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"Celui qui préserve son regard d'un spectacle indécent mérite d'accueillir la face de la Présence Divine"
[midrach Vayikra rabba 23,13]

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-> Rabbénou Yona (Iguéret hatechouva 19,20) rapporte ce midrach, et explique qu'il provient de la succession des versets : "Il ferme les yeux pour ne pas se complaire au mal" (Yéchayahou 33,15), et ensuite il est écrit : "Tes yeux contempleront le Roi dans sa beauté" (Yéchayahou 33,17).
Ainsi, protéger ses yeux de visions interdites permet de contempler la splendeur Divine.

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-> "Ne vous égarez pas à la suite de votre coeur et de vos yeux ... afin de vous souvenir et d'accomplir tous Mes commandements, vous serez saints pour votre D." (Chéla'h Lé'ha 15,39-40)

Le Targoum Yonathan traduit en araméen : "Vous serez saints = "ce sont ceux qui sont à l'image des anges qui servent devant Hachem votre D."
[ainsi, c'est précisément grâce à ces épreuves de ne regarder que ce qui est permis, que l'homme peut se sanctifier et devenir l'égal des anges.]

"Car Hachem ton D. se déplace au sein de ton camp pour te délivrer et livrer tes ennemis dans ta main, ton camp doit être saint afin qu'Il n'y voit pas de chose indécente et qu'Il se détourne de toi" (Ki Tétsé 23,15)

-> Les Livres Saints ne ménagent pas leurs mots pour appeler à la vigilance en ce qui concerne la sainteté du peuple d'Israël et de chaque juif en particulier, car c'est d'elle que dépend la Présence Divine parmi nous.

-> Le Sfat Emet fait remarquer que la forme grammaticale employée par le verset pour exprimer qu'Hachem "se déplace" au sein du camp d'Israël est le passif. C’est comme s'il était écrit, si l'on peut dire, qu'Hachem se fait déplacer et qu'Il se fait conduire par les Bné Israël selon leur niveau de sainteté. Il leur donne ainsi la possibilité de fixer à quel niveau, où et quand Hachem se déplace avec Son peuple selon la sainteté de sa conduite.

Chaque membre d'Israël, selon sa pureté et sa sainteté, possède un aspect du machia'h.
Et l'homme doit veiller soigneusement à ne pas endommager son propre aspect du machia'h, l'essentiel étant de se préserver soi-même de la débauche, et l'on doit se garder beaucoup même de l'odeur de débauche, car ceci porte atteinte à l'aspect du machia'h qu'il possède.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan - 2e Tome - Torah 32]

Le soupir de sainteté est très précieux [même aux yeux d'Hachem], car grâce au fait que l'homme soupire parce qu'il est éloigné de la sainteté, il se sépare de cette manière de la corde d'impureté et il s'attache à celle de la pureté.
De même, lorsqu'il soupire après quelque désir vers lequel il est porté, c'est le contraire, à D. ne plaise.

Le soupir que l'homme pousse à l'égard de ses fautes ou sur sa faible compréhension, est bien meilleur que de nombreuses mortifications et jeûnes.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan - Torah 109]

Tout celui qui ne regarde pas les femmes, et à plus forte raison la femme de son prochain, le mauvais penchant n'aura pas d'emprise sur lui.
[midrach Yalkout Chimoni - Vayé'hi]

Le Zohar enseigne que tous les Dinim (les décrets sévères) dépendent des yeux et de la bouche, en s'appuyant sur les paroles de la michna (Baba Batra 131a) : "Le juge (allusion à Hachem) n'a que ce que ses yeux lui montrent (allusion à ce que l'homme contemple des siens), voulant ainsi signifier que le Jugement Céleste de l'homme dépend de la manière dont il préserve ses yeux et sa bouche.
[rapporté par le rav Elimélé'h Biderman]

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-> Une fois, Baba Salé dévoila à quelqu'un où il se trouvait à une certaine heure, si bien qu'il fut
évident pour tout le monde qu'il était animé d'un esprit prophétique.
Lorsqu'on lui demanda comment il avait pu mériter que de tels secrets lui soient dévoilés, il répondit simplement : "Lorsqu'un homme préserve son regard des visions interdites, on lui donne le mérite d’avoir des visions Célestes!"

Chaque mitsva ajoute davantage de sainteté sur une personne ... et à mesure que la sainteté grandit, la joie grandit aussi.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

Lorsqu'un animal mange de l'herbe et qu'un juif mange cet animal avec toutes les mitsvot qu'implique la préparation cashère de la viande, alors l'herbe mangée par l'animal est élevée également.
Puisque l'animal mange l'herbe, et que le juif mange l'animal dans la sainteté, par cela il fournit aussi une élévation à l'herbe. [ce n'est pas uniquement l'animal qui est élevé]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Balak]

L'esprit d'une personne est son essence, et doit être vu comme un sanctuaire.
Le contaminer par des pensées inconvenantes est similaire à placer une idole dans le Saint des saints [du Temple].
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi]

"Où est la prostituée qui se trouve entre les sources sur le chemin?" (Vayéchev 38,21)

-> Ce verset peut être expliquée d'un point de vue de moral. Les termes que l'on a traduit par "entre les sources" se disent dans la Torah : "ba'énayim" (בעינים), qui signifie littéralement : "dans les yeux".

Dès lors, ce verset peut se lire ainsi :
"Où est la prostituée?" = c'est-à-dire, où se situe la cause première et essentielle de la débauche?
A cela vient la réponse : "Elle est ''dans les yeux'' sur le chemin!" = c'est-à-dire que quand un homme laisse ses yeux regarder tout ce qui se présente devant lui sur son chemin, dans la rue, alors il renforcera par là son mauvais penchant.
C'est alors que grandira en lui le penchant de la débauche. Comme le disent nos Sages : "L’œil voit, et le cœur convoite et désire".
[le Pshvorsker Rebbe - rav Yaacov Leizer]