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"[Yaakov dit à Yossef: ] D. Qui m'assiste depuis mes débuts (méodi - מֵעוֹדִי) et jusqu'à ce jour (ayom azé - הַיּוֹם הַזֶּה)" (Vayé'hi 48,15)

-> Il y a 2 périodes dans la vie de Yaakov : ses 130 années douloureuses avant de venir en Egypte, et 17 années agréables dans cette terre (une fois réuni avec tous ses enfants).
La guématria de : méodi (מֵעוֹדִי) est de 130, et celle de : azé (הַזֶּה) est de 17.

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-> "Le D. Qui a été mon berger depuis ma naissance jusqu’à ce jour" (Vayé'hi 48,15)

Le Malbim souligne que Hachem s’est conduit avec moi comme un berger envers son troupeau, qui ne décide pas si ses bêtes sont dignes de paître en fonction de leurs actes ou de leur préparation.
Ainsi de même, Hachem me fait paître et me donne ma nourriture en abondance, comme il est habituel pour les besoins de Ses créatures.

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-> "Que la Divinité dont mes pères, Avraham et Its'hak, ont suivi les voies" (48,15)

Le Ohr ha'Haïm haKadoch note que Yaakov invoque Hachem en s'appuyant tout d'abord sur les mérites de ses pères, avant de mentionner le sien.
Les hommes de la Grande Assemblée en ont déduit l'ordre dans lequel agencer les bénédictions de la Amida : commencer par évoquer les Patriarches, aimés par Hachem, puis formuler ses demandes et éveiller la Miséricorde Divine.
Yaakov mentionna son propre mérite par l'expression : "Que la Divinité qui a veillé (haroé) sur moi", laissant entendre qu'il se considérait face à Hachem comme une pièce de bétail devant son berger (roé), prête à le suivre aveuglément en tout lieu.

-> Dans les mots du Ohr ha'Haïm haKadoch :
Yaakov mentionna le mérite des pères, Avraham et Its’hak, car grâce à cette évocation, il commença par réveiller l’amour des anciens, comme dans la prière du "Chemoné Esré" (la Amida) dans laquelle on commence par rappeler le mérite des pères (pour ensuite prier). Puis, il mentionna discrètement son propre mérite en disant : "le D. mon berger", car Yaakov se laissait conduire par la volonté d'Hachem, comme une brebis par son berger".

-> La confiance en D. n’est pas seulement un mérite pour celui qui la possède, mais une source de bonheur, puisqu’il suit ainsi son Créateur avec sérénité, comme la brebis son berger, dont le sort est placé entre ses bonnes mains. Elle peut compter sur lui en toute quiétude, sans craindre pour sa subsistance, ni pour ce qui pourrait lui arriver.

Le Chem miChemouël (‘Hanouca 5683) explique que c’est la raison pour laquelle les dirigeants du peuple juif sont appelés "bergers", car ils apprennent aux Bné Israël à suivre Hachem d’eux-mêmes, sans réfléchir, avec une foi simple, comme il est écrit : "Tu résideras dans la terre en paissant (grâce à) la foi"(Téhilim 37,3).
Le Chem miChemouël écrit : "Puisqu’ils impriment la émouna dans leur coeur, ils sont appelés "bergers", car c’est un principe essentiel et basique, comme l’affirment nos Sages (guémara Makot 24a) : "’Habakouk est venu et a basé toute la Torah sur un seul principe : ‘Le juste vivra par sa émouna’ ... parce que l’essentiel de la émouna est que l’homme s’annule devant Hachem à travers tous ses traits de caractère."

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