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"Que Hachem éclaire Sa face pour toi" (Nasso 6,25)

Rabbi Avigdor Miller de commenter :
"Etant donné que D. agit mesure pour mesure (guémara Sotah 8b), D. éclaire Sa face pour ceux qui éclairent/illuminent leur face/visage à leur prochain". (Sing, You Righteous - p291)

Selon le Sforno, la notion de "Que D. éclaire" renvoie au fait : "que D. t'éclaire afin que tu sois capable de percevoir la sagesse infinie de la Torah ... La personne jouit de la quiétude nécessaire pour s'élever au-dessus de ses besoins matériels élémentaires."

Selon Rabbi Na'hman de Breslev : Souris à la vie, et D. te donnera de véritables raisons pour sourire.

Selon le Zohar (II- 184b) : "Lorsqu'une personne offre un visage lumineux ici bas, une présence lumineuse l'éclaire d'en-haut".

-> "Rabbi Matya ben 'Harach dit : Sois le 1er à saluer tout homme" (Pirké Avot 4,15)

-> Selon la guémara (Béra'hot 17a), personne n'a devancé le salut de Rabbi Yochanan ben Zakaï, même un non juif (vendeur) au marché.

-> Les Avot déRabbi Nathan (12,3) rapportent que Aharon, le cohen gadol, utilisait le fait de saluer autrui comme un moyen d'influencer positivement autrui.
Devant l'amour d'Aharon, les personnes en venaient à penser : "Aharon me salut à chaque fois d'une manière amicale (bien que j'ai fauté). Comment oserai-je lui faire face une autre fois si je faute?"
De cette façon, Aharon empêchait les personnes de fauter.

-> Rabbi 'Haïm Mordechaï Katz (roch yéchiva de Telz) insistait souvent sur le fait que par le simple fait de dire : "Bonjour!" à autrui, on a le pouvoir d'illuminer toute la journée d'une personne qui se sent un peu abattue.

=> Combien on devrait se forcer à être joyeux, non seulement pour faire que D. nous donne des raisons réelles de l'être, mais surtout pour être des générateurs, des diffuseurs de joie.

Par le fait de saluer une personne, on lui dit : "tu es quelqu'un de bien, qui compte et qui est important à mes yeux, au point où je m'arrête pour te saluer. Par mon sourire, regarde à quel point cela me fait plaisir de te voir ... "
- La personne qui a reçu le salut va se sentir redevable, et va pour se "décharger" de sa "dette" faire de même avec autrui, enclenchant un effet domino ...
- La personne qui va faire le salut, va par le fait de donner de soi-même (être à l'origine d'un salut nécessite un effort), développer en elle de l'amour, un lien/un attachement avec autrui.

Par ailleurs, en étant aimé d'autrui, on a un pouvoir d'influencer positivement autrui, par le fait d'être un exemple à suivre (à l'image d'Aharon).

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-> Rabbi Yehuda Leib Chasman (Ohr Yohail - vol.2) dit que si on rencontre 2 personnes : une habillée de façon élégante, et une autre habillée pauvrement, et que l'on salut la personne bien habillée avec plus d'enthousiasme que la personne vêtue pauvrement, on est coupable d'un mensonge.
En effet, on ne salut pas la personne, mais ses habits.

-> La guémara (Béra'hot 6b) statue qu'une personne est obligée de répondre au salut d'une autre personne à son égard, et que le fait de ne pas le faire s'assimile à du vol (guézel shalom).

-> Rabbi Yechezkel Sarna (Daliyot Yechezkel - vol2) a dit : " Si on apprécie le fait que l'homme est créé à l'image de D., on considérait comme un privilège de pouvoir saluer ses semblables"

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