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"Tout harnais que chevauchera celui qui a un écoulement (azav) deviendra impur" (Métsora 15,9)

Toute chose sur lequel un zav ou une zava (personne ayant un certain type d'écoulement corporel) s’appuiera dessus devient impur (tamé).

-> Nos Sages font remarque que pour les écoulements, on parle :
- chez l'homme de : "chevauchera" (v.15,9);
- chez la femme de : "assise" (v.15,23).

=> Pourquoi la Torah n'utilise-t-elle pas le même terme pour les deux?

Selon Rachi (guémara Pessa'him 3a), c'est parce que mentionner le fait de "chevaucher" pour une femme aurait été une manière indécente de s'exprimer, en raison de la façon dont ses jambes sont positionnées lorsqu'elle est à califourchon sur l'animal.
C'est pourquoi, pour la femme, la Torah passe de "chevaucher" à "s'asseoir".

Toute mention non nécessaire d'une femme dans une position indécente doit être évitée.

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-> Le Gaon de Vilna (Igérét haGra) enseigne qu'un homme est capable de prendre le contrôle de son yétser ara par l'étude de la Torah, et que [en parallèle] pour la femme son arme principale dans cette bataille est son attachement à la tsinout (pudeur).
De même que l'étude de la Torah élève et purifie l'homme, de même pour la tsniout chez la femme.

-> Le midrach (Béréchit rabba 18,2) rapporte que lorsque Hachem a créé 'Hava, Il a dit à chacun des membres de son corps au moment de les créer : "Soit tsniout!"

Le Anaf Yossef commente que Hachem a agit ainsi, afin que la pudeur soit particulièrement importante dans le caractère des femmes, et afin qu'elle y soit sensible.

-> De même que la récompense pour l'étude de la Torah est infinie, de même pour la tsniout chez la femme.
Par exemple, selon le midrach (Bamidbar rabba 8), toute femme qui est pudique, méritera que ses fils deviennent des érudits en Torah.

Le Gaon de Vilna (Even haEzer) voit une allusion à cela dans le verset : "Ta femme sera comme une vigne féconde dans l’intérieur de ta maison, tes fils, comme des plants d’olivier autour de ta table." (Téhilim 128,3).
Si la femme est pudique (sera ... dans l’intérieur de ta maison), alors : "tes fils ... autour de ta table" [étudiant la Torah].

Cela est en accord avec les propos de la guémara (Baba métsia 42a) : "la bénédiction ne peut se trouver que dans quelque chose qui est cachée des yeux".

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