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"D. vit que tout ce qu'il avait fait, était très bien (tov méod), et ce fut ... le 6e jour" (Béréchit 1,31)

-> L'expression "très bien" (tov méod) se réfère aux 2 anges ayant des pouvoirs sur l'homme :
- Le premier = l'ange de la vie (yétser atov), lui conseille de bien agir et de mériter la vie éternelle.
- Le 2e = l'ange de la mort (yétser ara) éveille en l'homme des désirs pernicieux l'incitant à pécher.

Pour le 1er, la Torah emploie "c'était bien", tandis que pour le 2e : "très", ce qui indique que le yétser ara est le plus puissant des 2 penchants.
[...]

Il est évident que lorsque le yétser ara pousse l'homme à pécher, il le fait pour son bien.
Car même le penchant au mal a été créé par D., et comme étant son serviteur, il ne se rebelle pas contre lui ...
Il est clair que même le yétser ara accomplit la volonté Divine en exécutant sa tâche.
[...]

Si ce n'était le yétser ara, qui pousse l'homme au péché, l'homme ne mériterait aucune récompense pour avoir fait le bien.
[A ce sujet, le Méam Loez (Béréchit 2,7) écrit : "Avant sa naissance, une âme est semblable à une personne acceptant la charité à la table de son hôte. Une telle personne éprouve de la honte à regarder en face son bienfaiteur.
Pendant sa vie, un individu peut vivre selon la Torah et observer les mitsvot de D.
A sa mort, l'âme retourne à sa place d'origine, mais elle peut alors se réjouir du rayonnement de la Présence Divine, puisque cela provient du résultat de ses propres efforts, et non du "pain de la honte".]

C'est pourquoi nos Sages déclarent: "Heureux celui qui ne rencontre pas le penchant au mal, et heureux celui qui a rencontré le penchant au mal." [tout dépend si l'on en sort victorieux ou non]
[...]

Ne pensez pas que le penchant au mal désire tuer les gens, il n'en tire aucun profit.
Il réalise la volonté de D. en tentant l'homme, mais s'afflige lorsqu'un homme meurt /cède pour ses péchés. (Zohar - Chla'h)
L'individu éclairé remercie le yétser ara, puisqu'il porte la responsabilité pour son ultime récompense.
[...]

L'intention du yétser ara est calculée, et il éprouve un grand plaisir lorsque nous le faisons échouer et que nous sommes récompensés par Hachem ...

Nous suspectons à tort le yétser ara de vouloir nous faire pécher, mais en réalité, notre faute réside dans notre faiblesse à résister à la tentation. [D. ne nous envoie pas d'épreuves qui sont en-deçà de nos capacités!]
[...]

Si l'homme naissait parfait, il n'y aurait aucune différence entre lui et un animal.
Mais Hachem fait en sorte que l'homme naisse sans intelligence. Ainsi en vieillissant, il est lui-même responsable du développement de sa conscience : les qualités positives acquises au cours de sa vie ne sont pas innées comme pour les autres animaux.

Un animal à la naissance et à l'âge adulte n'est en rien différent.
L'homme, par contre, doit se battre pour ses bonnes qualités, ainsi elles deviennent véritablement siennes.

[Méam Loez - Béréchit 1,31]

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