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3 Questions/Réponses – Paracha Kora’h

+ 4 Questions/Réponses - Paracha Kora'h :

1°/ La guémara (Yoma 75a) enseigne que la manne tombait à l'entrée de la tente des tsadikim, très loin pour les réchaïm et entre les 2 pour les autres (en fonction de leur comportement). Pourquoi est-ce que Moché n'a-t-il pas pu répondre à Kora'h en lui montrant en public que sa manne tombait très loin de sa tente?

Le Shévet Moussar citant le midrach nous enseigne que les disputes et les discordes sont des fautes si graves que durant la journée de la rébellion de Kora'h, la manne n'est pas tombée, tandis que pendant la journée du Veau d'or (à priori une faute plus grave), la manne est quand même tombée car il y avait de la paix et de l'unité entre les gens (même si c'était dans un mauvais but).

=> Ceci explique pourquoi Moché n'était pas capable de prouver le vrai niveau de Kora'h en se basant sur la manne.

Le rav Aharon Leib Steinman suggère qu'en ce jour les juifs ont mangé de la nourriture achetée à des marchands nomades passant près de leur campement.

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+ Le saviez-vous?

-> Les gens de la génération de la Dispersion (ceux qui ont participé à bâtir la Tour de Babel), se sont ensuite réincarnés dans les habitants de Sodome.
Kora'h et son assemblée étaient la réincarnation de ces personnes.
[selon Rabbénou Bé'hayé (Kora'h 16,2)]

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2°/ Fait intéressant : il y a dans cette paracha le mot ayant la guématria la plus élevée de toute la Torah.
Quel est-il? Que pouvons-nous apprendre de cela?

Le mot : תשתרר (tichtarèr - Kora'h 16,13) n'a que 5 lettres, mais possède une guématria de 1500.

Le Panéa'h Raza explique qu'après avoir échoué à influencer positivement Kora'h, Moché a approché Dathan et Aviram.
D'une manière effrontée, ils ont refusé les paroles de paix de Moché et l'ont accusé de : תשתרר (dominer), de se grandir et de dominer le peuple juif.

=> Ainsi, il convient bien au mot ayant la guématria la plus importante de faire référence à cette fausse accusation sur Moché, cherchant à se faire le plus important sur le peuple.

[lien Torah & peuple juif : les 600 000 lettres comme les 600 000 membres du peuple.
Le mot ayant la guématria la plus importante s'élève sur toute la Torah, comme Moché s'élève sur tout le peuple d'Israël]

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3°/ "Ceux qui moururent de ce fléau furent 14 700" (Kora'h 17,14)
=> Pourquoi particulièrement ce nombre-là?

-> Kora'h arguait que l'intégralité de l’assemblée étant toute sainte, personne ne devait être au-dessus des autres. Ainsi, Kora’h s’opposait à l’élection de la tribu de Lévi, puisque toutes les tribus devaient être identiques, selon lui.
Or, cela s’opposait au testament de Yaakov qui avait demandé que tous ses enfants portent son cercueil sauf Lévi, car il sera amené à transporter l’arche sainte.
[en effet, Rachi (Vayé'hi 50,13) commente : Lévi ne portera pas [le cercueil de Yaakov], car il est destiné à porter l’Arche sainte. Yossef non plus ne portera pas, à cause de son titre de roi. A sa place se tiendront Menaché et Efraïm]

Ainsi, Yaakov avait déjà destiné Lévi au Service Divin. Et comme Kora’h s’opposa à cette volonté de Yaakov, l’épidémie qui a atteint le peuple suite à sa révolte, tua 14 700 personnes, allusion aux années de vie de Yaacov, qui vécut 147 ans (soit 100 fois plus).
[en effet : "les années de sa vie [de Yaakov], furent de 147 ans" (Vayé'hi 47,28)]
[le Messekh 'Hokhma]

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4°/ Après que les responsables de chaque tribu aient apporté un bâton avec leur nom écrit dessus, Moché les a placé dans le Ohel Moèd du Michkan.
Le jour suivant, uniquement le bâton de Aharon (représentant la tribu de Lévi) a fleuri, "il avait produit une fleur, fait jaillir un bourgeon et des amandes avaient mûri" (v.17,23).
Quel autre miracle le bâton de Aharon a accompli?

Le Baal haTourim note que le bâton de Aharon a été placé parmi les "matotam" (leurs bâtons - v.17,21).
Ce mot est également utilisé lorsque le bâton de Aharon (transformé en serpent) a avalé les bâtons (matotam - Vaéra 7,12) des sorciers de Pharaon.

=> Ainsi, comme en Egypte, le bâton de Aharon a avalé celui des autres tribus, et pour cette raison cela a été le seul qui a fleuri.

Lorsque Moché a retiré ce seul bâton restant du Ohel Moèd, ce dernier a expulsé tous les autres bâtons.
[la spiritualité, la kédoucha (Ohel Moèd) unit (tous les bâtons sont avalés par celui du Cohen Gadol), tandis que la matérialité divise (ex: recherche des honneurs, du pouvoir, de l'argent, ...).]

A ce moment dans la Torah, on peut constater que le terme "matot" (les bâtons - הַמַּטֹּת - v.17,24) est écrit sans la lettre vav, faisant allusion qu'en les retirant il n'y en avait plus qu'un seul (ו).

-> L'ordre naturel est qu'un bourgeon apparaît et ensuite les fleurs vont en sortir.
Selon le Radak, miraculeusement, Hachem a fait fleurir le bâton de Aharon d'une façon contraire à la nature afin d'augmenter la grandeur du miracle.
[l'ordre du verset le montre bien : "produit une fleur" puis "fait jaillir un bourgeon"]

-> Les bâtons étaient mis dans le Ohel Moed, et Hachem avait conscience qu'on pourrait accuser Moché de tricherie, par le fait d'avoir déjà préparé un 2e bâton tout fleuri pour Aharon, trompant alors tout le monde en l'échangeant discrètement.

Selon Rabbénou Efraïm, pour contrer cela, Hachem a fait un miracle.
Le bâton de Aharon a fleuri une première fois dans le Ohel Moed, et après que Moché l'ait pris en dehors, il a de nouveau fleuri devant le regard du peuple.
Le verset (17,23) met cela en avant : "voici qu'avait fleuri le bâton d'Aharon [dans le Ohel Moed] ... il avait produit une fleur [de nouveau dehors aux yeux de tous]".

-> Normalement lorsqu'un fruit apparaît, naturellement les fleurs et les bourgeons tombent et disparaissent.
Cependant, miraculeusement, sur le bâton d'Aharon les amandes, les fleurs et les bourgeons s'y trouvaient tous en même temps.

Selon rabbi Moché Feinstein (Darach Moché), ce miracle est venu montrer la différence entre le spirituel et le matériel.
Les bourgeons préparent le fruit et symbolisent l’effort qui permet d’obtenir le résultat, qui est le fruit.
- Dans le monde matériel, seul le résultat compte. Celui qui a investi beaucoup d’effort et a échoué n’aura aucune reconnaissance.
- Ce qui n’est pas le cas dans la Thora. L’effort de l’étude compte autant que le résultat qui est la compréhension de l’étude. Celui qui s’est donné à fond, même s’il n’a pas compris sera plus grand que celui qui a compris de suite, sans effort.
Les bourgeons et les fleurs sont aussi importants et comptent autant que le fruit.

Dans le spirituel, même quand le fruit et le résultat apparaissent, les fleurs et les bourgeons (nos efforts investis) ne tombent pas et sont encore présents.

-> Pourquoi des amandes?
Rachi (v.17,23) : Pourquoi des amandes ? Elles sont, de tous les fruits, celui qui fleurit en premier. Aussi vite vient la punition infligée à celui qui se rebelle contre la kéhouna,

Rabbi David Feinstein fait remarquer que les lettres du mot : shékédim (amandes - שקדים) peuvent être réarrangées en : kédochim (saints - קדשים).
Hachem a utilisé les amandes afin de révéler ceux qu'Il considère être particulièrement saints.

Rabbi Chimchon Raphaël Hirsch rapporte que de même que les amandiers sont les plus rapides de tous les arbres fruitiers à fleurir, de même les lévi'im ont immédiatement fait preuve de zèle pour défendre l'honneur de D. quand leurs frères ont idolâtré le Veau d'or.

Selon le Léka'h Tov, la floraison des amandes est une allusion aux malheurs qui attendent le peuple juif : tout comme les amandes mûrissent 21 jours après la floraison, une période de 3 semaines séparera la date où la brèche a été faite dans l'enceinte du Temple (le 17 Tamouz) et la date où il a été détruit (le 9 Av).

-> Ensuite, les chefs de tribus sont revenus prendre chacun son bâton (Rabbénou Bé'hayé v.17,24).
Seul celui de Aharon restera dans le Michkan, près de l'Arche d'alliance, comme souvenir et comme avertissement, symbole de la légitimité indiscutable de Aharaon et de ses descendants et leurs droits exclusifs à la prêtrise.
C'est là qu'il demeurera jusqu'à la destruction du 1er Temple, ainsi que le flacon de manne conservé pour les générations futures, l'huile d'onction et les tuniques portées par le Cohen Gadol (vêtement en lin blanc qu'il portait une seule fois à Yom Kippour, sans le réutiliser ensuite).
En effet, quelques années avant la destruction, voyant la situation politique se dégrader, le roi Yochiyahou les a cachés dans un caveau souterrain préparé par le roi Salomon dans ce but (cf. Bamidbar rabba 18,23 ; Yoma 52b ; Rambam).

Le bâton est resté miraculeusement frais et bourgeonnant durant tout ce temps (Léka'h Tov), prouvant qu'il s'agissait d'un prodige divin et non d'une sorcellerie ou d'une supercherie qui n'aurait duré que quelques heures (Sifté 'Haïm).

Rabbénou Bé'hayé rapporte qu'il y avait 2 grappes d'amandes sur le bâton : l'une amère et l'autre douce.
Lorsque le peuple faisait des fautes et mécontentait D., les amandes amères germaient tandis que les douces se flétrissaient, indiquant le mécontentement divin, [et inversement]

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-> "son bâton fleurira" (matéou yifra'h - Kora'h 17,20)
Le Panéa'h Raza fait remarquer que ces mots : "matéou yifra'h" (מַטֵּהוּ יִפְרָח) ont la même valeur numérique que : machia'h (משיח).
En effet, la bénédiction de l'ère messianique sera d'offrir à chacun l'occasion de réaliser son potentiel, de faire jaillir toutes ses ressources intimes. Comme un jardin en fleurs, tous s'épanouiront et feront croître les fruits de leur labeur.

[on peut également dire que ce que nous plantons par l'effort dans ce monde, nous le récolterons dans la joie pour l'éternité dans le monde à venir.
Par ailleurs, avec la venue du machia'h, il ne restera plus que la Vérité, et même si le libre arbitre disparaîtra quasiment totalement, nous pourrons mettre au grand jour nos pleines capacités Divines.]

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-> Le rav David Feinstein (Kol Dodi) écrit que la guématria du mot : "shaked" (amande - שקד) est de 404. Or, le 1er Temple a duré 410 ans, mais ce nombre comprend les 6 années de construction. Ainsi, le Temple complet a tenu pendant 404 ans.

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-> "Remets le bâton de Aharon ... Et Moché fit comme Hachem lui ordonna, ainsi il fit" (17,25-26)

=> Pourquoi la Torah présente une redondance du verbe faire : "Et Moché fit ... ainsi il fit"?

En fait, le bâton de Aharon qui avait fleuri, a attesté de l'authenticité de Moché, qui a choisit Aharon comme il se devait. Ainsi, on aurait pu penser que Moché trouva un intérêt personnel en restituant le bâton de Aharon, car cela attestait pour toujours qu'il avait raison et que la vérité était avec lui.
Mais la Torah, en disant que "Moché fit comme Hachem lui ordonna, ainsi il fit" vient ici témoigner que tout ce qu'il avait fait n'avait d'autre but que de réaliser la Volonté d'Hachem, sans aucune intention d'en tirer la moindre fierté pour lui-même. Il a tout fait absolument uniquement pour réaliser l'ordre d'Hachem.
[rabbi Akiva Sofer]

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+ "Dépose [les bâtons] dans le Ohel Moed, devant [l'Arche du] Témoignage que J'ai réservé pour vous rencontrer. Le bâton de l'homme que J'aurai élu fleurira. Je Me débarrasserai ainsi des plaintes que les Bné Israël profèrent contre nous".
Moché parla aux Bné Israël et chaque chef lui remit un bâton pour sa tribu paternelle, soit 12 bâtons, le bâton d'Aharon parmi les leurs.
[Moché] déposa les bâtons devant D. dans la Tente du Témoignage.
Le lendemain, lorsque Moché entra dans la Tente du Témoignage, voici que la bâton d'Aharon, représentant la maison de Lévi, avait fleuri. Il avait produit une fleur, portait des bourgeons et des amandes y mûrissaient.
Moché retira tous les bâtons de devant D. et les exposa à la vue de tous les Bné Israël. Chacun reprit le sien." (Kora'h 17,19-24)

-> Le Méam Loez enseigne :
Tous d'abord, Moché avait reçu l'ordre de prendre un arbre et de le débiter en 12 morceaux de crainte que l'on ne proteste que le bâton d'Aharon était plus frais que les autres. Ensuite, il devait placer le bâton d'Aharon au milieu des autres afin qu'on ne dise pas que sa position près de l'arche l'avait fait fleurir.
Moché exécuta ces instructions et le bâton d'Aharon fleurit. Par un grand miracle, ce bâton de bois sec produisit, en une nuit, des fleurs, des bourgeons puis des fruits.
Lorsque le peuple vit ce miracle, chacun des chefs de tribu reprit le bâton portant son nom. Ils admirent que la prêtrise appartenait à Aharon et que le service du Michkan revenait aux Lévi'im. Ils renoncèrent ainsi à toutes leurs réclamations.

Deux prodiges intervinrent ici :
1°/ Non seulement les amandes fleurirent puis produisirent 2 bourgeons, mais par la suite, pendant qu'un bourgeon perdait ses feuilles (comme le font tous les arbres après la fructification), l'autre restait intact, été comme hiver.
2°/ Le bâton produisit des amandes douces et des amandes amères.
Les amandes douces poussèrent sur le côté droit du bâton et les autres sur le côté gauche. Tant que les Bné Israël obéissaient à la volonté de D., les amandes du côté gauche poussaient tandis que celles de droite devenaient amères.

La Torah fait allusion à ces 3 pousses : "avait produit une fleur, portait des bourgeons et des amandes y mûrissaient" (v.17,23)
Ces pousses avaient également une signification symbolique.
L'expression "produit une fleur (péra'h)" = désigne les fils d'Aharon, les Cohanim en herbe (pir'hé kéhouna) ; "portait des bougeons (tsits)" = fait allusion à la plaque frontale (tsits) du Cohen Gadol ; et "des amandes (chékédim) y mûrissaient" = représente 2 choses :
1°/ [la 1ere est liée à la connotation littérale du mot "chaked", signifiant un effort énergique, comme dans le verset : "Je répondis : Je vois le bâton d'un amandier (chaked). D. me dit : Tu vois juste. Car Je m'empresse d'accomplir (choked) Ma parole." (Yirmiyahou 1,11-12)]
De fait, l'amandier est appelé "chaked" parce qu'il est le premier arbre à produire ses fruits. Par cette image, D. signifiait que comme l'amandier est le premier à donner ses fruits, Il s'empresserait de punir ceux qui réclamèrent la prêtrise (kéhouna).
[lorsque le roi Ouziahou offrit l'encens à la place du Cohen, il fut puni par une marque de tsaraat sur le front (Divré haYamim II 26,19)]

2°/ La 2e allusion aux amandes vise l'attribut de stricte justice, symbolisé par l'amertume des amandes encore vertes. Comme le prophète Yirmiyahou a prédit la destruction du Temple par l'application de la stricte justice symbolisée par un amandier ("Je vois un bâton d'amandier"), ce même attribut frappe quiconque réclame la prêtrise.
[...]

Il y avait 4 groupes qui rivalisaient pour la prêtrise : Kora'h, Datan et Aviram, les Lévi'im et les premiers-nés.
- Les premiers-nés prétendaient à la prêtrise sous prétexte qu'avant la faute du veau d'or, ce sont eux qui offraient les sacrifices ... Lorsque Moché transmit ce privilège aux Lévi'im, les premiers-nés le soupçonnèrent d'avoir agi de sa propre initiative pour favoriser les membres de sa tribu.
- les Lévi'im affirmaient être tout autant des descendants de Lévi qu'Aharon. Pourquoi n'étaient-ils pas tous Cohanim comme Aharon et ses fils? demandèrent-ils, reprochant à Moché d'avoir pris cette décision pour avantager son frère.
- Datan et Aviram soutenaient que le droit d'aînesse leur appartenait car il descendait de Réouven, l'aîné des 12 tribus. Ils soupçonnaient donc Moché d'avoir transféré le droit d'aînesse à Yossef pour favoriser son disciple, Yéhochoua, issu de la tribu de Yossef.
En réalité, ce n'était pas Moché mais Yaakov lui-même qui avait passé le droit d'aînesse à Yossef, comme il est écrit : "Il était le premier-né ; mais comme il souilla la couche de son père, son droit d'aînesse fut donné aux fils de Yossef" (Divré haYamim I 5,1).
Datan et Aviram accusèrent néanmoins Moché et exigèrent qu'il répare cette injustice en restituant le droit d'aînesse aux descendants de Réouven.
Ils demandaient que leur supériorité soit rétablie immédiatement, car toutes les années où Réouven avait souffert de la colère de son père représentaient une punition suffisante pour son acte.
- Kora'h, pour sa part, exigeait la prêtrise (kéhouna) car d'une part il était lui aussi Lévi et désirait être Cohen gadol comme Aharon, et d'autre part, il était également premier-né, comme il est écrit : "Les fils de Yitshar : Kora'h, Néfeg et Zikhri" (Vaéra 6,21).

Tels étaient les 4 groupes qui pour des raisons différentes, s'insurgeaient contre Moché.
La mort de Datan et Aviram prouva aux Bné Israël que leur revendication de restaurer le droit d'aînesse à Réouven était injustifiée. Avec la mort des 250 hommes, Lévi'im et premiers-nés, les Bné Israël admirent que les réclamations des Lévi'im et des premiers-nés étaient sans fondement.
Enfin, la mort de Kora'h leur fit comprendre que son désir d'être Cohen Gadol sous prétexte qu'il était Lévi et premier-né n'était pas légitime.

Malgré tout, il restait chez les Bné Israël une trace de mécontentement. Ils soutenaient que même si les premiers-nés n'étaient pas dignes de devenir Cohen (prêtes), ils méritaient au moins d'accomplir les tâches des Lévi'im.
Qu'ils soient morts brûlés en offrant l'encens fit accuser Moché car il avait dit aux premiers-nés d'accomplir une tâche réservée aux Cohanim.
Selon les Bné Israël, si les premiers-nés avaient exécuté une tâche réservée aux Lévi'im, ils n'auraient pas été punis. Ils dirent donc à Moché et Aharon : "Vous avez tué le peuple de D.!"

Pour faire taire ces plaintes, D. ordonna à Moché de procéder à l'épreuve des bâtons.
[le mot hébreu "maté" signifie à la fois bâton et tribu]
Moché devait prendre 12 bâtons et y inscrire le nom des chefs de tribu, y compris celui d'Aharon pour la tribu de Lévi.
Lorsque seul le bâton d'Aharon allait fleurir et produire des bourgeons et des fruits, tout le monde saurait qu'aucune autre tribu ne méritait de prendre la fonction des Lévi'im.
Comme la mort par le feu de ces 250 rebelles avait prouvé qu'ils ne méritaient par la prêtrise, le bourgeonnement du bâton d'Aharon prouva sans équivoque que seuls les membres de la tribu de Lévi étaient qualifiés pour accomplir les tâches des Lévi'im.

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