau "d'âme vivante" qui provient de la terre, c'est-à-dire redescend au niveau de l'animal."

-> Pour comprendre ce passage du Zohar Hakadoch, apportons les paroles du Arizal (Likouté Torah Téhilim 32) qui nous éclaire :
"Lorsque Hachem créa Adam Harichon, seules les âmes d'Israël demeuraient en lui et s'il n'avait pas fauté, les peuples de la terre n'auraient jamais existés. En effet, ce n'est qu'après la faute avec l'arbre de la connaissance que se mélangèrent en lui une multitude d'âmes appartenant aux nations du monde et c'est le sens des paroles du Talmud lorsqu'il désigne les âmes d'Israël :
"Vous êtes Adam" tandis que les nations ne sont pas appelées "Adam" (guémara Yébamot 61a) = car seules les âmes d'Israël étaient incluses à l'intérieur d'Adam Harichon à l'origine."

-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm - 1,15) écrit :
"La raison pour laquelle l'âme est appelée néchama est qu'elle provient du mot néchima, qui signifie la respiration. Ne viens pas croire qu'il s'agisse de la respiration de l'homme, mais si l'on peut s'exprimer ainsi, de l'expiration de la Bouche d'Hachem, comme il est écrit : "Il insuffla dans Ses narines une âme de vie".

-> Bien que le Maître de l'univers lui ait insufflé "une âme de vie", les âmes des nations pénétrèrent à l'intérieur d'Adam Harichon après avoir consommé de l'arbre de la connaissance du bien et du mal et c'est ainsi qu'il devint "une âme vivante" ne provenant plus du Souffle divin mais de la terre comme tous les êtres vivants.
[Tsor ha'Haïm - Bamidbar]

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-> Le verset "ki 'hélek Hachem amo" (Haazinou 32,9) peut être traduit par : "le peuple de D. est une part de Lui-même (Hachem)".

Le Or Ha'haim (Nitsavim 29,19) écrit : "Sache que les âmes du peuple juif ont leur racine dans la sainteté sous les cieux, comme dans le sens mystique du verset : "Les cieux sont Mon Trône" (Yéchayahou 66,1) et leurs âmes sont gravées de sous le Trône de Gloire."

Selon le midrach Hanéélam (Vavéra 113a) : "Le Trône de Gloire ... existait avant tout et D. prit du Trône de Gloire la néchama pure pour éclairer le corps (du juif)."

-> "Hachem, la Torah et le peuple juif sont un" (Zohar - A'haré Mot 73a)
-> Hachem a commandé à Moché : "Ils Me feront un sanctuaire et Je résiderai parmi eux" (25,8). Selon le Alchikh haKadoch cela signifie : "à l'intérieur de chacun d'eux".
[ainsi une différence entre un juif est un non-juif est qu'un juif est un lieu de résidence pour Hachem! ]

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-> Le Gaon de Vilna (יהל אור - Béréchit 28, amoud 238) dit que la néchama d'un juif est fait d'un matériel différent de celui d'un non-juif.
Alors que l'âme d'un non-juif vient du Chamayim (Ciel), l'âme d'un juif trouve son origine dans l'olam haatsilout, le plus élevé de tous les mondes, où réside la Chékhina elle-même.

[ issu du dvar Torah : http://todahm.com/2022/03/17/une-vie-pleine-de-sens-dans-un-environnement-non-juif ]

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-> L'âme du juif émane de la source de vie située sous le Trône de Gloire. Elle s'appelle l'âme de Vie (nichmat 'haïm) et elle entre en l'homme lorsqu'il atteint l'âge de 13 ans, car à cet âge-là il mérite d'acquérir la Torah.
Cette âme lui vient car grâce à elle, il est disposé à étudier la Torah et à en comprendre les mystères.
Jusqu'à 13 ans, il n'a en lui que l'âme appelé l'âme vivante (néfech 'haya) qui lui donne la faculté de parler.
Les nations elles aussi ne possèdent que l'âme vivante car elles n'ont pas voulu accepter la Torah.
[ Méam Loez - Vaét'hanan 4,7-8]

[issu du dvar Torah : http://todahm.com/2022/09/20/les-privileges-que-d-a-accorde-aux-juifs ]

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-> Tout juif est considéré comme un tsadik, par le simple fait qu'au fond de lui-même, il désire faire ce qu'il faut aux yeux d'Hachem.
['Hafets 'Haïm - intro Séfer Chmirat haLachon]