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"Pourquoi sonne-t-on ...? Pour confondre le Satan"
[guémara Roch Hachana 16a]

"La confusion du Satan" provoquée par les sonneries, c'est la confusion du Satan (yétser ara) qui est en nous.
Grâce à la peur du jugement, nous nous éveillons à la téchouva, à un repentir tellement profond que tous les désirs et les arguments de notre yétser ara s'évanouissent."

[Rav Dessler - Michtav méEliyahou]

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+ Pourquoi celui qui sonne du Shofar dit-il dans la bénédiction : Qui nous a ordonné "d'écouter le son du Shofar" et non pas "de sonner du Shofar"?

Rabbi Avraham, frère du Gaon de Vilna explique :
Le verbe "écouter" est répété 52 fois dans la Torah, comme celui de "craindre".

Ces 2 notions sont en effet liées.
La crainte constitue la clé donnant accès à la Torah comme il est écrit : "seulement de Le craindre" (Dévarim 10,12), car la crainte brise l'écorce du cœur. Il en est de même pour l'écoute.

C'est pourquoi la bénédiction est "d'écouter le son du Shofar", car le fait de l'entendre amène la crainte, nous fait trembler et brise la carapace qui enserre notre cœur.

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+ Un jour de sonnerie, ce sera pour vous (yom téroua yiyé la'hèm) :

Pessa'h et Souccot ne sont pas appelées : "jour de la matsa", "jour du loulav".
Pourquoi justement Roch Hachana est-il appelé du nom de la mitsva du jour : "un jour de sonnerie"?
Est-ce que nous sonnons du Shofar toute la journée?

Selon le Tsala'h (guémara 'Haguiga 14a), cela vient nous enseigner que toute la journée de Roch Hachana doit être pour nous "jour de sonnerie", un jour de crainte.

Le terme téroua (yom téroua) inclut 2 domaines : la mitsva du Shofar et la soumission du cœur par la téchouva.
La racine du mot téroua signifie : "briser", "écraser", comme il est dit : "téro'èm béchévèt barzel" (brise-les par un bâton de fer).

Effectivement, le son du Shofar est brisé, entrecoupé, ainsi que l'ont défini nos Sages : "des sanglots, des gémissements entrecoupés" (guémara Roch Hachana 33b).

Ainsi, lorsque la Torah appelle Roch Hachana : "yom téroua", elle nous indique en même temps que c'est le 1er des 10 jours de téchouva, car la téroua insinue à la fois les 2 aspects : la sonnerie du Shofar et la soumission du cœur.

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-> Selon Rabbi Israël Salanter (Ohr Israël, mikhtav 7), se basant sur la guémara (Roch Hachana 26a), l'homme doit s'imaginer, au moment de la sonnerie du Shofar, se trouvant à l'intérieur du Saint des saints.

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