Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Le tout sur l'autel comme holocauste, combustion d'une odeur agréable pour Hachem" (Vayikra 1,9)

Que vient nous apprendre la Torah en liant un sacrifice avec : "une odeur agréable" ?

Une odeur est ressentie de loin. Ainsi, toute chose qui se ressent de loin est appelée "odeur".

Le sacrifice aussi doit être une bonne odeur car il doit annoncer à l’avance l’amélioration du comportement de celui qui l'apporte à partir de ce jour.
C’est cela l’essentiel de l’offrande : il doit présager du repentir et de la bonification des actions de son propriétaire.

Une personne qui ne fait qu’apporter une offrande superficiellement, sans l’accompagner d’une réelle décision de s’améliorer dans le futur, ce sacrifice n’aura aucune valeur, car cette bonne odeur fera défaut.

Source : le 'Hidouché Harim

<--->

-> "Le Cohen fera fumer le tout sur l’autel comme holocauste, combustion d’une odeur agréable pour Hachem" (v.1,9)

=> Pourquoi l’holocauste devait-il être entièrement brûlé, contrairement au sacrifice expiatoire?

Le Imré Shéfer l’explique par le fait que l’holocauste expiait les mauvaises pensées, plus graves que le péché lui-même.
Celui qui faute sans avoir eu de mauvaises pensées, mais uniquement suite aux incitations de son mauvais penchant, ne récidivera pas forcément, ce qui n'est pas le cas de celui qui a eu des mauvaises pensées et qui renie leur caractère répréhensible (ça va j'ai rien fait de mal, ce n'est que des pensées!).

C’est pourquoi l’holocauste, expiant les mauvaises pensées, devait être entièrement brûlé, en allusion à l’extrême gravité du péché de cet homme qui, normalement, aurait lui-même mérité ce sort.
Par contre, le sacrifice expiatoire, venant absoudre des actes condamnables, d’une moindre gravité, n’était consumé que partiellement, en rappel aux souffrances mesurées qu’auraient méritées le fauteur et visant à éradiquer de lui tout péché.

<------------------------------>

-> Après que le sacrifice soit égorgé et placé sur l'Autel (mizbéa'h), on observait le feu.
Si Hachem était satisfait par les intentions et les pensées du propriétaire du korban, ainsi que des Cohanim ayant participés à ce sacrifice, alors l'ange Ouriel qui est en charge du feu du mizbéa'h, lui donnait une apparence d'un lion mangeant sa proie.
Tout le monde présent se réjouissait alors.
Un feu plus spirituel descendait sur le mizbéa'h pour symboliser l'acceptation du sacrifice par Hachem. Le propriétaire tremblait et s'élevait plus proche vers D. par la téchouva (renforcé dans sa crainte et amour de D.).
[Zohar - Tsav 32b-33a]

<--->

-> Selon la guémara (Yoma 21b), à l'époque du 1er Temple le feu avait la forme d'un lion accroupi, tandis qu'à l'époque du 2e Temple il avait la forme d'un chien accroupi.

<------------------------------>

+ "Les descendants de Aharon haCohen mettront du feu sur l'autel et disposeront du bois sur le feu" (Vayikra 1,7)

-> Selon le Méam Loez :
Ce verset nous enseigne qu'outre le feu qui descendait du ciel pour brûler les sacrifices, le Cohen était enjoint d'allumer un feu sur l'autel pour combiner 2 feux : celui d'en-Haut et celui d'en bas.
Cela nous apprend que l'homme apportant le sacrifice aurait mérité d'être jugé par 2 tribunaux.
Le tribunal d'en Haut doit juger son intention de commettre une faute car aucun être humain ne peut connaître les pensées de son prochain.
Cet homme doit aussi être jugé au tribunal terrestre pour l'acte qu'il a commis.
[...]

Lorsque le feu descendait du ciel, 5 miracles intervenaient :
1°/ La flamme, en forme de lion, reposait sur l'autel ;
2°/ Elle brillait aussi intensément que le soleil ;
3°/ Le feu était matériel ;
4°/ Le feu consumait les objets secs comme mouillés ;
5°/ La flamme brûlait sans produire de fumée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.