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Les convertis

"Le converti qui habite avec vous, tu l'aimeras comme toi-même, car vous étiez étrangers dans le pays d'Egypte, Je suis Hachem, votre D." (Kédochim 19,34)

-> Outre l'obligation d'aimer tous les autres juifs, il existe un commandement spécifique d'aimer les convertis.
D. Lui-même a une affection particulière pour les convertis.
[Rambam - Hilkhot Déot 6,4]

-> Dans la Torah aucune lettre n'est inutile, à plus forte raison plusieurs mots!
Rabbi Ela'zar haGadol (guémara Baba Métsia 59b) fait remarquer que le commandement d'aimer les convertis apparaît dans la Torah, selon un avis à 36 reprises, et selon un autre : 46 fois.

En effet, les Tossafot expliquent que cela apparaît à 46 reprises en tenant compte des fois où il est écrit : "vous étiez étrangers dans le pays d'Egypte", et autres de ce type.

=> Si cette mitsva est répétée à tant de reprises, cela témoigne de l'importance suprême qu'elle revêt!

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-> "Des convertis qui étudient la Torah valent autant que le Cohen Gadol qui entrait dans le Saint des saints."
[Midrach Tan'houma - Vayakel 8]

-> "Une fois converti, tout candidat est considéré comme Israël" (Midrach Bamidbar rabba - 8,1)

-> "On ne dira pas à un converti : souviens-toi de ton ancienne conduite, hier ta bouche mangeait des aliments interdits et aujourd'hui elle prononce des paroles de Torah." (guémara Baba Métsia 58b)

-> "Un converti ressemble à un nouveau-né, et toutes ses fautes lui sont pardonnées." (guémara Yébamot 22a)

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-> Si les parents non-juifs se sont convertis au judaïsme, selon la Torah, après sa conversion, l'enfant a le statut de "nouveau-né", et ses parents biologiques ne sont plus considérés comme ses parents : il n'est donc tenu que de leur manifester un "certain" respect, comme dans le cas où les parents ne se sont pas convertis, afin de leur manifester de la reconnaissance [mais il n'a pas l'obligation de leur manifester tout le respect qu'un enfant doit à son père.
[d'après le rav Ben Tsion Abachaoul]

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-> La Torah nous enjoint d’honorer et de craindre nos parents et les Lévi’im, mais n’exige pas que nous les aimions.
En revanche, elle nous ordonne : "Vous aimerez le converti" (Dévarim 10,19).

-> Nous sommes tenus d’aimer le converti de tout notre cœur et de toute notre âme, tout comme nous devons [et dans des termes presque identiques!] aimer D. ("Tu aimeras Hachem, ton D." - Dévarim 6,5).

D'ailleurs, D. Lui même aime le converti ("Il (D.) aime le converti, pour lui donner pain et vêtements" - Dévarim 10,18).

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-> "Le converti est plus cher aux yeux de D. que ne peuvent l’être certains [Hébreux] présents lors de la révélation du mont Sinaï.
Pourquoi?

Car ces derniers, s’ils n’avaient pas vu les éclairs, entendu le tonnerre et le son du Shofar, n’auraient pas accepté le joug divin.
Tandis que celui-là [le converti] n’a rien vu de tout cela et, de son propre chef, se tourne vers D. et accepte de plein gré le joug divin.
Y a-t-il plus cher qu’un tel acte?"
[midrach Tan’houma Lé’h Lé’ha 1]

-> b'h, voir à ce sujet : https://todahm.com/2017/07/25/quelle-est-lorigine-premiere-des-convertis

-> Les convertis sont placés sur un échelon plus élevé que les juifs de naissance.
En effet, à propos de ces derniers il est dit :"Je serai pour vous un D. et vous serez pour moi un peuple" (Yirmiyahou 30,21). Quant aux convertis, le prophète Yéchayahou (14,1) dit à leur sujet dans l'ordre inverse : "Vous serez pour moi un peuple et moi je serai pour vous un D."
[guémara Kidouchin 70b]

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-> "Si D. a dispersé les enfants d’Israël parmi les nations, c’est pour que les convertis se joignent ainsi à eux."
[guémara Pessa’him 87b]

-> Le Arizal explique que jusqu'aujourd'hui, si les juifs sont en exil éparpillés parmi les nations aux 4 coins du monde, c'est pour "cueillir les roses qui se sont éparpillées parmi les ronces", c'est-à-dire ramener les saintes néchamot (âmes) qui doivent se convertir et s'ajouter au peuple d'Israël.
[Arizal - chaar apsoukim Chémot]

-> "D. aime grandement les convertis."
[midrach Bamidbar Rabba 8]

->"Bien des femmes se sont montrées vaillantes, tu leur es supérieure à toutes" (Michlé 31,29).
Selon le midrach (Michlé 31), cela fait référence à Ruth qui entra sous les ailes de la présence divine.

Non seulement un livre entier du Tana'h est consacré à son histoire (lu à Shavouot!), mais en plus Ruth est l’ancêtre du roi David, qui est l’ancêtre du Machia’h.
=> Les juifs attendent impatiemment la venue d'un descendant d'une convertie, lisent dans leur détresse les Téhilim écrits par le roi David (descendant d'une convertie), ... c'est dire l'apport et à quel point le judaïsme considère grandement les convertis!

-> Onkelos était un converti (guémara Avoda Zara 11).
[dans tous les 'houmachim nous avons le Targoum Onkelos, cette traduction en araméen fait par cet énorme tsadik!]

Nos Sages (guémara Guittin 56) citent des exemples de géants en Torah, descendants de convertis comme : Rabbi Akiva, Rabbi Méir, Shémaya et Avtalyon.

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-> A ce sujet, il est écrit dans le Méam Loez (Michpatim 23,9) :
A propos des étrangers [qui se convertissent], il est écrit : "Ceux qui L'aiment seront comme le soleil lorsqu'il émane dans sa force" (Choftim 5,31).
Ce verset indique que les convertis brilleront comme le soleil.

L'une des raisons pour lesquelles Avraham ne fut circoncis qu'à un âge très avancé est que D. voulait témoigner Son affection envers les convertis : même si un étranger se convertit dans sa vieillesse, il est aimé de Hachem.
[...]

Le Rambam dans une lettre adressée à un converti écrit :
"... à 36 endroits différents, la Torah nous recommande d'honorer le converti et de ne pas l'offenser par de dures paroles ...

Sachez que la Torah nous impose de lourdes responsabilités dans nos relations avec les convertis.
La Torah nous ordonne d'honorer et de respecter nos parents ainsi que d'honorer et de respecter nos parents? ainsi que d'honorer et de respecter les Lévi'im, et ce même si on ne les aime pas, en effet, la Torah ne commande pas d'aimer ses parents ou les Lévi'im.
Par contre, la Torah nous enjoint d'aimer le converti
, comme il est écrit : "Tu aimeras le converti" (Dévarim 10,19).

Ceci signifie que nous devons aimer le converti de tout notre cœur et de toute notre âme, de même que nous sommes tenus d'aimer Hachem "de tout ton cœur et de toute ton âme" (Dévarim 6,5).
Hachem lui-même aime les convertis, comme il est écrit : "Hachem aime l'étranger et lui donne du pain et des vêtements" (Dévarim 10,18).

[Un converti est] un homme/femme qui a abandonné ses parents, son peuple et tous ses biens pour se joindre au peuple juif alors que nous sommes haïs des non-juifs (autres nations).
Si un homme désire entrer sous les ailes de la Présence Divine et se couvrir de la poussière de Moché en s'associant au statut inférieur d'Israël, il serait abominable de le qualifier de sot!

Vous devez, au contraire, être considéré comme le plus intelligent et le plus sage des hommes.
Vous êtes un disciple de notre père Avraham et vous vous trouvez à un haut degré où Hachem vous bénira en ce monde en vous donnant une longue vie prospère.
Vous jouirez également d'une grande récompense dans le monde futur et vous mériterez d'assister à toute la consolation que connaître Israël."

[fin de la lettre du Rambam]

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+ Il ne faut pas mépriser les convertis.
Rabbi Akiva descendait de convertis, et nous dit le midrach, s'il n'avait pas été précédé par Moché, il aurait mérité que la Torah fût donnée par son intermédiaire.
Lorsque Moché est monté au ciel et a vu rabbi Akiva, il s'est exclamé : "Maître du monde! Tu as un homme tel que lui et Tu donnes la Torah par mon intermédiaire?"

[Méam Loez - Introduction à la Méguilat Ruth]

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-> Boaz a assuré à Ruth [qui s'était convertie] que sa récompense serait "entière", c'est-à-dire que son âme résiderait avec les tsadikim d'Israël, au-dessus des ailes de la Présence Divine.

Le grand mérite d'Avraham, qui fut le 1er converti, s'étend à tous les futur convertis et les protège.
[...]

"Toutes les familles de la terre seront bénies (vénivreré'hou - ונברכו) par toi" (Béréchit 12,3).
Nos Sages interprètent le mot : ונברכו (bénies) comme "greffées", selon la racine du mot "mavrikh" (מבריך).
Cette bénédiction englobe tous les convertis sincères, qui dans le futur viendraient "se greffer" sur l'arbre d'Israël.
[...]

Boaz a qualifié [sa femme] Ruth de : "échét 'hayil at" (tu es un femme de valeur - אשת חיל את - Méguilat Ruth 3,11) parfaite de aléph jusqu'à tav, c'est-à-dire de A à Z.
[Méam Loez - Méguilat Ruth 2,12 ; 3,10-11]

-> "Toutes deux [Naomi et Ruth] ont marché jusqu'à arriver à Bethléem" (Méguilat Ruth 1,19)
Nos Sages en déduisent à quel point D. apprécie les convertis. En effet, une fois que Ruth a décidé de se convertir, le verset la considère égale à la noble et tsadéket Naomi.
[Méam Loez]

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-> Ruth a enduré la pauvreté et la solitude pour s'attacher à Hachem.
Elle a mérité de donner à Israël la maison de David et la lumière du machia'h.
Son histoire nous apprend la compassion et l'amour de D. pour le converti qui quitte son père et sa mère pour se réfugier sous les ailes de la Présence Divine.

Les convertis (guérim - גרים) sont précieux car les Patriarches et les prophètes eux-mêmes se sont appelés (guérim), qui veut dire aussi "étrangers".
Avraham a dit : "Je suis un étranger (guér) et un résident avec vous" ('Hayé Sarah 23,4).
Its'hak a été appelé un étranger par Hachem : "Réside (gour - גור) dans ce pays" (Toldot 26,3).
Les fils de Yaakov ont dit : "Nous sommes venus séjourner (lagour - לגור) dans ce pays" (Vayigach 47,4).
Le roi David a dit : "Je suis un étranger (guér) avec vous, un résident comme l'on été tous mes pères" (Téhilim 119,19) ...

Nos Sages ont comparé le converti à une brebis qui a fui les grands espaces et s'est jointe au troupeau.
Le berger aime cette nouvelle brebis davantage que toutes les autres car il l'a obtenue gratuitement alors qu'il a dû acheter le reste du troupeau.
De même, Hachem a accompli de nombreux miracles pour les enfants d'Israël avant qu'ils n'acceptent la Torah sans avoir assisté à tous ces prodiges.

Hachem aime autant Israël que les convertis, et ces derniers sont égaux aux juifs en tout.
C'est un commandement positif "d'aimer l'étranger car vous étiez étrangers en Egypte" (Ekev 10,1).
Il nous est ordonné : "N'afflige pas l'étranger et ne l'accable pas car vous étiez étrangers en Egypte" (Yitro 22,20).

Les convertis sont aussi chers à Hachem que le Shabbath.
La Torah nous met en garde à 28 reprises de bien traiter les convertis autant de fois qu'elle nous défend de profaner le Shabbath et d'adorer des idoles ...

Israël est aimé comme il est écrit : "Je vous ai aimés, dit Hachem" (Mala'hi 1,2), et les convertis sont aimés, comme il est dit : "[Hachem] aime l'étranger, pour lui donner du pain et des vêtements" (Ekev 10,18).
[...]

Rabbi Eliézer dit : "Se joindre à Israël par la conversion est considéré comme faire un acte de bonté à tout Israël, ainsi que Chaoul l'a dit aux descendants de Yitro : "Car tu as fait preuve de bonté envers tous les juifs lorsqu'ils sont sortis d'Egypte" (Chmouël I 15,6).
Une personne peut-elle vraiment accomplir un acte de bonté pour tout un peuple?
La conversion de Yitro ("Je sais à présent que Hachem est plus grand que tous les dieux" - Yitro 18,10-11) est considéré comme une bonté envers tout Israël.

Nous savons que les convertis sont appréciés de Hachem car Il ajoute une lettre à leur nom comme à Yitro.
En effet, il s'appelait Yéter (יתר) ... après sa conversion, une lettre a été ajoutée à son nom, et Yéter s'est désormais appelé Yitro (יתרו).
Le changement de nom montre une grande valeur, comme dans le cas d'Avraham ("Ton nom ne sera plus Avram (אַבְרָם), mais ton nom sera Avraham (אַבְרָהָם)" - Lé'h Lé'ha 17,5), et dans le cas de Hochéa (הוֹשֵׁעַ), fils de Noun, son nom devint : Yéhochoua (יְהוֹשֻׁעַ) (Chéla'h Lé'ha 13,16).
Par contre, Hachem réduit le nom des réchaïm, comme celui du faux prophète : Akh'av (אחאב), qui devint אחב (Yirmiyahou 29,22).

Un non-juif qui se convertit au judaïsme est récompensé comme un juif qui a peiné dans la Torah toute sa vie.
En effet, Moché a dit à Yitro : "Viens avec nous et nous te ferons partager tous les bienfaits que D. a promis à Israël" (Béaaloté'ha 10,29) ...

Dans Divré haYamim (I 2,55), les descendants de Yitro [qui s'est converti] sont appelés : "Tiratites" car ils faisaient retentir leurs prières, "Chim'atites", car leurs prières étaient entendues, et "Sokatites" car leurs mérites protégeaient Israël.
[...]

Rabbi Yo'hanan dit : "L'alliance que Hachem a scellée avec les fils de Yitro est supérieure à celle qu'Il a scellée avec David, car l'alliance avec Yitro était inconditionnelle alors que celle conclue avec David ne l'était pas.
En effet, à propos de David il est écrit : "Si ses fils abandonnent Ma loi ... Je les punirai par des souffrances pour leurs fautes, et par des plaies pour leurs péchés" (Téhilim 89,31-33).

[Méam Loez - Méguilat Ruth 4,22]

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-> De la même façon que des étincelles d'âmes saintes se trouvent prisonnières au sein des forces du mal (sitra a'hra et les klipot), les âmes des convertis le sont aussi.
D'où provient la volonté d'un non-juif de se convertir?
Il s'agit simplement de son âme qui était prisonnière et dont le moment était venu de sortir de l'emprise des klipot.
[Zohar Térouma 147b]

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"Les convertis ne seront plus acceptés au moment du machia’h"
[guémara Yébamot 24b]

=> Pourquoi les convertis ne seront plus accepté au moment du Machiah?

b'h, voici quelques éléments de réponse :

On peut distinguer principalement 2 types de périodes :
-> Pendant l’époque romaine, les juifs étaient maltraités et la conversion était alors quasiment une formalité.
On rappelait d’ailleurs aux non-juifs qui voulaient rejoindre le peuple d’Israël, qu’ils se préparaient à rejoindre un peuple : "brisé, opprimé, méprisé et rejeté" (guémara Yébamot 47a).
Le processus était très rapide, et les rejets sûrement peu fréquents.

-> Aux époques du rois David et du roi Salomon, nos maîtres stipulent : "On n’acceptera pas les convertis après l’arrivée du machia'h. Dans le même ordre d’idées, les convertis n’étaient pas acceptés à l’époque de David, ni à l’époque de Salomon" (guémara Yebamot 24b).
Lors de ces périodes "glorieuses", il y a une présomption de conversion par intérêt plutôt matériel (les honneurs/gloire, la richesse, ...), que purement spirituel (recherche de la Vérité).

[Il est à noter l'avis de Tossefot qui souligne que les conversions clairement motivées par l’amour de D. étaient tout de même acceptées aux époques des rois David et Salomon.]

A l'époque du machia'h, la grandeur Divine sera alors manifeste (à ce moment, qui ne voudra pas faire partie du peuple adoré/proche de D.!). Puisque Hachem est clairement révélé, la conversion ne pourra pas être acceptée.
Le Ohr ha'Haïm haKadoch développe l'idée qu'à l'époque du machia'h ce sera Moché rabbénou qui mènera de nouveau le peuple, et pour corriger son erreur d'avoir accepté tous les convertis lors de la sortie d'Egypte (le érev rav qui nous a provoqué tellement de dégâts par la suite, comme le Veau d'or!), il rejettera alors toute conversion non sincère.
[ainsi selon le Ohr ha'Haïm, à l'image de l'avis de Tossefot, la conversion sera en réalité encore possible mais il faudra une pureté et sincérité totale à vouloir devenir juif, pour des raisons uniquement spirituelles, de recherche de la Vérité.
(les acceptations à la conversion seront alors sûrement extrêmement rares!)]

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-> Nos Sages (guémara Pessa'him 87b) demandent : "Pourquoi le peuple juif a-t-il été exilé parmi les [autres] nations?" Ils répondent : "Pour rassembler des convertis".
Allégoriquement, cela signifie que nous avons été exilés afin d'élever les étincelles [de sainteté] qui restent dispersées dans le monde.
C'est pourquoi l'exil égyptien a eu lieu : afin que la nation juive élève les étincelles [sainteté qui y étaient] tombées.

Lorsque le machia'h viendra rapidement, toutes les étincelles seront complètement rétablies. Il en fut ainsi à l'époque du roi Shlomo.
Ensuite, dans l'avenir messianique, les convertis ne seront pas acceptés (guémara Yébamot 76a), car toutes les étincelles auront été élevées, et donc les non-juifs dans l'avenir ne posséderont pas d'étincelles ayant besoin d'être élevées, et il n'y aura donc aucune raison de les accepter en tant que convertis.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,9]

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-> Lorsque Yitro entendit parler de la grandeur du peuple d'Israël, il vint immédiatement se joindre à lui (Chémot 18,1-5).
Il arriva à midi, heure où il n'y avait plus de manne dans les champs. La manne fondait vers 10 heures du matin.
Les juifs se trouvaient pratiquement dans l'impossibilité d'avoir des invités. Chacun recevait précisément la quantité de nourriture nécessaire pour maintenir sa santé et sa vie.
Par conséquent, lorsque Yitro arriva, il n'y eut rien à manger pour lui.

=> Hachem fit donc un miracle et de la manne supplémentaire tomba spécialement à midi pour Yitro.
Hachem accomplit ce miracle pour montrer combien Il apprécie ceux qui désirent entrer sous la protection de la Protection Divine.
[Méam Loez - Béchala'h 16,36]

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-> La Mékhilta (Yitro Amalek 1) dit : "il s'appelle Yitro parce qu'il a ajouté (yiter) une paracha à la Torah, pour nous enseigner qu'il est allé se convertir par amour du Ciel pour apprendre la Torah, et non pour recevoir une récompense ou des honneurs.

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-> "Yitro, le prêtre de Midian, entendit" (Yitro 18,1)

Il y a 4 personnes à qui on a ajouté une lettre dans leur nom : le hé chez Avraham, le hé chez Sarah, le vav chez Yitro et le youd chez Yéhochoua.
Quand on rassemble toutes ces lettres, on obtient le Nom Divin : Tétragramme (יהוה), ce qui est extraordinaire.

Le Rabbi Moché 'Horev (Or ha'Hama) enseigne que Avraham et son épouse Sarah faisaient entrer des convertis sous les ailes de la Présence Divine, Avraham convertissant les hommes et Sarah les femmes ; Yitro était aussi le père des convertis, puisqu’il a été le premier à se convertir spontanément ; et Yéhochoua a converti les habitants de Guivon.
Par conséquent, tous les 4 ont donné du mérite à la communauté et rapproché ceux qui étaient loin pour les faire entrer sous les ailes de la Présence Divine, et ils ont mérité que Hachem leur accorde à chacun une lettre de Son Nom en récompense de leurs actions, mesure pour mesure.

[Hachem aime tellement les convertis, Il apprécie tellement de les revoir proche de Lui, que ceux qui ont été à la racine de toutes les conversions futures, ont reçu une lettre correspondant à Son nom Divin]

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-> "Moché laissa partir son beau-père et il s'en fut vers son pays" (Yitro 18,27) : Là-bas, il convertit toute la population (à Midiane).

Hachem accorda à Yitro de très grands honneurs lors de son départ : Moché et les autres personnalités de marque l'escortèrent en grande pompe. Plus tard, il retrouva Moché dans le désert.
Lorsque toutes les tribus reçurent leur part en terre d'Israël, on laissa à Jéricho un endroit qui en fut attribué à personne. Il mesurait 500 coudées coudées au carré et abondait en dattes dont le miel coulait en véritables ruisseaux.
Les juifs décidèrent que ce site appartiendrait à la tribu sur la part de laquelle le Temple serait construit plus tard ; en retour, toutes les tribus auraient accès au Sanctuaire. En attendant, ce site fut attribué aux descendants de Yitro.
C'est ainsi que Yitro et ses descendants en bénéficièrent pendant 400 ans. Ensuite, le Temple fut construit sur le territoire de Binyamin et l'endroit situé autour de Yéricho fut transmis à sa tribu.

[Méam Loez - Béaaloté'ha 10,31-32]

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-> Celui qui restitue un objet perdu à ses propriétaires, suscitera une force avec laquelle il convertira des étrangers au judaïsme.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Perte (objet perdu)]

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-> La guémara (Yebamos 97b) fait référence à un converti comme à quelqu'un qui est littéralement comme une nouvelle personne.
Selon une opinion de la guémara (Pessa'him 87b), la seule raison pour laquelle le peuple juif a été exilé parmi les nations du monde est que les convertis vertueux puissent rejoigne la nation juive.
Sur cela, le rav Eliyachiv a demandé, considérant le vaste danger d'assimilation auquel notre nation en exil est confrontée, cela vaut-il vraiment la peine de gagner quelques nouveaux membres alors que tant de juifs se perdent en chemin?
Le rav Eliyachiv répond que cela en vaut la peine, car un converti vertueux dont l'âme est prête à rejoindre le peuple juif ne devrait pas en être empêché. En ce qui concerne les âmes juives "perdues", aucune âme juive n'est jamais perdue. Quelle que soit la distance qui les sépare, elles resteront toujours juives. [Orot rav Eliyachiv - Pesachim 87b]

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-> b'h, voir également : http://todahm.com/2017/07/25/quelle-est-lorigine-premiere-des-convertis

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