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"Dans Sa promesse à Avraham, Hachem n'a utilisé que 2 mots pour indiquer qu'Il va punir les égyptiens pour avoir réduit en esclavage le peuple juif, à savoir : "Je [le] jugerai" (dan ano'hi - דָּן אָנֹכִי - Lé'h Lé'ha 15,14).

Si Hachem a réalisé tellement de miracles pour tenir une promesse d'uniquement 2 mots, imaginez combien plus spectaculaire sera la guéoula finale, qui a été promise à de très nombreuses reprises dans les livres de Névi'im."

[Rabbénou Saadia Gaon ]

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-> Les plaies ont été faits par l'étsba Elokim (le doigt d'Hachem - Vaéra 8,15).
L'ouverture de la Mer Rouge a été provoquée par la yad Hachem (la main d'Hachem), comme il est dit : béyad 'hazaka (avec une main forte - Dévarim 5,15 ; 9,26&29 ; 26,8 ; Téhilim 136,12-3 ).
Comment Hachem accomplira-t-il les miracles dans la future rédemption?

Ce sera Hachem lui-même, comme l'affirme la guémara (Taanit 31a) : dans le futur, Hachem fera un cercle de tsadikim dans lequel Il sera assis au milieu, et chacun d'eux pointera son doigt vers Hachem, comme il est dit : "Il dira ce jour-là, voici notre D., nous avons espéré en Lui et Il nous a sauvés, voici Hachem en qui nous avons espéré, exultons et réjouissons-nous de Son salut" (Yéchayahou 25,9).

Ceci explique le verset : "comme à l'époque de ta sortie d'Egypte (kimé tsété'ha mé'érets mitsraïm), je te ferai voir des prodiges" (Mikha 7,15).
"Kimé" (כִּימֵי) comme les jours, implique que les futurs miracles [de la guéoula] seront encore plus grands que les merveilles de la sortie d'Egypte.

[ les 3 matsot du Séder font référence aux 3 Avot. Par conséquent, la matsa du milieu correspond à Its'hak. Its'hak est notre défenseur de la géoula (guémara Shabbath 89b). Sa matsa est celle que nous cassons et dont le plus gros morceau est l'afikoman.
Ce plus gros morceau représente la future géoula qui sera plus grande que celle de la sortie d'Egypte. ]

Le Gaon de Vilna explique que la paracha Bo commence par : "bo el Pharaon" (venez à Paraon), et que nous devrions littéralement "entrer" dans les lettres de Pharaon (פַּרעֹה).
Puisque pé (פ) s'écrit pleinement : pé-hé (פה), la lettre intérieure est un hé (ה).
Rch s'écrit réch-youd-chin, les lettres intérieures sont donc chin et youd (ש-י).
Ayin s'écrit ayin-youd-noun, les lettres intérieures sont donc youd et noun (נ-י).
Hé s'écrit hé-alef, la lettre interne est donc un alef (א).
Les lettres internes (hé, youd, chin, youd, noun, alef) ont une somme totale de : 376. C'est la même gématria que Essav.
[de plus, ces lettres forment le mot hichiani (הִשִּׁיאַנִי) qui est dit à propos du serpent (Béréchit 3,13) : "ha'na'hach hichiani va'ochél" (le serpent m'a trompé et j'ai mangé), car c'est là qu'Essav est enraciné. ]

Edom-Eisav est le dernier exil. Il s'agit d'une allusion à la délivrance de l'exil Edom avec ces plaies.

Par ailleurs, si nous prenons à nouveau la phrase ""bo el Pharaon" littéralement, c'est-à-dire que nous combinons la somme du mot bo (3) à (el) Pharaon (355), on obtient une guématria totale est : 358, qui est la même que machia'h (358).
[358 est également la même guématria que "na'hach", puisque nous serons alors rachetés de l'exil d'Edom, qui est enraciné dans le serpent - Essav. (voir Pri Tsadik - 'Houkat 16) ]

[c'est ce que suggère le mot vaéra (וָאֵרָא), abréviation de : "ani rishon vaani a'haron" (je suis le premier et je suis le dernier - Yéchayahou 44,6).
Tout comme Hachem nous a rachetés grâce aux plaies qui commencent dans la paracha Vaéra (ani rishon), de même, dans le futur, Hachem nous délivrera en amplifiant les merveilles bien plus qu'en Egypte (vaani a'haron).
En ce sens, le 4e ani maamim est : "je crois avec une foi totale que le Créateur est le premier et le dernier" (ani maamin bé'émouna shléma shé haBoré Yitbara'h Shmo hou richon véhu a'haron). ]

[d'après Yéhochoua Alt]

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