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"Les enfants s'agitèrent en son sein" (Toldot 25,22)

-> Selon Rachi : "Ils se heurtaient l'un contre l'autre, se disputant l'héritage des 2 mondes"

On pourrait penser que Yaakov voulait le monde à venir, et Essav ce monde-ci.
Mais ce n'est pas le cas.

Le Chem miChmouël explique, qu'en réalité, chacun voulait les 2 mondes, et que l'unique différence réside dans lequel donner sa préférence.
Pour Yaakov, l'essentiel est la poursuite du monde futur, tandis que pour Essav le principal est la recherche des plaisirs de ce monde temporaire.

Le midrach (Béréchit 63,10) rapporte que Essav demandait à son père comment prélever la dîme sur le sel et la paille, afin de tromper son père et de créer une impression qu'il était méticuleux dans l'observance des mitsvot.
Le Chem miChmouël dit qu'on peut y apprendre un message plus profond.
Essav prenait quelque chose de secondaire (la paille, le sel) et en faisant quelque chose de principal (sur lequel on doit prélever la dîme).
La paille est accessoire au blé qu'elle protège, et le sel ne vient qu'après la nourriture pour la relever ou la préserver.

On sait que le yétser ara a pour objectif de créer en nous des doutes, faisant un grand mélange entre nos priorités.
Il veut qu'à nos yeux l'accessoire devienne l'essentiel, afin que notre vie soit au final la plus vide possible.

De notre côté, nous devons tout faire pour garder fermement la barre et naviguer dans la vie selon le GPS de la Torah, n'oubliant jamais pourquoi un juif est dans ce monde.

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-> "De même que l'eau et le feu ne peuvent pas demeurer ensemble dans un récipient, de même l'amour pour ce monde et l'amour pour le monde à venir ne peuvent pas résider ensemble dans le cœur du croyant"
['Hovot haLévavot - Chaar 'Hechbon haNéfech - chap.3]

=> A nous de choisir si l'on veut un vie à la Yaakov ou bien à l'Essav, car vouloir être sur les 2 tableaux n'est pas possible : le feu et l'eau ne pouvant co-exister.

Avant d'agir, on peut se demander : est-ce que Hachem, mon rav, serait d'accord avec mon choix?

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-> Hachem a mis un sentiment d'hostilité dès le début entre ces 2 frères jumeaux, pour éviter que Yaakov ne demande des conseils ou bien apprenne des voies de Essav.
C'est ce sentiment qui va se manifester lorsque les juifs vont souffrir des mains d'Essav et de ses descendants au travers les siècles.
[Séfer 'Hassidim]

[dès que nous commençons à trop nous comporter comme les non-juifs, cette animosité se développe pour nous remettre à notre place de juif]

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-> Selon Rachi : "Ils se heurtaient l'un contre l'autre, se disputant l'héritage des 2 mondes"

Apparemment, cela signifie que Yaakov a choisi le monde futur et Essav, ce monde-ci. Si tout était si simple, pourquoi se disputaient-ils ?

C’est que Yaakov voulait aussi ce monde-ci pour l’élever et le sanctifier au niveau du monde futur.
Quant à Essav, il cherchait aussi le monde futur, pour le mélanger avec ce monde et ainsi renforcer le mal par son mélange avec le bien.
En effet, le mal tout seul n’a pas tellement de force, tout son pouvoir émane du fait qu’il est relié au bien et c’est de ce bien qu’il puise sa force.
C’est ce que Essav souhaitait : rabaisser et mélanger le monde futur au niveau de ce monde, en vue de renforcer la matérialité.
[le 'Hidouché haRim]

-> Rivka pensait qu’il n’y avait qu’un seul enfant dans son ventre, ce qui lui causait une grande souffrance, croyant que le même enfant avait des tendances pour la Torah et pour l’idolâtrie. C’est ainsi qu’elle a consulté Chem et Ever. L’explication a été : "Deux peuples se trouvent dans ton ventre".
C’est à dire que tu n’as pas qu’un seul fils avec les 2 tendances, mais 2 enfants, un bon et un mauvais.
Comment cela pouvait-il la rassurer, car finalement un de ses fils aura totalement une tendance mauvaise.

On voit de là qu’il est préférable de choisir définitivement son clan qu’il soit bon ou mauvais, plutôt que de rechercher en même temps les deux.
Celui qui est entièrement mauvais pourra un jour s’en rendre compte et se repentir, mais celui qui fait les deux, se donnera bonne conscience par le bien qu’il fait. Il aura donc plus de mal à se repentir.  Le bien réalisé par l’homme qui a les 2 tendances va renforcer le mal qu’il réalise.
[au regard des nombreuses bonnes choses que je fais, ce n'est pas si grave, voir même humain, s'il m'arrive de fauter! D'une certaine façon inconsciente, plus je suis tsadik d'un côté, plus cela est défendable si je n'agis pas selon la volonté de D. quand cela m'arrange.]
En revanche, celui qui ne fait que le mal, ses méfaits n’auront pas l’appuie de la sainteté.
[le Tiféret Chelomo]

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+ "Deux nations sont dans ton ventre"

-> Selon Rachi : Le mot "nations" (goyim - גֹיִים) fait allusion à Antoninus [descendant de Essav] et à Rabbi [Rabbi Yéhouda haNassi, descendant de Yaakov], à la table desquels il n’a jamais manqué ni radis ni laitues, en été comme en hiver.
Le Maharal dit que le radis et la laitue sont des produits en général peu chers, mais saisonniers, et le fait de les avoir en permanence sur la table était un signe de richesse.
En effet, Antoninus et Rabbi étaient extrêmement riches (cf.guémara Avoda Zara 11a ; Pessa'him 119a ; Sanhédrin 110a). En quoi cela allait-il réconforter Rivka?

Le Pardess Yossef explique que le radis est utilisé comme un apéritif, qui permet de stimuler l'appétit pour le repas à venir.
La laitue a beaucoup de fibres, et sert de digestif à la fin d'un repas.

A la fin de sa vie, Rabbi Yéhouda haNassi a levé ses mains et juré qu'il n'avait pas profité de ce monde.
En effet, la guémara (Kétoubot 103b) rapporte qu'au moment de sa mort, il redressa ses 10 doigts et les tendit vers le ciel en disant : "Maître du monde, il est clair et établi devant Toi que mes 10 doigts ne se sont occupés que de Torah, et que je n'ai tiré aucun profit, ne serait-ce qu'avec le petit doigt".
=> Comment concilier cela sachant qu'il avait des produits hors saison à sa table?
Les Tossafot (Avoda Zara 11a) apprennent de là que ces produits étaient uniquement destinés à ses invités.

Antoninus, bien que descendant de Essav a appris du comportement de Rabbi Yéhouda haNassi.
Il n'y avait pas d'horaire pour les personnes de passage chez eux, et à tout moment, ils avaient de quoi manger.
C'est ainsi qu'il y avait en permanence des radis et de la laitue.
En effet, à tout moment un invité pouvait terminer son repas (laitue/désert), tandis qu'un autre pouvait juste le commencer (radis/apéritif).
C'était comme un restaurant ouvert et fonctionnant 24h sur 24h.

=> Cela réconforta Rivka.
Non pas le fait qu'ils soient richissimes, mais le fait qu'ils marchaient dans les pas de Avraham et Sarah en usant convenablement de leurs richesses pour l'hospitalité.

-> Rabbi David Feinstein fait remarquer que le terme : "nation" (גֹיִים), a une guématria de 63.
Au moment où Its'hak bénit ses 2 enfants (jumeaux), ils avaient un âge de 63 ans.

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-> Baba Salé a dit lors d'un 3e repas de Shabbath :
Le radis (tsnon) est une allusion à la froideur. Cela signifie que si le mauvais penchant se présente, lui qui est un feu ardent, pour faire tomber l'homme dans la faute, on doit le refroidir (tsnin) et ne pas transgresser.
La laitue/raifort ('hazéret) indique la révision ('hazara) dans l'étude, il faut revoir de nombreuses fois ce que l'on étudie.

-> Tossefot (Avoda Zara 10) explique que le radis est un légume qui est enfoui sous la terre à l'exception de ses fanes qui sont à l'extérieur. Alors que le raifort est au contraire un légume complètement visible sur la terre : ceci pour apprendre qu'Antonin et Rabbi échangeaient à table des paroles de sagesse dévoilée comme de sagesse cachée.

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-> Selon le Arizal, Rabbi Yéhouda haNassi était la réincarnation de Yaakov.
Antonin était l'empereur de Rome, il était également la réincarnation des étincelles positives de l'âme d'Essav le racha. Aussi, est-il venu au monde pour se rapprocher de Yaakov, c'est-à-dire Rabbi Yéhouda haNasso, qui était la réincarnation de ce dernier, afin de réparer tout le mal qu'il lui fit sa vie durant.

-> Lorsqu'Antonin décéda, Rabbi dit : "Les liens des cordes se sont séparés"(guémara Avoda Zara 10b).
Rachi commente : "Malgré la séparation, subsiste l'affection qui reliait leurs âmes".

-> Une amitié fraternelle lia Antonin et Rabbi. Antonin fit creuser des tunnels souterrains depuis sa demeure jusqu'à celle de Rabbi, qu'il empruntait [secrètement] chaque jour. Antonin reconnut la grande sagesse de Rabbi, et prit conseil auprès de lui, tant à propos de sujets publics qu'au niveau personnel.
Le guémara (Avoda Zara 10a) raconte qu'une fois, Antonin lui demanda comment agir envers la noblesse romaine qui complotait contre lui au sein du Sénat de Rome. Il lui répondit par allusion : "Rends-toi au jardin chaque jour, et arrache un seul légume". Antonin comprit son intention : celle de tuer ses opposants un par un, et non pas d'un seul coup, afin d'empêcher toute rébellion générale.

-> Tossefot (Avoda Zara 10b) demande : comment Antonin a-t-il pu avoir le mérite d'étudier la Torah de la bouche de Rabbi Yéhouda Hanassi?
À l'époque de la naissance de Rabbi Yéhouda, l'empire romain avait décrété une interdiction formelle de faire la Brit Mila. Son père et sa mère lui firent malgré tout la Brit Mila. Les autorités locales ayant appris la nouvelle, envoyèrent la famille de Rabbi Yéhouda se présenter devant César.
Durant leur long périple, à l'approche de la capitale, ils s'arrêtèrent dans une auberge qui appartenait aux parents d'Antonin qui venait de naître. Lorsque la mère de Rabbi rencontra la mère d'Antonin, elle raconta la raison de son voyage. Lorsqu'elle entendit son histoire, elle lui dit : "si tu le souhaites, prends mon nouveau-né qui n'est pas circoncis, et donne-moi ton enfant ainsi tu pourras te présenter devant le roi et préservé ta vie et celle de ton enfant." [Ménorat haMaor 83]
Durant cet échange Antonin fut allaité par la mère de Rabbi jusqu'à ce qu'il rencontre César et trouve l'enfant incirconcis. Le gouverneur qui était venu se plaindre à César à propos de cette circoncision déclara : "j'ai vu de mes propres yeux que cet enfant a été circoncis seulement Hachem leur prodigue des miracles à chaque instant".
Le roi annula son décret et renvoya toute la famille en paix.
En récompense au lait qu'Antonin but de la mère de Rabbi Yéhouda, il devint roi parmi son peuple et hérita du monde ici-bas et du monde futur. (Ménorat haMaor 83).
Il est également rapporté dans le talmud de Jérusalem qu'Antonin s'est finalement converti et se fit la Brit Mila lui-même.

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-> Le jour où Rabbi Yéhouda haNassi quitta ce monde, une voix céleste dit : "Tout celui qui était présent au discours funéraire de Rabbi est invité au monde futur". Il y avait un teinturier qui venait chaque jour s'enquérir des besoins de Rabbi, lorsqu'il entendit que Rabbi était mort, il monta sur un toit, tomba à terre et mourut. Une voix céleste dit : "Même ce teinturier est invité au monde futur". [guémara Kétoubot 103b]

-> Il y a 3 niveaux d'accès au monde futur : il y a celui qui a "une part au monde futur" comme il est dit dans la Michna : "Tout Israël a une part au monde futur" (Sanhédrin 70a). Il y a également celui qui est "invité au monde futur" ; et le plus haut niveau des trois est : "le fils du monde futur" (ben olma aba).

Rabbi Mena'hem Azaria de Pano écrit au nom du Arizal que Rabbénou haKadoch (Rabbi Yéhouda haNassi) était la réincarnation de Yaakov, et le teinturier était le guilgoul de Lavan. [lavan : signifie "blanc"]
Nous trouvons une allusion à cela à travers son travail, car il blanchissait la saleté des vêtements, et par le mérite d'avoir servi Rabbi, qui était la réincarnation de Yaakov, il blanchit les fautes de Lavan l'araméen et mérita ainsi d'être invité au monde futur.

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-> Rachi donne une autre explication à notre verset : lorsque Rivka passait devant un lieu d'étude de Torah, Yaakov se mettait à courir et 'heurtait' pour sortir. Il en était de même pour Essav devant les lieux d'idolâtrie.

Puisque Yaakov était à l'intérieur du ventre de sa mère comment pouvait-il être conscient qu'elle passait devant un lieu de Torah?

Le rav Yérou'ham Lévovitz dit que c'est comparable à une boussole.
De même qu'une boussole indique la direction du nord, l'âme de Yaakov était toujours pointée dans la direction de la sainteté et de la Torah.
Il savait naturellement lorsque sa mère était à proximité d'un lieu de Torah.

Notre Patriarche nous a transmis dans nos gènes spirituels cette attirance naturelle envers la Torah.

-> Rabbi Chlomo Zalman Bregman rapporte des exemples illustrant cette attirance innée :

1°/ La guémara (Béra'hot 61b) compare les juifs aux poissons dans l'eau, qui ne peuvent pas survivre en dehors de son habitat.
Nos Sages de conclure : "De même, la Torah est notre source de vie et peut nous sauver. Sans elle, nous allons certainement mourir."
Un juif ne peut pas survivre spirituellement sans Torah.

A l'image des poissons, on peut imaginer qu'à l'approche d'un lieu de Torah, Yaakov s'agitait, courait afin de pouvoir prendre des bouffées d'oxygène de Torah, si vitales à sa vie spirituelle.

2°/ "De même que les poissons, qui grandissent dans l’eau, boivent avec soif chaque goutte d’eau qui descend du ciel, ainsi les Bnei Israël, qui grandissent dans l’eau (de la Torah) boivent avec avidité chaque nouveau commentaire, comme s’ils n’avaient jamais goûté à la Torah."
[guémara Avoda Zara 19a]

Un midrach (Béréchit Rabba 97,3) illustre également cette soif des juifs pour la Torah : "Un poisson vit dans l’eau, et lorsqu’une goutte de pluie descend du ciel, le poisson la boit avec soif comme s’il n’avait jamais goûté d’eau auparavant."

=> Bien qu’un poisson vive entouré d’une quantité phénoménale de gouttes d’eau, chaque nouvelle goutte qui tombe du ciel, lui est pour lui manquante, comme si c’était la 1ere, l’unique.
De même si un homme est entouré de milliards de livres de Torah, il en veut toujours plus.

A l'image des poissons, on peut imaginer qu'à l'approche d'un lieu de Torah, Yaakov s'agitait, courait afin de pouvoir capter un nouvel enseignement de Torah.
Tant qu'il y a de la vie, il y a possibilité d'ingérer encore davantage de Torah.

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-> Il est intéressant de noter que cette attitude qu'ont nos Patriarches, se retrouve également chez les anges.
En effet, le Zohar (3,173a) rapporte que les anges et les êtres célestes, qui malgré le fait de ne vivre que dans une réalité complètement spirituelle, descendent dans ce monde afin d'écouter chaque nouvelle idée en Torah que les juifs révèlent.

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+ "Les enfants s'agitèrent en son sein"

-> En principe, il est interdit de marcher près d'un temple idolâtre, mais Rivka, à l'image de Sarah, allait et venait près des temples idolâtres afin d'enseigner aux femmes les voies de D., et c'est dans ces moments-là qu'Essav tentait de sortir, attiré par les idoles.

Le conflit des 2 fœtus portait également sur leur héritage, à qui allait échoir ce monde et à qui reviendrait le monde à Venir.
Evidemment, les 2 fœtus ne se querellaient pas eux-mêmes.
L'ange Mi'haël et celui cruel Samaël avaient été désignés pour être les anges gardiens respectifs de Yaakov et d'Essav. Ces anges menaient une lutte sans merci.
Samaël tenta de tuer Yaakov, mais Mi'haël vint à son secours et faillit détruire Samaël par le feu.
En effet, les anges sont constitués de feu, un ange supérieur pouvant consumer un ange inférieur (Mi'haël étant supérieur à Samaël).

Hachem sépara le 2 anges, et Il partagea lui-même l'héritage.
Essav reçut ce monde, et Yaakov le monde à Venir. La décision Divine mit fin à leur conflit.
[...]

En réalité, Rivka devait engendrer 12 enfants, c'est-à-dire les 12 tribus. Mais en disant : "A quoi suis-je destinée! Je ne supporte même pas la douleur de mes premiers enfants, comment pourrai-je en avoir 12?", alors Hachem la libéra de sa destinée.

[Méam Loez - Toldot 25,22]

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-> Rivka apprend que les deux enfants présents dans son ventre deviendront deux nations opposées, en conflit, et que lorsque l’une tombera, l’autre grandira. Selon le sens simple, le peuple juif et celui d’Essav se feront contrepoids, quand l’un monte, l’autre descend.
Une analyse plus approfondie montre que la lutte oppose le corps (Essav) et l’âme (Yaacov) et les deux forces sont en conflit continu. Si l’âme prend une place prépondérante, le corps est automatiquement affaibli et l’inverse est vrai également.

Comment réussir à engager le combat et éventuellement à remporter la victoire?
Le roi David (Téhilim 34) nous apprend qu’il y a 2 façons de travailler sur soi et de s’améliorer : abandonner le mal et faire le bien. L’abandon du mal signifie, dans ce contexte, affaiblir l’emprise du corps. Mais il faut aussi "faire le bien" ; en s’élevant spirituellement, notre attache au monde matériel sera alors forcément amoindrie.
[-> "fuir le mal" (sour méra) = je mets en place toutes les barrières me permettant d'éviter d'y être confronté ;
-> "et fais le bien" (assé tov) = je suis tellement occupé positivement, qu'il n'a pas de place pour venir en moi.]

Le Maharal (Gour Arié - Toldot 25,23) fait une remarque sur le commentaire de Rachi à propos du destin inversement proportionnel de Yaacov et d’Essav. Quand Yaacov tombe, Essav s’élève ; quand Yaacov s’améliore, Essav trébuche. C’est Yaacov qui mène la barque : Essav ne peut s’élever qu’en résultat de la chute de Yaacov et si Yaacov triomphe, Essav est impuissant.
=> Il en est de même pour la lutte entre le corps et l’âme. On peut décider de celui qui vaincra : si l’on s’efforce de renforcer notre âme, la force du corps décline.

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