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"On doit avoir de la compassion pour tous les juifs, comme s'ils étaient nos propres enfants.
On ne doit pas se lasser ou se décourager [d'eux], et ce à l'image de Hachem, un Père qui est miséricordieux envers chacun de Ses enfants.
[...]
Notre compassion doit s'étendre à toutes les créatures, et cela inclut : les humains, les animaux, les plantes et les objets inanimés.

Nous ne devons rien traiter avec dédain, car toute chose a été créée avec un objectif, et en dénigrant, nous critiquons la sagesse Divine, puisque tout est maintenu en vie par Hachem (tant que ça existe, c'est que cela a son utilité)."

[rabbi Moché Cordovero - Tomer Dévora - chap.3]

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-> Lorsque tu vois quelqu'un qui souffre, tu dois l'aider immédiatement, peut importe qu'il soit une personne importante ou pas, un tsadik ou pas, un juif ou pas, même un animal, ...
Tu dois agir tout de suite pour soulager sa peine, en allant au-delà de tes capacités pour l'aider.
Ceci est l'essence même du judaïsme.

[le Baal Chem Tov - rapporté par son élève le Rabbi de Nadvorna]

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-> Le rav Israël Salanter disait que le 'hessed consiste à prendre en compte les besoins physiques et émotionnels de notre prochain, sans lui causer le moindre sentiment de gêne.

-> La Torah commence et se termine par des actes de bonté ('hessed).
Au début de Béréchit, Hachem habille Adam et 'Hava, et Il va enterrer Moché à la fin de Dévarim.
La guématria de "Torah" est la même que celle de : guémilat 'hassadim (prodiguer des bontés - gma'h).

-> Lorsque le Rabbi Yossef Its'hak Schneersohn était petit, il a une fois arraché une feuille d'un arbre, et il s'amusait alors à la frotter entre ses doigts.
Son père l'a réprimandé : "De quel droit as-tu arraché une feuille d'un arbre, et d'ensuite la maltraiter sans aucun but?"
[chaque occasion est bonne pour développer notre sensibilité à autrui, même l’immatériel]

-> Rabbi Its'hak Sher a rencontré un élève qui apportait de la nourriture à un ami malade, et il semblait gêné d'être vu dans la rue avec un plateau de nourriture dans les mains.
Rabbi Sher l'a encouragé : "Apporter de la nourriture à un malade, c'est comme porter son Etrog et son Loulav dans la rue [c'est une fierté!]".

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