Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Its'hak implora Hachem, en face de sa femme, car elle était stérile" (Toldot 25,21)

Nous sommes habitués à un monde dans lequel une circonstance engendre une réaction.
Ainsi, nous aurons pensé que le verset nous dise d'abord : "elle était stérile" (le problème), puis ils implorèrent Hachem (la solution).
Pourquoi l'ordre semble-t-il inversé?

Rabbénou Bé'hayé (Torah Témima) répond qu'il existe une règle : D. désire ardemment les prières des justes (guémara Yébamot 64a).

-> La guémara (Yebamot 64a) nous apprend que Rivka était stérile parce que D. prend plaisir aux prières des justes. Il sait que ceux-ci réagissent à la souffrance par des requêtes et suppliques, raison pour laquelle Il les soumet à des épreuves.

-> "Pourquoi les matriarches (Sarah, Rivka et Ra’hel) étaient-elles stériles? Parce que D. aspirait à leurs prières.
Il dit : 'Elles sont riches, elles sont belles, … Si Je leur donne [également] des enfants, elles ne prieront pas devant Moi.' "
[Midrach Tan’houma – paracha Toldot]

=> Ainsi, la cause est : Hachem veut entendre ses prières, et non : "elle était stérile" (la conséquence).
Le verset suit donc le bon ordre des choses.

[b'h, ce sujet est abordé plus en détails ci-dessous]

<-------------->

-> Le 'Hazon Ich disait aux personnes qui ont des soucis dans la vie : "C'est que D. a vraiment envie de vous entendre!"

En effet, Hachem a donné au serpent la pire des punitions : ne pas manquer de nourriture (la poussière), car par cela, il n'a plus d'occasion de se tourner vers Lui en vidant son cœur.

La vision juive est que suite à une prière, on a plus gagné à renforcer notre lien avec Hachem, que d'obtenir ce que l'on souhaitait.

-> Rabbi Yérou'ham Lévovitz (Daat 'Hochma ouMoussar) dit que c'est une grave erreur de penser que nous avons des soucis dans notre vie, et qu'ensuite seulement nous prions.
La réalité est que Hachem aime tellement entendre nos prières, qu'Il va utiliser les problèmes comme déclencheur permettant de casser, briser notre cœur vers Lui.

Le midrach (Chémot rabba 21,5) rapporte qu'une fois que D. nous a délivré d'Egypte, nous nous sommes arrêtés de crier vers Lui.
Mais Il voulait encore nous entendre!
C'est pourquoi, Il a envoyé Pharaon après nous à la Mer Rouge, afin de nous amener à crier de nouveau vers Lui, puisque c'était alors l'unique possibilité de s'en sortir.

=> Dans notre vie, même quand tout va bien, il ne faut pas se relâcher en prière, et toujours s'efforcer de vider toutes nos forces, tout notre cœur vers Hachem, car sinon, Il risque de nous envoyer des difficultés pour arriver à ce même résultat.

Il ne faut pas voir nos souffrances comme un échec (D. ne m'aime pas!), au contraire, c'est un signe certain que Hachem tient à toi!

D. donne des combats dans la vie, en fonction des capacités de chacun.
Traverser des difficultés, c'est signe que nous sommes un soldat de grande valeur!

<------------------------------------------------>

-> "Its'hak implora Hachem, en face de sa femme, car elle était stérile" (Toldot 25,21)

"Nos Sages nous apprennent un principe fondamental (guémara Baba Kama 92a) : "Celui qui prie pour autrui tout en ayant besoin de la même chose est exaucé en premier".

Selon le Maguid de Doubno, le fait de prier pour son prochain possède un autre avantage : celui d'être plus bavard, de tout oser dire à Hachem, car on le fait dans le cadre d'un acte de bonté, d'amour d'autrui, et non que pour soi-même.

Rachi commente (Yits‘haq implora) : "[Le verbe est à la forme active]. Il a multiplié sa prière avec insistance."

=> Its'hak se met en face de sa femme (il se met à sa place afin de ressentir pleinement ses besoins), multiplie sa prière avec insistance (implora) pour autrui (sa femme) tout en ayant besoin de la même chose (un enfant).
Il en a résulté que Hachem a accepté sa propre prière, et qu'Il lui a accordé ce dont il avait besoin lui-même (avoir un enfant par le biais de Rivka).

N'hésitons pas à utiliser cette astuce de nos Sages.
Si j'ai besoin de quelque chose, alors je vais plutôt prier pour un autre juif qui en a besoin.
b"h, On peut compléter cette réflexion, ci-après : https://todahm.com/2017/09/27/5606

<--------------------------------------------------------------->

-> Its'hak a amené son épouse Rivka au mont Moria pour prier avec elle sur le lieu de la Akéda.
[Pirké déRabbi Eliézer 32]

-> Its'hak était certain qu'il aurait des enfants (cf.Béréchit 17,19), mais il suppliait D. que cela soit par le biais de la femme vertueuse qui se tenait face à lui : Rivka.
[le Sforno]

-> Le midrach (Béréchit Rabba 63,5), nous indique que Its'hak s'est ainsi adressé à Hachem :
"Maître de l'univers! Puissent tous les fils que Tu me donneras naître de cette femme vertueuse!"

<--------------------------------------------------------------->

+ "Its'hak implora Hachem face à sa femme" (Toldot 25,21)

=> Pourquoi justement "face à sa femme"?

-> Le Maharil Diskin enseigne:
Hachem avait promis à Avraham : "Je multiplierai ta descendance".
C'est pourquoi Its'hak savait qu'il aurait des enfants, mais il voulait que ce soient ceux de Rivka.
=> C'est pourquoi, il a imploré Hachem face à son épouse, car il ne voulait pas d'enfants d'une autre femme!

<--------------------------------------------------------------->

+ "Its'hak implora Hachem au sujet de sa femme parce qu'elle était stérile" (Toldot 25,21)

-> "ki akara hi" (car elle était stérile) ne signale que la stérilité de Rivka.
D'après le Méchekh 'Hokkhma, le mot "hi" (elle - הִוא) a volontairement été écrit avec la lettre vav : הִוא de guématria 12, pour faire une allusion à la durée de l'état de stérilité de Rivka.
En effet, Its'hak avait 40 ans lorsqu'il a épousé Rivka qui avait 3 ans.
Its'hak est devenu le père d'Essav et Yaakov à l'âge de 60 ans et Rivka a donc enfanté à l'âge de 23 ans.
Or, une femme ne peut pas enfanter avant l'âge de 11 ans, selon la guémara (Yébamot 12b).
=> Ainsi, Rivka n'a été stérile durant : 23-11 = 12 ans, ce qui est suggéré par la valeur numérique 12 du mot écrit anormalement "hou" (הִוא) au lieu de : "hi" (היא).

<--->

-> "Its'hak Avinou était stérile, car il est écrit : "Its'hak implora Hachem en face de sa femme (Rivka), car elle était stérile".
Il n'est pas écrit : "à propos de sa femme", mais "en face e sa femme", pour t'apprendre que les 2 étaient stériles.
S'il en est ainsi (qu'Its'hak et Rivka étaient tous 2 stériles), pourquoi alors la fin de ce verset dit-il : "Hachem l'exauça ("lo") et non pas "Hachem les exauça ("lahem")"?
C'est que la prière d'un tsadik, enfant d'un tsadik, n'est pas comparable (est supérieure) à la prière d'un tsadik, enfant d'un racha ...

Pourquoi nos Patriarches (et nos Matriarches) étaient-ils stériles (initialement)?
C'est parce que Hachem désire entendre la prière des tsadikim ...
La prière des tsadikim fait passer les décret de Hachem de la rigueur (midat hadine) à la miséricorde (midat hara'hamim).
[rabbi Its'hak - guémara Yébamot 64a]

-> Le mot : "en face" (lénokha'h) signifie qu'ils ont prié l'un pour l'autre, l'un en face de l'autre, c'est-à-dire que chacun a prié Hachem pour guérir la stérilité de son conjoint.
[Maharcha]

<--->

=> Comment justifier que la prière d'un tsadik fils de tsadik est mieux écoutée que celle d'un tsadik fils de racha?

-> Le Pardess Yossef enseigne :
La prière d'un tsadik fils de tsadik est plus efficace que celle d'un tsadik fils de racha lorsqu'il prie pour lui-même (ou pour son époux), car il est aidé par le mérite de ses pères (zékhout avot).
Par contre, c'est la prière d'un tsadik fils de racha, qui a su abandonner les mauvaises actions de ses pères et emprunter la vie droite (yachar) de la Torah, qui a plus d'importance au yeux d'Hachem lorsqu'il prie en faveur d'autrui.

-> Le Maharcha dit que la guémara prouve que la prière d'un tsadik fils de tsadik est mieux acceptée dans le Ciel pour annuler un décret de stérilité que la prière d'un tsadik fils de racha.

Le Ben Ich 'Haï explique ainsi cette affirmation du Maharcha :
D'après la guémara (Baba Batra 62b), les petits-enfants sont considérés comme des enfants. Ainsi, lorsqu'un homme prie pour avoir des enfants, cette prière concerne aussi son père, car ses enfants, s'il est exaucé, seront les siens et ceux de son père.
C'est pourquoi le tsadik fils de tsadik est aidé dans ses prières par le mérite de son père qui est concerné.
Par contre, le tsadik fils de racha, privé du mérite de son père, n'est aidé que par son propre mérite.

Le Ben Ich 'Haï écrit également :
Le terme "tsadik" (צדיק) a pour guématria : 204.
Lorsque le père et le fils sont tous 2 tsadikim (tsadik fils de tsadik), la guématria totale est : 204+204= 498, ce qui est la même que celle du pronom démonstratif : "zot" (זאת) de valeur 408.
Or, nos Sages dans le midrach rabba, signalent que le mot "zot" (ceci - זאת) est, entre autres, associé à la prière.
=> Ainsi, la prière la plus considéré est celle d'un tsadik fils de tsadik.

["C'est avec ceci (zot - זאת) qu'Aharon entrera dans le Sanctuaire (à Kippour)" (Vayikra 16,3).
Les midrachim expliquent que le Cohen Gadol se présente le jour de Kippour, afin d'annuler les mauvais décrets qui pèsent sur le peuple d'Israël, avec ceci (zot - זאת) : la prière (kol - קול) de guématria 136, le jeûne (tsom - צום) de même guématria 136, et l'argent (maon - ממון) de la tsédaka, de même guématria 136.
La somme totale de ces 3 outils (téfila, téchouva, tsédaka), de même efficacité (même guématria 136), donne un total de : 136*3= 408.
Ainsi, le mot zot (זאת) de guématria 408, symbolise les 3 "outils" cités.]

<--->

=> Hachem ne répond-Il pas à la prière de tout tsadik? Pourquoi ici n'a-t-Il répondu qu'à la prière d'Its'hak et non celle de Rivka?

-> Le rabbi de Kotsk donne la réponse suivante :
La prière de tout tsadik, fils de tsadik ou non, est importante aux yeux d'Hachem, et Il répond en général à chacun d'eux.
Lorsque [dans la guémara ci-dessus] rabbi Its'hak affirme que la prière du tsadik fils de tsadik ne ressemble à celle du tsadik fils de racha, son intention n'était pas de dire que l'un est écouté dans le Ciel et l'autre non.
En réalité, tous 2 savaient par intuition Divine (roua'h hakodech) que si leurs prières étaient exaucées, ils auraient un enfant tsadik, et un enfant racha, mais les prières d'Its'hak et de Rivka étaient différentes :
- Its'hak, tsadik fils de tsadik, priait pour que l'enfant tsadik soit un tsadik parfait (tsadik gamour) en sainteté et en pureté, afin de continuer la chaîne de véritables tsadikim, quitte à ce que l'autre fils soit un racha total (racha gamour), privé de toute étincelle de sainteté ;
- Rivka, tsadékét fille de racha, priait au contraire pour que l'enfant racha ne soit pas racha gamour, quitte à ce que l'autre enfant ne soit pas un tsadik gamour.

Hachem a finalement exaucé la prière d'Its'hak, tsadik fils de tsadik, qui ne ressemblait pas à celle de Rivka, puisqu'il est écrit qu'Il a répondu à lui (lo - לו) et non à elle (la - לא).

<--->

=> Pourquoi Hachem aime-t-Il entendre la prière des tsadikim?

-> La fin de la guémara (ci-dessus) affirme que : "La prière des tsadikim fait passer les décret de Hachem de la rigueur à la miséricorde".
De plus, selon la guémara (Béra'hot 7a), Hachem "prie" que Sa miséricorde l'emporte sur Sa colère envers Ses enfants.
=> Ainsi, Hachem aime entendre les prières des tsadikim qui par leur pouvoir de transformer la colère d'Hachem en miséricorde, réalisent Sa volonté.
[Iyoun Yaakov]

-> Puisque Hachem est la source de bontés et de bienfaits ('hessed), il ne peut émaner de Lui que du 'hessed.
Même les situations difficiles (dine) ont une racine de 'hessed.
Ainsi, lorsque rabbi Its'hak dit que Hachem veut faire un grand 'hessed aux tsadikim en les mettant dans des situations de détresse (tsara) qui les amènent à prier du fond du cœur, en profondeur, afin d'obtenir ce qu'il leur manque, cette prière intense et sincère les attache à Hachem plus intensément.
En cela, Hachem leur fait un grand 'hessed. La souffrance endurée par le tsadik en valait la peine, puisqu'elle permet d'augmenter son attachement à Hachem.
[rav Dessler - Mikhtav méEliyahou - tome.4, p.63]

<--->

-> Le verset ci-dessus (v.25,21) indique d'abord la prière d'Its'hak et Rivka et ensuite la cause : la stérilité de Rivka.
N'aurait-il pas été plus logique d'inverser les 2 : "Rivka était stérile" => c'est pourquoi : "Its'hak implora Hachem"?

-> Rabbénou Bé'hayé explique : La Torah nous enseigne que la détresse (la stérilité) n'est pas la cause qui a conduit Its'hak a prier pour remédier à cette détresse, mais c'est la prière des tsadikim, appréciée et attendue par Hachem, qui devient la cause de la détresse.
Ainsi, dans notre cas, le Ciel a rendu Rivka stérile uniquement pour que Hachem ait plaisir à entendre la prière d'Its'hak et de Rivka.
Cette prière du fond de leur cœur, qui les attache davantage à Hachem, devient la véritable cause de la stérilité, et plus généralement de toute détresse.
Nous comprenons mieux l'affirmation de rabbi Its'hak : "Nos Patriarches étaient stériles car Hachem désirait entendre la prière des tsadikim".

[dans nos moments difficiles, nous pensons que Hachem nous a forcément abandonnés, qu'Il n'est plus intéressé par nous, mais c'est tout le contraire. Hachem a une envie folle de nous, Il veut nous entendre lui parler par la prière, et c'est pour cela qu'Il nous donne des difficultés.
La nature humaine est d'oublier D. lorsque tout va bien pour nous, et de se tourner vers Lui lorsque cela devient difficile.
Le rav Elimélé'h Biderman donne l'exemple suivant : une personne s'est mise sur le toit d'un immeuble et elle jetait des billets. En bas les gens se rassemblaient pour prendre l'argent, mais personne ne levait la tête pour en voir la provenance. Alors, il a mis en place une autre méthode pour attirer l'attention vers lui : il a jeté des pierres. Maintenant, tout le monde le regardait.
Cela illustre notre nature à reconnaître Hachem pendant nos moments difficiles, et à l'oublier lorsque tout va bien.

Nos Sages (guémara Sanhédrin 44 - לעולם יקדים אדם תפילה לצרה) nous conseillent d'abreuver Hachem de prières lorsque tout va bien pour nous, car ainsi Hachem n'a plus besoin de nous imposer des malheurs pour que l'on en vienne à prier davantage.
[Rabbi Akiva Eiger enseigne qu'on sera tenu pour responsable de nos malheurs, car au Ciel on nous demandera pourquoi nous n'avions pas prié au préalable, ce qui aurait évité au problème de se produire.]
D'ailleurs, le rav Elimélé'h Biderman rapporte que si pendant une épreuve nous prenons la résolution de continuer à prier Hachem avec la même intensité par la suite, alors il n'y a plus de raison pour que nos difficultés continuent. Hachem retire alors nos malheurs, et notre vie sera agréable.
Hachem désire avoir un lien avec nous, et tant que nous le maintenons de notre mieux, alors il n'y a pas de raison de causer des problèmes pour nous faire prier davantage (vu que c'est déjà le cas!).

Le Arvei Na'hal dit qu'on voit cela en allusion dans le Téhilim (86,3) : "Prends-moi en pitié, Hachem, car vers toi je crie toute la journée" ('honéni Hachem ki élé'ha ékra kol ayom).
Le roi David déclare : "Qu'il y ait des malheurs ou bien que ma vie soit agréable, Hachem je prierai vers Toi toute la journée. Je ne m'arrêterai pas de Te prier. C'est pourquoi : "Prends-moi en pitié" = il n'est pas nécessaire de m'imposer des difficultés pour m'encourager à Te prier, car de toute façon, indépendamment de cela je Te prierai." ]

<--->

-> Rabbi 'Haïm Chmoulévitch (Si’hot Moussar - si’ha 101) enseigne :
La construction de l'Assemblée d'Israël s'est réalisée à partir des prières qu'Hachem désirait entendre :
- celles de nos Patriarches et Matriarches pour engendrer ;
- et celles du Peuple pour d'Egypte.
En effet, à la sortie d'Egypte, Hachem a placé le peuple d'Israël, poursuivi par les égyptiens, dans une situation dramatique pour l'unique raison d'entendre une prière intense de Son peuple.
D'ailleurs, après avoir entendu la voix "agréable" de ces supplications, Hachem dit à Moché : "Pourquoi M'implores-tu ... Qu'ils avancent!" (Chémot 14,15).
Hachem voulait dire à Moché : les prières des Bné Israël ont précédé ta prière ; Mon désir d'entendre ces supplications a déjà été exaucé ; vous pouvez donc maintenant avancer vers la mer.

<--->

=> Allusion numérique au changement opéré par la prière du tsadik :

-> "La prière des tsadikim fait passer les décrets de Hachem de la rigueur (midat hadine) à la miséricorde (midat hara'hamim)."

Le Ben Ich 'Haï enseigne :
La prière du tsadik, qui s'effectue de tout son cœur (lev - לב), a le pouvoir de transformer l'état de colère (roguez - רוגז) d'Hachem, source de tourmente/châtiment (yissourim), en un état d'affection et de miséricorde (ra'hem - רחם).
En effet, il y a une allusion à cette transformation, car la guématria de la colère (רוגז) qui est de 216, ajoutée à celle du cœur (לב) qui est de 32, donne un total de 248 (216+32), qui est la guématria de la miséricorde (רחם), soit 248.

One comment

  1. Pingback: Aux délices de la Torah

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.