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"Les fautes que vous avez commises, le Veau d'or, je l'ai pris et je l'ai brûlé dans le feu" (Ekev 9,21)

-> Comment est-il possible de prendre une faute, qui n'est pas quelque chose de tangible, et de la brûler dans le feu?
En ce sens, le verset n'aurait-il pas plutôt dû être : "J'ai pris le Veau d'or que vous aviez fait, et je l'ai brûlé dans le feu"?

Le Or ha'Haïm haKadoch donne la réponse suivante :
On sait qu'à chaque mitsva que fait l'homme, il se créé un ange saint. Et de chaque faute, il se créé un ange destructeur.
Quand l'homme se repent de ses fautes, il doit aussi effacer [par sa téchouva] l'ange destructeur qu'il a créé en commettant la faute.

=> Ainsi automatique, lorsque les juifs ont fauté avec le Veau d'or, il s'est également créé un ange destructeur. Et lui aussi, témoigne Moché devant le peuple juif : "Je l'ai pris et je l'ai brûlé au feu".

[nous ne devons pas prendre le fait de fauter à la légère, car à chaque fois nous générons un nouvelle ange Accusateur/Destructeur, qui va alors venir nous nuire.
C'est en ce sens que nous disons qu'une mitsva entraîne une autre mitsva = en faisant une mitsva je créé un ange saint Défenseur, qui va venir m'aider dans le futur à accomplir de nouvelles mitsva.
Et cela est inversement vrai en cas de faute ...]

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