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"Moché et Aharon se rendirent chez Pharaon et lui dirent : "Ainsi a dit Hachem, D. des Hébreux : Jusqu'à quand refuseras-tu de te soumettre à Moi? Renvoie Mon peuple et qu'il Me serve!" (Bo 10,3)

-> Le rav Aharon Yéhouda Leib Steinman fait remarquer :
Si on traduisait Pharaon devant le Tribunal international des crimes de guerre, de quoi l'accuserait-on?
De crimes contre l'humanité, de sévices sur des prisonniers politiques, de graves entraves à la liberté de ses concitoyens, d'avoir jeté des enfants dans le Nil?

Pourtant, la Torah lui reproche uniquement de ne pas s'être soumis à Hachem et d'avoir refusé d'écouter Sa voix, et elle nous révèle que c'était là sa vraie faute.

Le rav Steinman poursuit en affirmant que ce reproche peut être fait à tout un chacun : car la cause de toutes les fautes et la source de tous les maux proviennent du fait que l'homme ne se soumet pas à son Créateur. L’orgueil le pousse à suivre la voie que lui dicte son cœur.

Hachem a beau nous envoyez des signes, plus ou moins clairs, mais nous ne parvenons pas à se défaire de notre orgueil et de nos mauvaises habitudes.

Le rav Steinman conclut qu'il faut étudier la Torah et comprendre la chance que nous avons de l'avoir reçue : elle affine les traits de caractère de l'homme et l'aide à surmonter son orgueil.
Elle entraîne amour et attachement avec Hachem, et nous apporte la réussite.

["Il n’est d’homme libre [dont de notre orgueil] que celui qui se consacre à l’étude de la Torah" (Pirké Avot 6,2)]

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-> "Jusqu’à quand refuseras-tu de te soumettre à Moi?"

-> Le Ktav Sofer enseigne :
Bien qu’effrayé par les plaies, Pharaon ne s’est pas soumis à Hachem. Il pensait [uniquement] avoir fauté envers ses idoles ...
En réalité, il aurait été prêt à renvoyer les Bné Israël pour être exempté des souffrances, mais Hachem a endurci son cœur pour qu’il finisse par se rendre compte que Hachem est D.

Tel est le sens de la phrase rapportée par Moché au nom de D. : "Jusqu’à quand refuseras-tu de fléchir devant Moi?" = en d’autres termes : "Qu’aurai-je gagné si tu renvoies Mon peuple sans te soumettre à Moi? Plie-toi à Mes ordres, renvoie Mon peuple ‘‘pour qu’il M’adore’’, pour qu’il Me serve justement avec ton accord!"

[Pharaon devait reconnaître D. intérieurement, et non extérieurement dans un but d'éviter les souffrances.]

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