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"Les chefs d'Israël, chefs de leur maison paternelle, apportèrent des offrandes ..." (Nasso 7,2)

-> Rachi (v.2) : Ils avaient mérité cette fonction lorsqu'ils étaient contremaîtres/surveillants en Egypte, et qu'ils avaient préféré se faire battre par les égyptiens plutôt que de persécuter leurs frères juifs.

-> Rachi (v.11) : comme Moché ne savait pas quel ordre adopter, D. lui fit savoir que les chefs de tribus se présentent selon la place qu'ils occupaient lors de leur déplacement dans le désert.

-> "Ils emmenèrent leur offrande devant Hachem ... un chariot pour 2 chefs" (v.7,3)
Selon le Sforno, cela témoigne de la fraternité qui régnait entre eux, et c'est cela qui leur fit mériter que la Présence Divine réside parmi eux.

Selon le Haamék Davar, les chefs n'ont pas confié cette tâche à des subordonnées (humilité), mais ils ont eux-mêmes apporté les chariots et les taureaux en l'honneur du Michkan.

=> Ce long passage de la Torah, en apparence répétitif, nous apprend l'importance de privilégier à tout prix la fraternité entre juifs, et d'être humbles.

-> La Torah conclue chaque énumération par "telle est l'offrande de ...". Pourquoi une telle répétition?
Rabbi Sim’ha Bounim de Peshischa répond que cela nous indique que chacun des princes ayant présenté son offrande n'a nullement cherché à imiter son homologue qui avait apporté la sienne la veille.
Chacun l'a fait spontanément, de sa propre initiative, sans copier autrui.

-> Le Ohr Torah explique que par cette répétition apparente, la Torah souligne que chaque chef de tribu apporta son sacrifice de plein gré, et non pas pour imiter son pair ayant apporté le même. La Torah désirait ainsi honorer chaque prince, en vertu du principe : "Car J’honore qui M’honore" (Chmouel I 2, 30). Si elle n’avait détaillé que le sacrifice du 1er prince, cela aurait quelque peu porté atteinte au respect des autres, en laissant entendre qu’ils l’avaient simplement imité.
=> Nous en déduisons l’importance cruciale de veiller au respect d’autrui. En effet, la Torah est si concise que même des lois importantes n’y sont évoquées qu’allusivement, par le biais d’ajouts de lettres ou de mots. Et pourtant, lorsque l’honneur de l’homme entre en jeu et qu’il existe un risque, aussi minime soit-il, de le blesser, elle devient prolixe pour l’éviter.

-> "Il offrit son sacrifice" (Nasso 7,19)
Le sacrifice de Nahchon ben Aminadav, le premier jour de l'inauguration, est introduit par les mots : "Voici son sacrifice". Alors que pour Nétanel Ben Tsouar, le 2e jour, il n'est pas dit : "Voici son sacrifice", mais "il offrit son sacrifice". Que signifie cette différence?

Lorsque Nétanel ben Tsouar offrit son sacrifice le deuxième jour après Na'hchon ben Aminadav, il aurait pu être tenté d'apporter ce sacrifice en copiant sur Na'hchon. C'est pourquoi la Torah précise : "Il offrit son sacrifice".
Pour dire qu'il fit l'effort de son propre chef, de sa volonté personnelle, sans faire comme les autres. Il ne s'est pas dit : parce que les autres ont fait, alors moi je fais aussi, comme eux.
=> L'homme doit se préserver de cet écart et servir Hachem avec ressenti et volonté personnelle. Non pas pour faire comme les autres, comme les membres de sa famille, les personnes de sa communauté, de son entourage. Non par imitation, mais par ressenti profond.
[Béer Mayim 'Haïm]

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-> La Thora a honoré les Nessiim (Princes) en montrant combien l’Offrande de chacun était précieuse aux yeux de D.
Si seule l’Offrande du premier d’entre eux, Na’hchon, avait été détaillée, l’importance des autres en aurait été amoindrie. [midrach Vayikra rabba 3]

-> Cette répétition nous enseigne aussi que, bien que les Nessiim aient apporté des dons identiques, les pensées et les intentions dans lesquelles chaque offrande fut faite différaient profondément. [Pessikta Zoutreta]
Ainsi, chaque Nassi par son esprit saint, a choisi les dons et les mesures symbolisant le caractère et l’histoire de sa propre Tribu. [Ets Yossef - Bamidbar rabba 14]
Leurs dons étaient donc identiques en apparence seulement. Aussi, la Torah les énumère-t-elle séparément.

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-> Pourquoi une telle répétition?
Le Saba de Kelm dit que la Torah nous enseigne ici que si un groupe de personnes accomplit une mitsva, bien qu'elles soient nombreuses, Hachem ne prend pas en considération ce groupe comme une entité : Il se réjouit avec chacun d'entre eux comme s'il était seul au monde, bien que d'autres aient également satisfait Sa volonté.
Ainsi, pour présenter l'offrande de chacun des 12 chefs de tribu, la Torah utilise-t-elle les mêmes mots.

Il en est de même pour nous : lorsque l'homme observe les mitsvot, qu'il prie ou étudie, Hachem se réjouit de ses actions, comme s'il était le seul à avoir réalisé Sa volonté.

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-> De son côté, le rav Yéhonathan Gefen enseigne :
Hachem se réjouit de chaque mitsva accomplie par chaque juif. Ceci, parce que l’amour et le souci d’Hachem envers chaque juif sont infinis, et non restreints par l’amour qu’Il voue à tant d’autres Bné Israël.
Ainsi, Hachem éprouva le même plaisir devant le sacrifice du premier Nassi (Prince), Na’hchon ben Aminadav que devant ceux de tous les autres Nésiim. C'est pourquoi la Torah jugea approprié d’énumérer chaque offrande séparément.

Ceci nous enseigne un principe fondamental du judaïsme par opposition aux autres modes de pensées. L’athéisme, par exemple, ne peut prôner une valeur intrinsèque à chaque individu. Chacun n’est qu’un élément parmi plusieurs billions d’êtres humains, de chair et d’os, comme tout être vivant, qui vit sur une petite planète insignifiante située dans un système solaire mineur, qui fait lui-même partie d’une galaxie parmi plusieurs millions d’autres.
Si un athée va jusqu’au bout de cette doctrine et en tire les conclusions logiques, il éprouvera une très faible estime de soi, puisqu’il est effectivement insignifiant.

En revanche, d’après la Torah, chaque personne a une valeur inestimable, parce qu’elle est créée à l’image de D. et qu’Il l’aime.
Cette idée se retrouve dans divers Textes saints. La michna dans Pirké Avot (3,18) dit : "L’homme est chéri, parce qu’il fut créé à l’image [de D.]".
Cette michna nous enseigne que le fait d’avoir une âme nous rend cher aux yeux de D.
La michna (Sanhédrin - chap.4, michna 5) est encore plus explicite quant à l’importance de chaque individu. Elle demande pourquoi l’être humain est le seul à avoir été créé seul, alors que toutes les autres créatures furent créées en grand nombre. La michna explique : "L’homme a été créé seul, unique, pour nous apprendre que celui qui détruit une âme d’Israël est considéré par la Torah comme s’il avait détruit tout un monde".

Nous avons vu que la Torah détailla les offrandes des 12 Néssiim, pour nous apprendre qu’Hachem prête attention aux actions de chacun. Cela nous oblige à respecter notre propre personne et à considérer autrui avec le respect qui lui est dû. Il existe un autre corollaire à ce principe du judaïsme ; étant donné que D. se soucie de tout un chacun et de chaque action réalisée, nous devons tous nous sentir responsables de ce que nous faisons.

À ce propos, le Rambam écrit que chacun doit imaginer le monde sur une balance avec les mitsvot d’un côté et de l’autre, les fautes ; chaque mitsva qu’il effectue fait pencher la balance du bon côté et chaque faute commise peut avoir l’effet inverse. D’où l’importance de chaque acte que nous réalisons ...

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-> Au moment de l'inauguration du Michkan, la Torah va décrire d'une façon plutôt répétitive et détaillée, la description des sacrifices que chaque chef de tribu a apporté (Nasso 7,12-83)
=> Pourquoi cela?

Rav Chmouel Greineman dit qu'il y avait 12 jours d'inauguration, et chaque jour une autre tribu apportait un sacrifice.

Chaque chef de tribu a choisi d'apporter exactement le même sacrifice qui avait été amené le 1er jour par Na'hchon fils de Aminadav, de la tribu de Yéhouda.
Ils ont volontairement agi pour éviter tout sentiment de jalousie, qui aurait pu se manifester si chacun aurait voulu faire mieux que l'autre.
C'était une démonstration de l'honneur et de l'amitié entre les différentes tribus.

Le rav Greineman explique que Hachem était si content, qu'Il a permis que le 7e sacrifice se fasse pendant Shabbath, et Il relate ce fait d'une façon si détaillée pour chacune des tribus (alors qu'aucune lettre n'est de trop dans la Torah).

=> Si pour de la spiritualité, il est important d'éviter de la jalousie, à plus forte raison pour de la matérialité.

-> Le 'Hizkouni dit que Hachem attribua un jour différent à chaque prince (nassi), car Il souhaitait non seulement accorder à tous une part d'honneur égale, mais en même temps, prolonger les célébrations.

[cela est éternellement consigné et vécu dans la Torah!]

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-> "Si ces versets [se répètent de la sorte], c'est parce que Hachem honore ceux qui Le craignent, comme il est dit : "J'honore ceux qui M'honorent" (Chmouël I 2).

Mais comme tous les princes/chefs avaient décidé d'apporter le même jour leurs offrandes, il était impossible de faire en sorte que l'un ne précédât pas l'autre.
C'est pourquoi, la Torah les mentionne tous par leurs noms et précise le détail de leurs offrandes, indiquant le jour où chacun apporta son offrande.

Si elle s'était contentée d'honorer le premier en disant : "Telle fut l'offrande de Na'hchon fils d'Aminadav ...", et de conclure : "Ainsi les autres princes apportèrent-ils les mêmes offrandes, chacun en son jour", cette formulation aurait diminué l'honneur dû aux autres."
[Ramban - Nasso 7,11]

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-> Des considérations liées à un niveau de réalité très profond guidèrent les chefs de tribu, et malheureusement, celles-ci nous sont cachées.
[Cependant, nos traditions expliquent] qu'en apportant ces offrandes, chaque chef attira sur sa tribu un flux éternel d'abondance Divine et de lumière.
Selon le Zohar, si les 12 tribus n'avaient pas offert ces 12 présents au cours de ces 12 jours, l'existence du peuple juif aurait été mise en péril par les 12 princes d'Ichmaël (Béréchit 25,13-16).
[...]

Il est donc d'un grand intérêt de lire les chapitres concernant les présents des chefs de tribus successivement au cours des 12 premiers jours de Nissan. Car alors, chaque homme, quelle que soit sa tribu, attire vers lui un éclat de la lumière Divine de cette tribu, ce qui écartera les forces négatives susceptibles de lui nuire.
[Méam Loez - Nasso 7,78-83]

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-> "Tu ne monteras pas sur Mon autel à l'aide de marches, afin que ta nudité ne s'y découvre pas" (Yitro 20,23)

Rachi commente : Car des marches d’escalier t’obligeraient à allonger le pas. Il est vrai qu’il n’y aurait pas, dans ce cas, de véritable mise à nu puisq'’il est écrit : "Fais-leur des caleçons de lin pour couvrir la nudité de la chair" (infra 28,42). Cependant, l’allongement des pas correspond presque à une mise à nu, et ce serait un manque de respect envers les pierres.

Cela relève d'un raisonnement à fortiori : si envers ces pierres, qui sont pourtant dépourvues d'une conscience susceptible d'éprouver de la honte, la Torah nous ordonne de ne pas adopter une conduite méprisante car nous les utilisons, à plus forte raison devons-nous veiller au respect de notre prochain, qui a été façonné à l'image de son Créateur et qui est blessé quand il est humilié.

=> Ce long passage, en apparence répétitif, témoigne d'à quel point nous devons être vigilant à ne pas causer la moindre honte à notre prochain, et au contraire l'importance de chercher à lui donner de l'importance (toute personne a besoin de sentir qu'elle a de la valeur!).

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+ "Celui qui apporta son offrande le 1er jour fur Na'hchon fils d'Aminadav, de la tribu de Yéhouda" (Nasso 7,12)

-> Pour les sacrifices de tous les autres jours, la Torah précise que celui qui a offert était : "le prince (de la tribu de…)", et ce à l'exception de Na'hchon où la Torah écrit qu’il était : "de la tribu de Yéhouda", et non "prince de Yéhouda". Pourquoi cette différence?

En réalité, comme Na'hchon était le premier à offrir, cela risquait d’éveiller en lui de l’orgueil.
Pour éviter cela, la Torah ne le nomme pas comme : "prince", mais en tant qu’homme simple.
Mais les autres tribus, qui se sont déjà rabaissées en offrant leurs sacrifices après, la Torah pouvait les qualifier de "prince", sans craindre qu’ils s’en enorgueillissent.
['Hizkouni]

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-> Pour le 1er jour (Na'hchon) = le titre "Nassi" est omis.
Pour le 2e jour, il est écrit : "Le 2e jour, Néthanel fils de Tsouar offrit, le chef de Yissa'har.
Pour tous les autres jours, il est écrit : "Le x jour, le chef des enfants de xx".
=> Pourquoi une telle différence?

Nos Sages (guémara Béra’hot 34b) rapportent le fait que plus une personne occupe un poste important, plus elle doit s’abaisser devant D. pendant la prière.
C'est ainsi que selon un avis, le roi restait courbé durant toute la prière de la amida, tandis que le Cohen gadol se prosternait à la fin de chacune des bénédictions.
Et pour le restant du peuple juif, ce n'est que dans la 1ere et la dernière bénédiction.

La tribu de Yéhouda, qui représente l'attribut de la royauté, est la tribu la plus importante, et c'est pour cela que le verset n'indique pas à son chef le titre de "Nassi", car il doit travailler à s'humilier plus que les autres.

La tribu de Yissa'har était la 2e plus importante, en raison de sa sagesse. C'est pourquoi, bien que le titre de "Nassi" lui soit donné, cela est fait d'une façon plutôt désinvolte, car Néthanel avait également besoin de s'humilier plus que le restant du peuple d'Israël.
[Alchikh haKadoch]

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-> Pour tous les princes, il est écrit : "le chef de Chimon/Yissa'har ..." (Nessi de Chimon/Yissa'har...), sauf pour Na'hchon où il est écrit : "de la tribu de Yéhouda" (lématé Yéhouda), et ce afin de nous enseigner que la seule raison pour laquelle Na'hchon est venu en 1er, c'est parce qu'il état issu de la tribu de Yéhouda, qui en tant que tribu de la royauté, était digne d'être la 1ere.

Le titre de "Nassi" (chef/prince) n'est pas utilisé uniquement dans le cas Na'hchon, pour enseigner que s'il a eu le mérite d'être le 1er, ce n'est pas parce qu'il était "Nassi", mais parce qu'il était de la tribu de Yéhouda.
[Gour Aryé]

-> Le terme "Nassi" n'est pas utilisé en référence à Na'hchon, car il a appris à être humble de son ancêtre Yéhouda, comme il est dit (Vayigach 44,33), que Yéhouda s'est humilié devant Yossef et a accepté de devenir esclave à la place de Binyamin.

De même, Na'hchon s'est rendu insignifiant devant tous les autres [chefs/princes], ce qui était une caractéristique propre à la tribu de Yéhouda.
[le Roch]

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-> C''est parce que dans sa très grande modestie, Na'hchon ben Aminadav ne se jugeait pas meilleur que n'importe quel autre membre de sa tribu.
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

-> Lorsque Moché a dit à Na'hchon que Hachem l'avait choisi pour être le 1er à amener un Korban, il était très tourmenté. Il ne voulait pas de l'honneur d'être le 1er.
Il s'est réprimandé lui-même, en pensant : "Qui suis-je pour être le 1er à apporter des korbanot?"

C'est la façon de se comporter des tsadikim : se minimiser et fuir les honneurs.
Cette attitude de Na'hchon a eut beaucoup d'importance aux "yeux" de Hachem, au point que cet acte a été considéré comme un Korban (offrande).

Ceci explique pourquoi uniquement au sujet de Na'hchon, le terme : "korbano" (son offrande) est utilisé à 2 reprises :
- 1°/ "Celui qui apporta son offrande le 1er jour fut Na'hchon fils d'Aminadav, de la tribu de Yéhouda" (v.7,12) = la 1ere apparition en allusion au fait qu'il s'est tellement minimisé en apprenant la nouvelle qu'il serait le 1er à offrir, que pour D. c'est comme s'il c'était sacrifié.

- 2°/ "son offrande était : un bol d'argent, ..." (v.7,13) = la 2e apparition renvoie au réel sacrifice matériel apporté (à l'image des autres).
[Gan Ravé - גן רוה]

-> En ce sens également, le Tsor haMor enseigne que Na'hchon ne voulait pas être le 1er à apporter les sacrifices, mais s'il l'a fait c'est uniquement parce que Hachem le lui a ordonné.
[il n'avait pas le moindre égo, le moindre intérêt personnel dans cette démarche.]

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-> Le Toldot Its'hak dit qu'aux yeux de Na'hchon, il considérait comme si tous les autres Korbanot avaient été déjà apportés, et qu'il était le dernier à le faire. Et de cette façon, Na'hchon ne s'est nullement enorgueilli.

[certes en apparence il était le 1er parce que telle était la volonté de D., mais au plus profond de son cœur, il était convaincu d'en être le dernier, se protégeant ainsi de la moindre miette d'orgueil, de vantardise!]

-> Selon le Toldot Its'hak, plus une personne est grande, plus elle se doit d'être humble.
Ainsi, la Torah n'a pas utilisé "Nassi" (prince) uniquement pour Na'hchon, parce qu'il était plus grand que tout les autres, et donc plus humble.

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-> Il n'est pas dit : "Nassi" pour Na'hchon, car son nom était plus distingué/illustre que le titre : "Nassi".
[Min'ha Béloula]

-> Hachem a dit à Moché : "Celui qui a sanctifié Mon Nom à la mer Rouge méritera d'être le 1er à apporter des Korbanot".
Cette personne était : Na'hchon.
[midrach Bamidbar rabba 13,7]

[selon certains commentateurs, en étant le 1er à se jeter dans la mer Rouge avant son ouverture, il a acquis le titre de prince du peuple Israël entier, et pas uniquement d'une seule tribu, la sienne.]

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