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"Ne laisse pas vivre une sorcière" (Michpatim 22,17)

-> En réalité, la sorcellerie ne peut faire aucun mal à moins que la Providence n'ait décidé que la personne devait le subir de toute façon.
Si une personne est méritante, la sorcellerie ne peut avoir d'effet sur elle.
Cependant, la Torah condamne la sorcellerie, elle amène le mal sur un homme avant le temps décrété et transgresse ainsi la volonté Divine.
[...]

Selon le Rambam, quiconque croit en ces pratiques, les juge efficaces et porteuses de sagesse mais s'en abstient parce que la Torah les interdit, manque d'intelligence. Un homme réellement sage comprend et sait qu'elles ne valent strictement rien.
La Torah les interdit seulement pour que les gens ne perdent pas le temps qu'ils pourraient consacrer à la poursuite de bénéfices spirituels ...

Selon le Ménorat haMaor, si un homme perd son temps à ces sottises, il perd la foi en Hachem. Ces forces ont alors prise sur lui et peuvent le nuire, non parce qu'elles sont réellement efficaces, mais à cause de sa faute.
Un homme perdant la foi en D. éprouve des craintes, et ce sont elles qui peuvent lui causer du tort.
Voilà pourquoi ces pratiques n'ont absolument aucun effet sur un homme réellement juste.
[...]

La guémara (Sanhédrin 67b) rapporte qu'un sorcier essaya un jour de prendre de la terre sous les pieds de rabbi 'Hanina afin de lui jeter un sort.

Rabbi 'Hanina dit : "Si tu y arrives, fais ce que tu voudras.
Mais la Torah dit : "Il n'y a nul autre que Lui" (Dévarim 4,39). Il n'est pas d'homme qui puisse faire du mal à un autre même si les 2 sont voisins. Si Hachem aime un individu, personne ne parviendra à lui causer de tort. Si tu réussis à me nuire, c'est par l'effet d'un décret divin et non par ton pouvoir."

Rabbi 'Hanina était un tsadik parfait et pouvait donc avoir foi en Hachem et ne craindre aucun mal.
[...]

Chimon ben Chéta'h pendit 80 sorcières à Ashkélon.
Il fit alors 3 choses contraires contraires à la loi juive :
1°/ il les tua par pendaison, tandis que la peine prescrite pour la sorcellerie est la lapidation ;
2°/ lorsque la pendaison est requise, la loi juive permet qu'elle soit appliquée aux hommes mais pas aux femmes : pendre une femme n'est pas convenable.
3°/ Le Sanhédrin ne doit pas mettre à mort plus d'une personne par jour. Ici, 80 femmes ont été pendues en une seule fois.

=> Ceci nous montre que les sorciers doivent être éliminés aussitôt que possible. [Imré Noam ; Panéa'h Raza]

La peine prescrite pour la sorcellerie est plus sévère que celle requise pour les autre péchés.
Pour les délits autres que la sorcellerie, si le Sanhédrin ne condamne pas à mort le coupable, il a négligé le commandement positif : "Tu élimeras le mal du milieu de toi" (Dévarim 13,6), mais il n'aura pas transgressé de commandement négatif.
Par contre, si le tribunal n'exécute pas un sorcier ou une sorcière, il aura transgressé le commandement négatif : "Ne laisse pas vivre une sorcière" (Michpatim 22,17).

[Méam Loez - Michpatim 22,17]

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-> La sorcière, tu ne la laisseras point vivre" (מְכַשֵּׁפָה לֹא תְחַיֶּה - Michpatim 22,17)

-> "Pourquoi les sorcières sont appelée Méchashéfot (מְכַשֵּׁפָות)? car elles renient (Mach’hish - מכחיש) la cour céleste" [guémara Sanhédrin 67b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) explique :
Il faut comprendre de cette guémara que l’essence de la sorcellerie est de renier la cour céleste mais pas de renier le Créateur du Monde. La force de la sorcellerie vient aussi de la Volonté Divine et ne combat pas la toute puissance d’Hachem.
Il nous faut comprendre qu’à la création du monde, Hachem a placé des Mémounim, des anges préposés à chaque création. Ces anges s'étaeint purs et ne faisait que la volonté du Créateur. Quand Adam Harishone à fauté avec l’arbre du bien et du mal, il a mélangé ces deux concepts et c’est à cause de cette faute, dont les répercutions se sont ressenties dans toute la création, qu’a commencé à régner une nouvelle force, celle de la Sitra A’hara (l’autre coté, le Yetser Hara). Et cette force du mal est du niveau de ces préposés (évidement pas du tout de celle d’Hachem) c’est pour ça qu’elle parvient à détourner leurs forces. Elle détourne donc la fonction première des ces anges préposés, qui sont la cour céleste, mais ne contredit pas du tout la source et la provenance de leur puissance qui est le Créateur lui-même.
C’est aussi pour cela, au fur et à mesure que nous nous approchons de la venue de machia’h, et que la Sitra A’hara perd de pus en plus de ses forces, que la sorcellerie tend à disparaître ainsi que l’action visible des démons.

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