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+ Le mot Bamidbar ...

Le mot "bamidbar" (במדבר) peut se lire en 2 mots : "bam dabeir" (בם דבר - d'eux vous devrez en parler).

La guémara (Yoma 19b) commente les mots : "védibarta bam" par : tu parleras [de Torah] et non pas de paroles vaines, inutiles (dévarim bétélim).

Les lettres du : bam (בם) renvoient à la 1ere lettre :
-> du 1er mot de la Torah écrite (בְּרֵאשִׁית - Béréchit)
-> du 1er mot de la Torah orale (מאימתי - michna Béra'hot).

=> Dans nos discussions, le mot bamidbar vient nous demander de parler de Torah, qui est composée d'une partie écrite et orale, en faisant le vide autour de nous (à l'image d'un désert, vide de toute fioriture).

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"D. parla à Moché dans le désert du Sinaï" (bémidbar Sinaï - Bamidbar 1,1)

Le Sinaï est une partie du désert dans lequel ont résidé les juifs durant leur séjour de 40 ans.
Pourquoi alors la Torah ne dit-elle pas uniquement : "D. parla à Moché à Sinaï"?

Les termes : "bémidbar Sinaï" (dans le désert de Sinaï), ont une valeur numérique de : 378, qui est la même que le mot : "béshalom" (en paix).
Le 'Hida ajoute que la plupart des années, nous lisons cette paracha de Bamidbar le Shabbath précédant Shavouot. Cela est un rappel sur l'importance de chercher à augmenter l'unité et la réalisation de mitsvot envers son prochain, afin de pouvoir mériter de recevoir la Torah.

-> "Israël campa là en face de la montagne" (Yitro 19,2)
Rachi de commenter : "le verbe (camper) est au singulier, à la différence des verbes précédents, pour enseigner que la multitude des enfants d'Israël a campé comme un seul homme, animé d'un seul et même désir".

Selon le Or ha'Haïm = "[les juifs] se sont humblement soumis à la parole de D., car les paroles de la Torah ne demeurent que chez ceux qui se jugent aussi peu importants qu'un désert".

=> Un pré-requis pour recevoir la Torah est le shalom.

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