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Une vie pleine de sens, dans un environnement non-juif

+ Une vie pleine de sens, dans un environnement non-juif :

=> Comment pouvons-nous mériter de ne jamais oublier la Vérité, de ne pas se faire prendre par la façon d'aborder la vie qu'a la société non-juive qui nous entoure et nous submerge?

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (paracha Bo) nous enseigne la clé pour cela :
un juif ne doit jamais oublier ceux qui dans ce monde en sont la finalité, et ceux qui en sont des intermédiaires pour y parvenir.
[Rachi sur le 1er mot de la Torah : béréchit = bichvil réchit = la raison d'être de la Création est qu'Israël accepte la Torah et mette ses préceptes en pratique.
La guémara (Yébamot 63a) nous dit que "les familles du monde" sont bénies "bichvil Israël" (en raison d'Israël). De même, les malheurs viennent aussi dans le monde en raison des juifs ("bichvil Israël").
Le Sidouro chel Shabbath (5,4,3) explique que le mot "bichvil" est lié au terme : "chvil"(un chemin), et cela nous signifie que le chemin que prend le monde dépend du chemin que les juifs prennent.]

Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev ajoute qu'un juif qui n'oublie jamais qu'il est le but de toute la création, que le monde n'a été créé que pour lui, que la société non-juive environnante n'est là que pour lui fournir un libre arbitre d'en venir à se prendre à leur façon d'aborder la vie, alors il restera clair à ses yeux que son but principal dans le fait de travailler dans la société est pour accomplir sa mission de révéler le Maître du monde et de se rapprocher de Lui.

[rabbi Na'hman de Breslev (Si'hot haRan 300) écrit : "Tout ce que tu vois et tout ce qui se trouve dans ce monde, n'est que pour éprouver l'homme dans son libre arbitre".]
[le rabbi de Berditchev nous enseigne ainsi que les non-juifs sont là comme pour aiguiser davantage notre conscience de notre importance et de notre rôle dans ce monde. En effet, en étant au contact des non-juifs au quotidien où extérieurement on a l'impression d'être identiques à eux, alors on en vient à absorber leur façon d'aborder la vie, on en vient à être comme eux (on est humain, on est pareil!). Nous devons alors fournir des efforts pour retourner à notre place de juif(ve), et remettre les pendules à l'heure sur la Vérité.]

-> En effet, nous devons réaliser que bien qu'extérieurement (physiquement) nous ressemblons énormément aux nations du monde, en réalité nous sommes différents d'eux comme le jour de la nuit.
[par exemple, nous disons dans la Havdala : "Béni sois-tu, Hachem, notre D., roi de l'univers qui sépare le sacré du profane, la lumière de l’obscurité, Israël des Nations, le 7e jour des 6 jours de travail"
Ainsi, de même qu'en apparence le jour du Shabbath est similaire aux autres jours de la semaine, de même que le géant de la génération en Torah ressemble à un être vivant comme un autre (voir même un grand racha qui se serait laisser pousser la barbe), de même un juif ressemble physiquement à un humain non-juif quelconque.
Mais tout cela n'est que l'extérieur, l'aspect physique du corps, car pour préserver le libre arbitre, la Vérité ne doit pas être apparente, claire.

La clôture de toutes nos prières journalières est : le Alénou, où l'on dit par exemple : chélo assanou kégoyé aaratsot (qui ne nous a pas fait comme les autres nations) => Nous ne sommes pas pareils qu'eux, même si les apparences sont trompeuses!
( b'h, voir également :
- http://todahm.com/2018/06/13/la-fierte-de-pouvoir-servir-hachem
- et également : Nécessité vitale de la fierté d'être juif et d'avoir conscience de sa grandeur : http://todahm.com/2018/10/10/fierte-detre-juif-et-conscience-de-sa-grandeur )

D'ailleurs, la guémara (Pessa'him 50a) rapporte que Rav Yossef, fils de rabbi Yéhochoua ben Lévi, tomba malade dans un état comateux, puis reprit conscience.
Il répondit à son père qui lui demandait ce qu'il avait vu : "J'ai vu un monde à l'envers : les gens importants ici-bas sont insignifiants dans le monde d'en-haut"
Son père lui lui dit alors : "Mon fils, c'est un monde ordonné (clair) que tu as vu!"
(plus ou moins consciemment les juifs sont vus comme des "sales juifs!", mais en réalité ils sont tellement appréciés et importants aux yeux d'Hachem! Ils ne sont pas des saletés de ce monde, mais plutôt ils sont le but de l'existence du monde, et y font descendre les bénédictions.)]

-> Le Séfer ha'Hinoukh (mitsva 2) écrit que l'objectif de la mitsva de la brit mila est : "de nous séparer des autres nations dans la forme de notre corps de la même façon que nous sommes différents d'eux dans la forme de leur âme, car nous provenons d'une source différente".

[d'une certaine façon, nous avons la mitsva de la circoncision pour qu'elle nous serve de rappel que de même que nous sommes différents physiquement (car circoncis contrairement à eux), de même un juif a une âme qui est très différente de celle des non-juifs.
En effet, selon nos Sages, l'âme juive provient de l'intériorité d'Hachem, tandis que celle des non-juifs provient de l'extériorité d'Hachem, et donc d'une qualité spirituelle infiniment moindre.
Extérieurement on ne voit pas cette différence (libre arbitre oblige).]

-> Le Baal haTanya (voir Likouté Amarim - Tanya - chap.1 et 6) explique que nous avons une âme qui est totalement plus élevée que celle des autres nations du monde, et que nous avons une facette spirituelle à laquelle les non-juifs n'ont tout simplement pas accès.

-> Le Gaon de Vilna (יהל אור - Béréchit 28, amoud 238) dit que la néchama d'un juif est fait d'un matériel différent de celui d'un non-juif.
Alors que l'âme d'un non-juif vient du Chamayim (Ciel), l'âme d'un juif trouve son origine dans l'olam haatsilout, le plus élevé de tous les mondes, où réside la Chékhina elle-même.

-> "Vos âmes (les juifs) sont aussi différentes des leurs (les non-juifs) que les vivants le sont des morts.
[Ben Ich 'Haï - Birkat 'Haïm - haftara Vayéchev]

-> Rabbi Na'hman de Breslev (Si'hot haRan 14 ; Likouté Moharan Tinyana 117) transmet l'idée que : "J'envie un homme qui est un "juif dévoué". Il paraît semblable aux autres êtres humains, il a des mains, des pieds et un corps comme tout le monde, mais en réalité, il est un être complément différent. Car, un bon juif est infiniment précieux. Heureux est-il!"

-> De même, le Kouzari (maamar 'hamichi, 20 - hakdama révi'it) enseigne qu'il y a 5 niveaux dans la création : les minéraux/les objets inanimés, les végétaux, les animaux, les êtres humains et le peuple juif.
Le Kouzari précise : bien que physiquement un juif semble identique au restant de l'humanité, en réalité les juifs sont une catégorie totalement séparée, à part entière.

Le rabbi de Loubavitch disait que la différence flagrante qu'il y a entre le niveau le plus bas de la création (les objets inanimés, les minéraux) et le niveau des humains, est toujours bien moindre que la différence qu'il y a entre les humains et le niveau le plus élevé de la création : les juifs.
=> Un juif est complétement différent, à un niveau entièrement supérieur aux non-juifs.

[ l'humilité consiste d'abord à connaître les qualités infinies que nous avons (notre âme provenant d'une source différente des non-juifs, d'un lieu infiniment plus élevé). Ensuite, nous devons reconnaître que tout ce que nous avons et pouvons faire ne l'est que grâce à Hachem, et donc nous avons une responsabilité d'en faire bon usage (au regard de l'impact phénoménal en bien ou en mal qu'a un mot, une action, une pensée, ... d'un seul juif).
Cependant, naturellement notre yétser ara nous pousse à avoir une fausse humilité, à nous trouver identiques aux non-juifs, car le moins nous avons une vision élevée de nos capacités, le moins nous aurons comme objectif de les exploiter au mieux.
Ainsi, plus on se met au niveau des non-juifs (sous couvert de ce que l'on croit être de l'humilité), le plus on va tendre à vivre à leur niveau, et donc très loin de ce qu'un juif peut faire! ]

-> Le rav Yaakov Klein dit :
Lorsqu'un juif maintient clairement en son esprit cette prise de conscience, alors peu importe le nombre d'années qu'un berger passe à s'occuper de ses moutons il n'en viendra jamais à s'identifier à eux et à penser que le but de la vie est de manger de l'herbe, alors d'une façon identique, un juif n'en viendra pas à tomber dans l'erreur de s'identifier avec la vision du monde qu'a le niveau de la création en dessous de lui (les non-juifs), et cela peu importe le temps qu'il peut passer à travailler à leurs cotés.
Aussi hautain que cela puisse paraître, cela n'est pas de l'arrogance mais la réalité, qui ne doit jamais être oubliée.

-> "Hachem parla à Moché en ces termes : Sanctifie-moi tout premier-né ... parmi les enfants d'Israël (kadech li kol bé'hor ... biBné Israël)" (Bo 13,2)
Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev commente :
- "kadech li" = Hachem dit : vous voulez la clé de comment rester saint (kadech), de comment ne jamais perdre de vue votre sainte mission, même quand vous travaillez parmi les opinions non-juives ;
- "kol bé'hor ... biBné Israël" = la clé est de ne jamais oublier que Mon premier-né (bé'hor) pour lequel le monde entier a été créé est les Bné Israël, la nation juive.
Si nous restons toujours connectés au fait de savoir que nous sommes à un niveau plus élevé et entièrement différent que les membres de la société qui nous entoure, alors par cela, nous ne perdrons pas le véritable objectif de la vie (être toujours plus proche de notre papa Hachem), peu importe où nous sommes.

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-> Contrairement à la pratique courante à la prière du matin (cha'harit), le rav Yonathan Eibschutz ne prononçait pas : "chélo assani goï" (qui ne m'a pas fait non-juif) à la synagogue.
Mais plutôt, il récitait la bénédiction "hanoten lachévi bina" et ensuite il allait directement à la bénédiction "chélo assani aved", c'est-à-dire qu'il sauté la bénédiction "chélo assani goï".
Lorsqu'on le questionnait sur cette pratique, il expliquait que chaque matin à son réveil lorsqu'il disait "modé ani", il était tellement excité et heureux d'être un juif qu'il ne pouvait se retenir de dire aussi vite que possible la bénédiction "chélo assani goï" (remercier Hachem pour cette bonté énorme : ne pas m'avoir fait non-juif!).

En conséquence de cela, lorsqu'il récitait ensuite les bénédictions du matin à la synagogue, il sautait cette bénédiction puisqu'il l'avait dite immédiatement à son réveil.

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-> Pourquoi ne dit-on pas "shéassani Israël" (qui m'a fait juif), mais plutôt : "chélo assani goï" (qui ne m'a pas fait non-juif)?
Une réponse est que nous réalisons et apprécions vraiment ce que nous sommes que lorsque nous savons ce que nous ne sommes pas.
[d'une certaine façon chaque jour nous devons être plus proches d'Hachem, plus conscients de la chance que nous avons de ne pas être non-juif. Ainsi, d'une certaine façon plus une personne va grandir plus elle va faire intensément cette bénédiction]

Une autre réponse est qu'Hachem nous a créés comme des non non-juifs (lo assani goï), mais ensuite c'est à nous d'agir de telle façon à devenir des juifs.

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-> Un Shabbath Béchala'h, le 'Hafets 'Haïm posa une question en lien avec la paracha : quel goût avait la manne?
Les gens présents ont répondu que cela dépendait de ce qu'on pensait à ce moment : celui qui pensait à de la viande, alors la manne avait le goût de la viande, de même si un enfant avait des bonbons ou des gâteaux en tête alors la manne avec ce même goût, ...
Après avoir hoché de la tête, le 'Hafets 'Haïm a demandé : "Qu'en était-il si quelqu'un ne s'imaginait aucune nourriture en particulier alors qu'il mangeait la manne?"
Le 'Hafets 'Haïm a répondu qu'elle avait alors absolument aucun goût.
La leçon a en tirer : la même chose s'applique à notre judaïsme. Si on ne pense pas à la grandeur de ce qu'implique vivre en tant que juif, et qu'on agit uniquement par habitude (comme un robot), alors notre judaïsme sera sans goût.

[lorsque nous évoluons toute la journée dans un environnement non-juif, on a plein de tentations, de facilités et de plaisirs, et alors la compétition pour le judaïsme est rude. C'est pour cela que nous devons sans cesse mettre de la joie, développer notre conscience de la grandeur de ce qu'est être un juif, de ce qu'implique le fait d'agir selon la volonté d'Hachem, ...
En donnant de la vie à notre judaïsme, en appréciant chaque moment/occasion de faire la volonté de D., alors nous combattons également les effets de l'habitude, qui avec le temps diminue le feu de notre amour pour Hachem (nous agissons, mais notre cœur reste glacé, immobile).]

-> Le 'Hazon Ich (Emouna ouBita'hon 1) écrit que celui qui vit toujours avec la conscience d'Hachem est toujours heureux.
[nous devons travailler en permanence notre relation avec notre papa Hachem. Chaque petite chose est une occasion de Le remercier, de Lui demander de l'aide, de renforcer en nous l'idée qu'Il nous aime, qu'Il nous observe en permanence, que rien n'arrive pas hasard sans que papa Hachem n'ait émis un décret en ce sens pour notre bien ultime, ...]

-> Le rav Moché Targen illustre cela lorsqu'il a demandé une fois à certains garçons ce qu'ils feraient si Hachem leur garantissait que pendant les 24 heures suivantes : vous pouvez faire ce que vous voulez sans se soucier du guéhinam [ou d'avoir aucune punition, ou allusion négative de D. sur ce que vous avez pu faire].
Qu'auriez-vous fait avec cette permission?
Après certaines réponses, un garçon a demandé au rav Targen ce que lui aurait fait.
Le rav Moché Targen a répondu qu'il n'aurait pas changé un iota de ce qu'il fait actuellement.
Il a dit : "Je me lèverais le matin à la même heure, mettrais les téfilin, je prierais, j'étudierais la Torah, et ainsi de suite, car c'est la meilleure façon de vivre!"
[un juif agit selon les conseils (mitsvot) d'Hachem, ainsi il a la certitude qu'il ne peut rien faire de mieux dans sa vie que cela. ]

=> Et nous, que ferions-nous si on aurait un joker de 24 heures pour faire absolument ce qu'on voudrait sans avoir à rendre des comptes sur les mauvaises choses qu'on aurait pu y faire?
Ceci est un bon exercice pour se rendre compte de la valeur que l'on accorde à notre judaïsme.
Est-ce qu'être juif signifie à nos yeux une série de récompenses/punitions, d'actes que nous sommes obligés de faire parce c'est comme cela.
Ou bien est-ce que cela est à nos yeux un cadeau, un honneur, que nous accorde notre papa Hachem, qui par cela nous permet d'être au plus proche de Lui pour l'éternité!
Est-ce qu'on envie les non-juifs qui peuvent faire ce qu'ils veulent, tuant le temps sans avoir de compte à rendre. Ou bien est-ce qu'on est fier d'être des juifs qui amènent des flux positifs sur le monde, vivent une vie pleine de sens, et qui construisent à chaque instant leur vie éternelle sublime dans l'intimité avec papa Hachem, qui nous aime d'un amour infini.

-> Le rav Moché Targen était connu pour être une personne très joyeuse.
On lui demanda une fois pourquoi était-il si heureux?
Il a répondu : "car je suis un juif".

[d'ailleurs le Zohar transmet l'idée que si on avait un minimum conscience de ce qu'implique le fait d'être juif on aurait une telle joie qu'aucun malheur, aucune souffrance, ne pourrait venir diminuer cette joie.]

-> Pendant la Shoa, rabbi Avraham Chmouël Kivovitz se cachait dans la forêt, étant constamment dans l'horreur.
Il vivait dans une mine à ciel ouvert, totalement glacé par les températures, affamé et recouvert de crasse.
Un matin, il s'est levé et il a dit : "Maître de l'Univers, je suis affamé, je gèle, je suis couvert de crasse et de parasites, et je sais qu'à la seconde où je serais découvert, on me tirera dessus à mort.
De son côté, Roosevelt, le président des Etats-Unis, est actuellement dans un confortable lit, au chaud et bien nourri.
Si quelqu'un me donnait la possibilité d'échanger de place avec lui, je répondrais fermement : non!"
Il continua alors avec la bénédiction du matin : "chélo assani goï" (qui ne m'a pas fait non-juif).

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-> Rabbi Ména'hem de Pano (Assara Maamarot) nous enseigne au nom du Arizal, qu'au-dessus de la tête de chaque juif une lumière éclaire avec les 2 Noms d'Hachem : יהוה et אלהים, tandis qu'au-dessus de la tête des non-juifs, une lumière éclaire avec pour seul Nom אלהים et dans un ordre différent : אלה מי.

Le Nom אלהים sert à diriger les lois de la nature, car sa valeur numérique 86 est égale au mot הטבע (hatéva - la nature).
Quant au Nom יהוה, il organise et dirige le monde au-delà des règles de la nature. Ainsi le Arizal nous apprend que les non-juif ne sont éclairés que par un seul Nom, celui de אלהים, dans la mesure où ils sont dirigés exclusivement par les règles de la nature.
Il n'en est pas de même pour Israël éclairé par les lumières où sont inscrits les 2 Noms Divins : יהוה et אלהים et par conséquent régi par des lois dépassant celles de la nature.

Tout cela vient nous apprendre qu'il est préférable d'avoir les 2 Noms plutôt qu'un seul. Ainsi Israël est parfois aussi soumis aux lois de la nature, mais à d'autres moments en cas de besoin, il peut se défaire de l'emprise parfois pesante de la nature et la dépasser.

Le rav Naftali Tzvi Horovitz (dans son Zéra Kodech - 'Houkat) écrit :
"L'action d'adoucir la rigueur signifie que le juif doit sortir de la croyance et de sa torpeur en pensant qu'il dépend uniquement des lois de la nature car le Nom אלהים a la même valeur numérique que le mot הטבע (la nature), soit 86. Nous devons être confiants en notre capacité d'être au-dessus de la nature.
Mais si, D. en préserve, l'homme n'a pas cette confiance, et qu'il se rabaisse au niveau de la subjectivité de son intellect dans sa perception de la nature, alors pour un homme comme celui-ci, qui s'enferme dans un esprit cartésien et de pure logique, se limitant toujours à la définition communément admise de ce qui est possible ou impossible, la rigueur se renforcera jour après jour contre lui, provenant du Nom de אלהים qui est l'attribut de la rigueur Divine."

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