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Le Kaddich

+ Le Kaddich (par le Méam Loez) :

"Dans la multitude se trouve la gloire du Roi" (Michlé 14,28)

Nos Sages enseignent que D. éprouve plus de plaisir en entendant la prière en commun (minyan), et la récitation du kaddich, qu'en écoutant les louanges quotidiennes chantées par des millions d'anges.

Ainsi après une étude, quand les juifs répondent au kaddich : "Amen, que Son Nom glorieux soit béni à tout jamais" (yéé chémé raba), Hachem appelle tous les anges et leur dit : "Venez, entendez le merveilleux chant de mon peuple que j'ai créé." (Réchit 'Hokhma - Chaar Aava 7)
[...]

Lorsque les juifs répondent avec ferveur "Amen" (à une bénédiction ou au kaddich), les portes de la miséricorde s'ouvrent dans les cieux, et ils sont amplement récompensés en ce monde et dans celui à venir.
Lors d'une période troublée, une annonce est faite dans les cieux : "Ouvrez les portes et laissez la nation des justes (les juifs) entrer, car ils s'empressent d'écouter le kaddich et de répondre : "Amen". Ils ouvrent [ainsi] les portes et apportent le bien en ce monde, c'est pourquoi ils sont dignes de voir leurs prières acceptées et d'être libérés de leurs malheurs."
[...]

Nous ne connaissons pas le sens véritable du kaddich, car ses mystères sont extrêmement profonds, et dépassent de très loin notre entendement.
Cependant, nous pouvons tirer certaines leçons du nombre de mots de cette prière unique.
Il débute par les 4 mots : "Yitgadal véyitkadach chémé rabba" = ces 4 mots sont similaires aux 4 lettres du Nom Divin (Tétragramme), [et c'est pourquoi nous répondons Amen].

La phrase : "Yéhé Chémé rabba mévara'h léalam léal'mé almaya" est la réponse la plus importe du kaddich
Elle contient 7 mots, et 28 lettres, comme le 1er verset de la Torah : "Au commencement, D. avait créé le ciel et la terre" (Béréchit 1,1), et comme le verset introductif aux 10 Commandements (Yitro 20,1).
[le rav Nathan Scherman dit qu'il y a une allusion à notre conviction que l'Histoire mène à un temps où la Création et son but ne feront qu'un.]

La guémara (Shabbath 119b) enseigne que lorsque l'on répond cette phrase [du kaddich] de tout notre pouvoir (au maximum de notre ferveur), alors cela a le capacité d'annuler un décret néfaste, prévu pour une durée de 70 ans.
En hébreu, "pouvoir" correspond au mot : "koa'h", dont la valeur numérique est de 28. Cela fait allusion à ces 7 mots qui contiennent 28 lettres.
Ce principe nous indique qu'il ne suffit pas de répondre "Amen", mais qu'il faut au moins réciter les 7 mots suivants.
[selon le Avodat Israël, les 7 mots évoquent les 7 cieux (chiv'a réki'im).
Le Gaon de Vilna explique que les "7 cieux" sont 7 niveaux de sainteté qui séparent l'homme de D.
Ainsi, il se peut que cette allusion représente notre espoir que la grandeur de Hachem soit reconnue dans tous les espaces qui Le séparent de nous, afin que Sa sainteté soit apparente même sur terre.
Dans Kohélét (3,2-8), le roi Salomon note 28 "temps" qui représentent toute l'expérience humaine : "Un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour déraciner ce qui était planté, ..."
Selon le rav Nathan Scherman, le thème sous-jacent est qu'à chaque étape de la vie et dans chaque forme d'existence, l'homme doit chercher la façon de tout mettre au service de D.]

[Méam Loez - Vayéra 18,31-32]

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-> Le Zohar (Térouma) nous enseigne que :
Le Yéhé Chémé rabba a un pouvoir spirituel énorme, qui surpasse toute autre reconnaissance de la sainteté de D.
Quand on le récite avec concentration et la force nécessaire, il peut détruire les forces mauvaises qui résultent des fautes de l'homme et empêchent la splendeur de D. d'être révélée à Ses enfants.
C'est pourquoi il a été composé en araméen, langue qui n'a pas la sainteté de l'hébreu et peut par conséquent être utilisée par les forces du mal. En exaltant Hachem en araméen, nous apportons la sainteté dans les recoins obscurs de la terre où elle ne pourrait pas pénétrer autrement.

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-> La guémara (Sota 48a-49a) écrit :
[Selon] Rabbi Yéhochoua : Du jour où le Temple a été détruit, il n'y a eu de jour sans malédiction, ni de rosée avec bénédiction, et les fruits ont perdu leur goût [extraordinaire].
Rava dit : Chaque jour qui passe la malédiction empire.
[...]
Par quel mérite le monde va-t-il donc survivre?
Celui de la récitation du kadoch kadoch kadoch (kédoucha dessidra - dans le Ouva létsion) et du Yéhé Chémé rabba [dans le kadich] qui suit une étude publique portant sur la Aggada.

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-> Le kaddich est une louange solennelle instituée par les Sages de la Grande Assemblée, après la destruction du 1er Temple.
Le Nom Divin ayant été profané par ces événements douloureux, qui causèrent la ruine de la terre d'Israël et la dispersion du peuple juif aux 4 coins du monde, nous demandons dans le kaddich que Son Nom soit à nouveau élevé et sanctifié. (Choul'han Aroukh 55,1 ; et Kaf ha'Haïm 55,1).

Il a été composé en araméen afin que les anges ne le comprennent pas et ne nous accusent pas. De plus, l'araméen était la langue parlée après la destruction du Temple de Jérusalem et de nombreux fidèles ignorants n'utilisaient plus l'hébreu (en araméen tous pouvaient le comprendre).

Le Zohar (Térouma 129b) dit que le kaddich, qui est formulé en araméen, réduit l'emprise des forces du mal, et l'honneur de Hachem s'élève.
Alors Hachem se souvient de Son nom profané par les non-juifs et de Ses enfants en Galout (exil).

Le kaddich comporte 10 expressions de louanges : Itgadal (grandit), veïtkadach (sanctifié), itbara'h (béni), véïtpaar (glorifié), véïtromam (exalté), véïtnassé (élevé), véïchtaba'h (loué), véïthadar (vénéré), véïtalé (magnifié), véït'halal (célébré), qui sont en allusion aux 10 paroles avec lesquelles Hachem créa le monde (Beit Yossef au nom du Chibolé haLékét).

-> Selon nos Sages (guémara Shabbath 119b) celui qui répond au kaddich de toutes ses forces a un mérite immense qui lui ouvre les portes du Gan Eden. Et même s'il était décrété sur lui 70 ans de souffrances et de mauvais décrets, il peut ainsi les annuler.

Les Richonim (décisionnaires du moyen âge) expliquent que "de toutes ses forces" veut dire avec toute la ferveur (kavana - Rachi) = en pensant que l'on souhaite vivement que le nom de Hachem soit béni et glorifié à tout jamais, et qu'Amalek soit anéanti afin que le Trône céleste et Son grand Nom retrouvent leur unicité.

-> Dans la michna (Dérekh Erets), il est raconté qu'un jour rav 'Houna rencontra Eliyahou haNavi accompagné de milliers de chameaux qui portaient les souffrances et les punitions provenant de la colère et de la fureur de Hachem.
Lorsqu'il le questionna quant aux destinataires de ces souffrances, il lui répondit que c'était ceux qui parlent pendant le kaddich.

-> Celui qui répond "Amen" dans ce monde méritera de le dire également dans le monde futur.
[Séfer 'Hassidim (883)]

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-> Le midrach rapporte (Dévarim Rabba 2,35) que lorsque Moché monta au ciel pour recevoir la Torah, il entendit les anges dire : "Que le Nom de la gloire de Son royaume soit béni à jamais!"
Il retint ces merveilleux mots d’éloge pour les enseigner aux enfants d’Israël. Toutefois, afin d’éviter d’éveiller la jalousie des anges, ils veillèrent à les prononcer en araméen, langue que les créatures célestes ne comprennent pas (Yéhé Chémé rabba mévara'h léalam léal'mé almaya).
Lorsque nous les disons en hébreu, dans la récitation du Chéma (shéma Israël Hachem Elokénou Hachem é'had), nous les prononçons silencieusement.

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-> Rabbi Yaakov Abi'hsira (Chaaré Téchouva - 22) dit que l'essentiel lorsqu'on récite un kaddich est la ferveur que l'on a lorsqu'on prononce les mots.
Rav Yé'hezkel Levinstein affirme que lorsque quelqu'un récite un kaddich sans se concentre correctement sur ce qu'il dit, l'âme du défunt lui en veut.

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-> Rabbi Yaakov Abi'hsira (le Abir Yaakov) écrit également (dans son Chaaré Téchouva - 22) :
La valeur du kaddich est d'une grandeur incommensurable ...
En effet, nos Sages ont dit (guémara Shabbath 119b) : Celui qui répond au kaddich de toutes ses forces, on annule tous les décrets pris à son encontre pour les 70 ans à venir.
La raison à cela est que grâce au kaddich, s'adoucit la Katnout, représentant la rigueur de D., Katnout à laquelle s'accrochent les forces du mal.
Par la récitation du kaddich, ces forces du mal perdent leurs forces et de ce fait ne peuvent plus porter d'accusation et empêcher la prière récitée de monter. Ainsi la prière monte directement au ciel et nul ne peut la retarder ou l'empêcher de monter.

Lorsque les Sages enseignent que celui qui récite le kaddich, on annule les mauvais décrets pris à son encontre, de toutes évidence on parle de quelqu'un qui (d'abord) s'est repenti, et là, l'un et l'autre se complètent pour l'annulation des décrets.
En revanche, s'il ne se repent pas et ne regrette pas les différentes fautes qu'il a commises, le kaddich n'y change rien car à quoi sert-il de rentrer dans un bain rituel (mikvé) tout en tenant un reptile dans la main : tant qu'il a le reptile dans la main, le bain rituel ne sert à rien.
[...]

Les mots "kaddich" et "amen" ont la même valeur numérique que : "nédivout lev" (le fait de se préparer émotionnellement [à la fois avec joie et crainte]), pour nous signifier que le principale du Kaddich et du Amen est lorsqu'on se concentre comme il le faut, et c'est cela la Nédivout Lev.
De plus, Amen a pour valeur numérique : Hakavana, pour nous rappeler que la concentration (hakavana) est la valeur centrale du Kaddich.
Amen a la valeur numérique de : Bélev Nadav, pour nous dire que le cœur que l'on met pour le réciter est essentiel.

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-> Rabbi Yéhochoua ben Lévi enseigne que pour celui qui répond : "amen Yé Chémé Raba mévarakh" de toutes ses forces, le Tribunal céleste déchire et annule les décrets promulgués à son encontre.
Rabbi 'Hiya ajoute au nom de Rabbi Yo'hanan que même si un homme est tombé dans d'idolâtrie, cette faute lui sera pardonnée.
Rech Lakich enseigne que tout celui qui répond amen de toutes ses forces verra les portes du Gan Eden s'ouvrir devant lui.
Que signifie amen? Rabbi 'Hanina enseigne qu'il s'agit des acronymes de : "El Mélé'h Nééman" (Roi puissant et digne de confiance - אל מלך נאמן).
[guémara Shabbath 119b]

-> Rachi (Shabbath 119b) explique que l'expression "de toutes ses forces" signifie "avec toute sa kavana".

-> Tossefot apporte quant à lui deux explications : la première suit l'avis de Rachi et la seconde va d'après Rabbi Ichmaël ben Elicha qui soutient que lorsqu'Israël entre dans les synagogues, il doit prononcer : "amen Yé Chémé Raba mévarakh" d'une voix élevée et annule ainsi les mauvais décrets.

-> Le Maran Rabbi Yossef Karo a tranché la loi dans le Choul'han Aroukh : "il faudra avoir la kavana durant la récitation du kadich de répondre en élevant la voix."
[il tranche donc la halakha suivant l'opinion de Rachi, mais également de Tossefot. ]

-> Le Rif apporte une autre explication : "de toutes ses forces" ne signifie pas élever sa voix mais plutôt multiplier la prononciation du mot amen. À chaque fois que l'homme aura une opportunité de répondre amen, il le fera.

-> Le Maharal de Prague (Nétivot Olam - chap.11) explique ce passage de la guémara différemment :
Nous ne pouvons pas expliquer l'expression de nos Sages "de toutes ses forces" par le fait d'élever la voix car si cela avait été le cas, cela aurait été écrit explicitement dans le Talmud. Il en est de même pour l'explication de Rachi. Si les Sages insinuaient qu'il s'agissait de l'intention à avoir lors de la prononciation du mot amen, il aurait été écrit dans le Talmud : "avec toute sa kavana ".
Lorsque les Sages utilisent les termes "de toutes ses forces ". il s'agit de l'élocution qui doit être claire et bien articulée. De plus, lorsqu'il répond au kadich l'homme doit avoir foi de tout son cœur dans le Maître de l'univers.

-> Le Tikouné Zohar (hakdama 13a) explique qu'il faut répondre au kadich avec 7 mots qui sont composés de 28 lettres : יְהֵא שְמֵהּ רַבָא מְבָרַךְ לְעָלַם וּלְעָלְמֵי עָלְמַיָא (Que Son Grand Nom soit béni pour l'éternité dans tous les mondes).
En effet. les 28 lettres qui composent cette louange font allusion au mot force (koa'h - כח) dont la valeur numérique est de 28 et c'est le secret de notre enseignement talmudique : "celui qui répond Yé Chéma Raba Mévarakh ... de toutes ses forces".
C'est-à-dire que l'on doit répondre la totalité des 28 lettres du kadich sans omettre ou avaler une seule lettre.

[ ce passage du Zohar traite de la capacité de Bétsalel à pouvoir unir les lettres avec lesquelles le ciel et la terre furent créés. En effet, le premier verset de la Torah qui traite de la création du ciel et de la terre contient 7 mots composés de 28 lettres tout comme le kadich.
Celles-ci renferment des Noms divins qui ont été dissimulés à cause de l'exil. Ainsi, lorsque nous répondons avec les 28 lettres du kadich, nous soutenons la Chékhina qui est en exil. ]

-> Le Matok miDvach explique au nom de Rabbi Moché Kordovéro que lorsque l'homme répond "amen Yé Chémé Raba mévarakh", il doit se concentrer à éveiller les forces de tous les membres de son corps au point de le faire trembler. En éveillant ainsi la force de la matière, il éveillera par conséquent la force des mondes supérieurs qui n'est autre que sa néchama.

-> Le Matok miDvach apporte également les paroles du כתם פז qui écrit :
"Combien de bonté procurent les juifs qui sont vivants aux réchaïm qui sont morts et qui se trouvent encore au guéhinam! Car le kadich a la propriété d'attirer de l'abondance et de la miséricorde sur les réchaïm, ce qui leur accorde du repos au point même qu'il a la force de les sortir du guéhinam avant même que leurs punitions ne soient terminées."

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-> Le Zohar haKadoch (Térouma p129,2) écrit :
"Viens et observe, cette kédoucha (la récitation du kaddich) n'est pas comme les autres kédouchot, car cette kédoucha défie tout, le ciel et la terre, les recoins de la émouna, elles brisent les portes en métal fermées et les couches du mal, pour que le respect d'Hachem soit au-dessus de tout.
On doit le réciter dans le langage de la Sitra A'hra, soit l'araméen, répondre à haute voix à ce dernier : Amen Yéhé Chémé rabba ... afin que les forces du mal soient brisées et que le respect d'Hachem soit au-delà de tout.
Lorsqu'on les annule avec la kédoucha (le kaddich), D. s'élève à travers l'honneur qui Lui est fait, (et à son tour) Il se souvient de ses enfants, de Son Nom, et c'est la raison pour laquelle on ne peut le réciter qu'avec un minimum de 10 personnes."

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-> "La récitation du kaddich a le pouvoir de sauver l'âme du défunt de l'enfer ; pas seulement, elle le fait aussi rentrer dans le gan eden tout en s'élevant de niveau en niveau."
[Arizal - Chaar haKavanot - drouch haKaddich]

-> Le fils, à chaque kaddich qu'il récite, délivre son père des mains de ceux qui lui veulent du mal et le fait entrer au gan eden.
[Responsa Tsits Eliézer - part.14,14]

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-> Tout celui qui répond Amen est considéré comme l'associé de D. dans la Création du monde.
[haKol bo - 7]

-> Il n'y a pas plus grand devant D. que le Amen que répond Israël.
[midrach rabba - Ki Tavo]

-> Il faut s'efforcer de courir pour aller écouter un kaddich.
[Choulkhan Aroukh 56,1]

-> Lorsque le peuple d'Israël en bas prête attention à bien répondre au Amen avec toute la concentration requise, différentes portes de bénédictions s'ouvrent en-haut. Combien alors de bien et de joie se diffusent à travers les mondes.
Le rav Safra a sauté d'un toit pour pouvoir entendre un kaddich et par cela ils ont pu avoir qu'il serait un grand homme.
[d'après le Zohar II 166,1]

-> Le kaddich est un éloge à travers lequel D. est élevé plus qu'à travers tous les autres éloges car il entraîne l'annulation des forces du mal et que l'honneur de D. soit élevé au-delà de tout.
[Zohar II 129b]

-> Le kaddich brise les couches de l'impureté.
[Zohar III 129b]

-> Cela vaut le coup d'être créé et supporter les supplices de Iyov pendant 70 ans ne serait-ce que pour répondre à un seul Amen.
[Téfilat 'Hanna]

-> Le Chla haKadoch (traité Tamid) écrit que ceux d'en-haut et d'en-bas dépendent du mot Amen car il est le socle de tous les mondes.

-> Celui qui répond Amen est plus grand que celui qui récite la prière.
[guémara Béra'hot 53b]

-> Il n'y a pas plus grand devant D. que le Amen qu'Israël répond. Tout celui qui répond Amen dans ce bas monde aura le mérite de répondre Amen aux temps du machia'h.
[midrach Dévarim rabba 7]

-> Celui qui sanctifie le nom de D. en se concentrant comme il faut en répondant Amen avec toute la concentration nécessaire, monte de niveau en niveau dans ce monde ...
Celui qui ne se concentre pas lorsqu'il répond Amen, c'est comme s'il méprisait D.

[Zohar III 285-286]

-> Pour un seul Amen que répondent les réchaïm dans le guéhinam, ils seront sauvés de ce dernier.
[midrach Yalkout Yéchayahou 429]

-> Ceux qui méprisent le fait de répondre au Amen descendent dans un guéhinam s'appelant Avadon et ils n'y remontent jamais.
[Zohar I 285,2]

-> Les ignorants qui ne savent ni lire, ni étudier et qui entrent dans les synagogues et les centres d'étude et répondent à un Amen, même s'ils n'ont que le mérite de ce Amen, cela leur suffit.
[Aggadat Béréchit 79]

-> Le Yaavets (Amoudé Chamayim - p.25a) rapporte un témoigne d'un non-juif romain qui écrit avoir vu de ses propres yeux à Jérusalem, à l'époque du Temple, que depuis la veille de Yom Kippour jusqu'à la fin de celui-ci, le son de la voix des très nombreux juifs était si puissant que lorsqu'ils répondaient Amen, les oiseaux volant au-dessus d'eux s'écrasaient au sol.

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Puisqu'en répondant Amen, on annule des mauvais décrets et on sauve des gens de la mort, il s'avère que leur sang et le sang de leur descendance dépend de toi, celui qui répond au Amen.
Le fait que tu l'as sauvé et lui as permis de vivre, tu as une partie du mérite dans chaque mitsva que ces gens font continuellement jusqu'à la fin des générations
comme les Sages (guémara Sanhédrin 37) ont dit : "Tout celui qui maintient en vie une âme d'Israël, c'est comme s'il maintenait en vie un monde entier".
[Chomer Emounim]

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-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessed 2,5) s'étonne des gens qui cherchent des Ségoulot, et sont prêts à dépenser de grosses sommes d'argent, chacun selon ses moyens, alors que cet argent se gaspille pour des Ségoulot étrangères qui ne marchent pas et n'amènent pas de délivrance.
Au lieu de perdre ses forces de cette façon, il est bien mieux d'appliquer les Ségoulot que l'on retrouve chez nos Sages.
Il y a une Ségoula extraordinaire à portée de main que l'on peut faire des dizaines de fois par jour et pour laquelle nos Sages disent clairement qu'elle permet d'être pardonné et d'annuler les mauvais décrets : prêter attention à bien répondre au kaddich et à haute voix ; par ceci, il acquiert une muraille le protégeant qui est entouré d'anges-gardiens.

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+ L'importance du "Amen yéhé chémé raba" :

-> Dans la guémara (Béra'hot 21b), nos Sages disent : Même s'il est investi dans les secrets de la Torah, il s'arrête pour répondre "Amen yéhé chémé raba".

-> Dans la guémara (Béra'hot 57a), ils ont dit : Celui qui répond "Amen yéhé chémé raba" dans son rêve, est sûr de rentrer au gan eden.

-> Dans la guémara (Sota 49a), nos Sages disent : Sur quoi le monde tient-il? Sur la kédoucha de "ouva létsion" et sur "Amen yéhé chémé raba" qui vient après un cours de Aggada.

-> Dans le midrach (Michlé chap.10) enseigne : Lorsqu'un érudit s'assied et enseigne la Torah, D. pardonne à Israël ses fautes ; mais pas seulement, car au moment où ils répondent "Amen yéhé chémé raba", même s'il a été décidé pour eux de mauvais décrets, D. leur pardonne leurs fautes.

-> L'importance de dire "Amen yéhé chémé raba" est si grande que certains sont allés jusqu'à dire de manière sous-entendue qu'elle équivalait (en terme de grandeur) au Don de la Torah et à la Création du monde.
La preuve en est que le nombre de lettre qui composent : "Amen yéhé chémé raba mévarakh lé'alam oul'almé almaya" correspond au nombre de lettres du verset "béréchit bara Elohim ét hachamayim véet haarets", et au nombre de lettres du verset dans la paracha Yitro précédant le Don de la Torah : "Vayédaber Elohim ét kol hadévarim aélé lémor"
[cf. Alénou léChabéa'h - Chémot p.98]

-> Le Séfer ha'Harédim (mitsva téchouva chap.7) écrit que le fait de répondre "Amen yéhé chémé raba" est l'une des choses pour lesquelles D. est prêt à pardonner toutes les fautes.

-> Selon le midrach Konen : l'ange Sandalfon fait des couronnes de "kadoch", de "baroukh kévod" et de "Amen yéhé chémé raba", que répondent les Bné Israël.
Les Sages concluent à partir de cela que celui qui se passe de "Amen yéhé chémé raba" diminue le nombre de couronnes et est passible d'excommunication.

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-> b'h, sur le Amen voir également : http://todahm.com/2014/10/23/la-puissance-dun-amen

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