Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Un juif ne doit pas simplement compter ses jours, mais plutôt faire en sorte que ses jours comptent."

[Rabbi Berel Wein - lors d'une conférence sur le compte des jours du Omer]

-> Le Kli Yakar transmet cette idée (Béhar 25,8) :
"En s'occupant de la Torah et de la spiritualité, nous nous approprions les années (elles deviennent nôtres).
Cependant, si nous perdons notre temps dans de la futilité, nous n'aurons rien à montrer de nos années [de vie].
A la place de compter les jours, nous devons faire en sorte que les jours comptent."

[La période du Omer nous permet de se rendre compte à quel point la vie passe vite, et à quel point il faut s'empresser de la remplir de choses de valeur. En effet, à peine Pessa'h est terminée qu'on se retrouve à Shavouot, et sur ces 49 derniers jours comment avons-nous pu les remplir pour notre éternité?]

<--->

-> Le Collel de Sarcelles (feuillet de la communauté 5782) écrit :
L’objet le plus précieux qu’Hachem donne aux juifs est donc bien le temps. Aussi, chacun doit-il apprécier à sa juste mesure la valeur de ce cadeau, compter chaque jour que D. lui accorde, s’assurer que ce temps n’est pas perdu, mais bien empli de son juste contenu.
Chaque individu reçoit un nombre précis de jours et d’instants, celui qui est nécessaire pour mener à bien la mission qui lui est confiée.
La nature humaine veut que celui qui possède des objets précieux les compte en permanence, afin de n’en rien perdre. S’il les considère réellement comme précieux, il tiendra à chacun d’eux, y compris au plus petit.
C’est là qu’intervient la mitsva de compter les jours du Omer dans le contexte des "solennités de d'Hachem" : Compter le temps qui s’écoule afin de souligner sa valeur, son importance, la nécessité de se servir pleinement de chaque jour, de chaque instant, pour se préparer au mieux à la réception de la Torah.
C’est à ce propos que le Sfat Emet nous enseigne que les jours du Omer sont comparables à des jours de ‘Hol haMoed. En effet, ils sont encadrés par des jours de sainteté (le premier jour de Pessa’h et le premier jour de Shavouot). Plus profondément, ils sont l’expression de l’union entre le profane (‘Hol) et le spirituel (HaMoed), entre le "limité" et "l’illimité", un avant-goût des temps messianiques.

[de même que les jours du Omer se cumulent, nous devons faire en sorte que chaque journée de vie que D. nous offre soit rentabilisée au maximum, et cela en accord avec la finalité : les valeurs de la Torah.
Les juifs ont un cliché d'aimer l'argent, la matérialité, mais en réalité nous sommes des fous de biens spirituels. Nous voulons faire fructifier notre temps en mitsvot, en Torah, ... Par cela nous préparons notre mort, et nous nous permettons d'être riches éternellement, au plus proche de notre papa Hachem (le plus grand bonheur possible!).
C'est cela le Omer, le passage de la sortie d'Egypte (libération physique, naissance du peuple juif), à Shavouot (libération spirituelle [selon les Pirké Avot, plus on est soumis au joug de la Torah, plus nous sommes quelqu'un de libre]). Le Omer prolonge Pessa'h, et nous incite à investir dans le spirituel, dans l'éternel, et diminuer notre lien avec la matérialité, avec la vision non-juive de ce monde, éphémère et à court terme, qui ne nous apportera rien dans le monde à venir éternel.]

<--------------------->

+ "Vous compterez chacun, depuis le lendemain de la fête, depuis le jour où vous aurez offert l’Omer du balancement, 7 semaines, qui doivent être entières." (Emor 23,15)

-> Quand est-ce que les semaines sont entières?
Lorsque le peuple juif fait la volonté de Hachem.
[midrach Vayikra rabba 28,3]

[tu veux que tes jours comptent, alors fais confiance au Créateur du monde, et mise tout sur ce qui est le plus rentable : la volonté de D.!]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.