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"Nous ne saurons comment nous servirons Hachem que lorsque nous arriverons là-bas" (Bo 10,26)

=> Pourquoi Moché ne savait-il pas combien d'animaux il faudra pour sacrifier à Hachem et Le servir tant que le peuple n'avait pas quitté l'Egypte et n'était pas dans le désert?

En réalité, ces sacrifices sont des offrandes de remerciement à Hachem.
Lorsque Hachem réalise un miracle pour sauver un homme, celui-ci doit Le remercier, et à l'époque, il apportait un sacrifice.
Or, à chaque fois que Pharaon refusait de laisser partir les Hébreux, cela entraînait une nouvelle plaie et donc de nouveaux miracles se réalisaient, ce qui impliquait d'autres sacrifices à apporter.

=> Ainsi, Moché dit à Pharaon qu'ils ne peuvent pas encore savoir combien de sacrifices il faudra apporter, car cela dépend en vérité de Pharaon.
En effet, plus il refuse, plus Hachem réalise des miracles et plus le nombre de sacrifices augmente.
Ce sera seulement quand il les libérera et qu'ils se retrouveront dans le désert qu'on saura le nombre définitif d'offrandes à apporter à Hachem pour Le remercier et Le servir pour tous les miracles qui auront été réalisés jusque là.

[Ktav Sofer]

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"Car de lui (mimeinou) nous prendrons pour sacrifier à Hachem" (Bo 10,26)

-> Le mot "miménou" (de lui - ממנו) est composé des mêmes lettre que "mamon" (argent).

Rabbi Avraham Harrari-Rafoul y voit l'allusion suivante :
Un homme aisé ne devra pas dilapider sa fortune uniquement dans la nourriture, la boisson, les vêtements, ... Il devra également utiliser sa richesse pour accomplir des mitsvot et des bonnes actions, pour faire de la charité, soutenir les érudits et les yéchivot, puisqu’il est écrit "car de lui (l’argent) nous prendrons pour servir Hachem".

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-> "Nous ne saurons pas comment servir Hachem jusqu'à notre arrivée là-bas" (Bo 10,26)

-> Ce verset peut s'expliquer de façon allusive.
Certes dans ce monde, un homme peut réaliser de nombreuses mitsvot et penser qu'il est plein de bonnes actions. Mais, nul ne connaît la valeur et la qualité de toutes ses mitsvot, si elles sont pures et parfaites ou si elles sont déficientes et sans grande valeur.
C'est uniquement dans le monde futur que l'on verra la qualité de tout le service Divin que l'on aura réalisé dans ce monde.
Cela est en allusion dans ce verset : "Nous ne saurons pas comment servir Hachem" = c'est-à-dire comment nous L'avons servi et quelle valeur a ce service, "jusqu'à notre arrivée là-bas", dans l'autre monde.
['Hidouché haRim]

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-> "Notre bétail viendra aussi avec nous… car nous en prendrons pour servir Hachem notre D., et nous ne savons pas comment servir Hachem avant d’arriver là-bas" (Bo 10,26)

-> Le Malbim (Erets 'Hemda) explique ainsi ce verset :
D’après la guémara (Erouvin 100b) : "Si la Torah n’avait pas été donnée, nous apprendrions la pudeur du chat, le vol de la fourmi, la chasteté de la colombe ..."
C’est ce qui est dit : "nous en prendrons" = nous prendrons des bêtes, "pour servir Hachem", car «nous ne savons pas" encore "comment servir Hachem avant d’arriver là-bas", à la montagne de D., où nous recevrons la Torah.
Pour le moment [avant le don de la Torah], nous apprendrons des bêtes et des oiseaux du Ciel.

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