"Ordonne à Aharon et à ses fils en disant : "Voici la règle de l'offrande d'élévation (holocauste)" (Tsav 6,2)
-> "En disant" = selon le midrach, c'est une allusion au fait que la lecture orale du passage relatif à ce sacrifice revêt elle-même un grande importance.
Le 'Hafets 'Haïm commente que de la même façon que l'effet néfaste des fautes peut être corrigé par le biais des sacrifices, la Torah elle-même peut amener leur réparation par le biais de son étude.
-> "Lorsqu'un homme, dans une synagogue ou une maison d'étude, évoque verbalement les passages des sacrifices (korbanot) et du service sacerdotal, et qu'il les prononce avec attention, une alliance est scellée à son sujet, stipulant que les anges chargés de mentionner ses démérites pour le tourmenter ne pourront lui faire que du bien."
[Rabbi Krouspédaï - Zohar - Vayéra 100a]
-> Le passage de la prière du matin : "ézéou mékomane" contient l'essentiel des lois relatives aux sacrifices.
Or, la guémara (Ména'hot 110a) rapporte que toute personne qui étudie les lois relatives aux sacrifices ['hatat (péché), acham (faute), ...], est considérée comme avoir fait un tel sacrifice.
-> Dans la guémara (Méguila 31b), Avraham demande à Hachem qu'est-ce qui permettra d'expier les fautes des juifs, lorsque le Temple et ses sacrifices n'existeront plus?
Hachem lui répondit : "J'ai déjà prévu un texte traitant des sacrifices. Que mes enfants le lisent et Je leur compterai comme s'ils avaient fait des sacrifices quotidiens et leur pardonnerai toutes leurs fautes."