Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"S’énerver, c'est se punir soi-même pour la sottise des autres."
(Rav Nathan Tsvi FINKEL)

"Le balai nettoie la maison, mais il reste lui-même sale.
Lorsqu’une personne s’engage dans les critiques envers autrui pour ses pêchés, peut-être qu’il les nettoie … mais lui-même reste infecté du même mal".
(Baal Chem Tov)

+ Un homme dit au rav Guerchon Cahen :
- " Que voulez-vous, monsieur le rabbin, je ne suis pas croyant!
- Ah! Vous ne croyez pas? Ce n'est pas exact. Tenez donc cette boîte. Que contient-elle?
- Et bien, des sardines!
- Comment le savez-vous ?
- Parce que cela est écrit dessus.
- Vous croyez donc à ce qui est écrit sans voir le contenu. Vous êtes donc croyant! "

Source : le "Imrei Cohen"

+ “Le ra’a, la aya et le daya selon son espèce” (Réé ch.14; v.13) :
Rashi explique que ces 3 noms sont relatifs à un seul oiseau et non pas à 3 oiseaux différents.
Que peut-on en apprendre?

+ le nom "ra'a" = relatif à la vue.
On apprend dans la guémara 'Houlim 63b : "qu'il peut se tenir à Babylone (qui est une vallée) et voir une carcasse en terre d'Israël."
Cet oiseau est impur car il utilise son excellente vision afin de voir les choses négativement et trouver les défauts hors de chez lui.

+ le nom "aya" = où.
Cet oiseau est très intelligent dans sa capacité à éviter de se faire capturer, passant d'une cachette à l'autre.
Le chasseur s'en retrouve à se dire : "aya - où est-il, et comment peut-il être attraper?".

+ le nom "daya" = assez.
Le bruit du croassement ressemble au mot daya : assez!

On apprend de ces 3 noms, qu'à l'inverse de cet oiseau impur, la pureté d'un juif réside dans :
- voir les autres avec un bon œil (bonne utilisation du ra'a - de la vue) ;
- être impliqué dans les efforts et les activités de la communauté : les prières, les cours, ... (aya - où sont ces gens qui passent de temps en temps mais dont la communauté ne peut pas compter sur eux?) ;
- toujours donner avec un cœur reconnaissant et généreux (à l'inverse du daya - assez! J'ai assez donné. Assez! Il y a trop d'appels afin de me faire donner de l'argent ...).

Source : traduction personnelle de l'anglais du commentaire "védibarta bam" de Rabbi Moshe Bogomilsky

+ "Donner, tu lui donneras ..." (Réé ch.15;v.10) :

La Tsédaka doit se faire de façon discrète/cachée.
Au sein même du mot, on apprend de façon cachée les bornes cadrant la tsédaka (צדקה).

En effet :
- la valeur numérique de la lettre : ק - kouf = 100 et celle de : צ - "tsadik" = 90.
Sur 100 euros, il faut donner afin de garder au plus 90 euros pour soi-même (le minimum à donner à la tsédaka = soit 10%).
- la lettre : ה - "hei" = 5 et la lettre : ד - "dalet" = 4.
Sur 5 euros, il faut donner afin de garder au moins 4 euros pour soi-même (le maximum à donner à la tsédaka = 1/5 = 20%).

Source : traduction personnelle de l'anglais du commentaire "védibarta bam" de Rabbi Moshe Bogomilsky

+ Eloul = sortir du sommeil

+ Eloul = sortir du sommeil :

Rabbi Yits'hak Valdstein racontait, pendant le mois d'Eloul, un triste épisode survenu dans sa ville :

Un violent incendie s'était déclaré, une nuit, dans une maison d'habitation.
Tous les occupants furent rapidement évacués mais, dans la panique, une mère remarqua qu'une de ses filles manquait.
Elle était certainement encore endormie dans la maison en flammes.
Affolée, la mère voulut y pénétrer pour la sauver, mais les pompiers lui barrèrent le passage. Il était impossible de traverser la cage d'escaliers.
La mère se tint alors sous la fenêtre de la chambre de son enfant et se mit à hurler : "Ma fille! Réveille-toi! Saute par la fenêtre, je t'accueillerai dans mes bras! Vite, le feu avance!"
On entendit alors la voix endormie de l'enfant : "Laisse moi, maman! Je veux continuer à dormir!"
"Non, réveille-toi!" cria la mère de toutes ses forces.
"Sauve-toi tant qu'il est encore temps! Tu pourras dormir après!"
"Non maman! Je suis fatiguée, je veux dormir maintenant!" répondit la fillette, qui devint rapidement la proie des flammes ...

Le choffar d'Eloul nous secoue, nous réveille, mais l'homme, dans sa paresse dit : "Laissez-moi continuer à dormir ..." jusqu'à ce que le Jour du Jugement arrive, le jour de Roch Hachana qui, comme dit le Zohar : "brûle comme du feu" ...

+ L'effort en vaut la peine :
La paresse nous dit le "Messilat Yécharim" est un défaut qui guette tous les êtres humains.
Et bien, justement! C'est parce que nous sommes paresseux de nature, disait le Maguid de Doubno, que l'effort en vaut la peine.

Fournir des efforts pendant le mois d'Eloul, souffrir d'un peu d'inconfort, de fatigue, de peine peut nous faire mériter une année entière de bonheur et de bénédiction.
Quiconque s'en abstient par paresse, risque de devoir souffrir davantage en subissant épreuves et malheurs, à D. ne plaise!
Mieux vaut se secouer maintenant pour jouir ensuite d'une vie calme et sereine au service de notre Créateur.

C'est la dernière ligne droite avant Roch Hachana, mettons à profit ce temps qui est très court pour faire une Téchouva de qualité.
Ouvrons notre cœur en toute honnêteté et sincérité à D., même quelques minutes chaque jour, afin d'être un minimum prêt pour Roch Hachana.
Bon courage!!

Sources  : du livre"Torat Yits'hak" (p196) + du livre "Ohel Yaakov" (Paracha Nitsavim - livre du Maguid de Doubno) compilés dans le livre "Les portes du parlais" de Chalom Méir Wallach

L’étude de la Torah garde notre esprit vivant …

+ L'étude de la Torah nous garde vivant, elle garde notre esprit vivant :

L'étude de la Torah aiguise l'esprit : la Torah rend sages ceux qui s'y investissent.
Mais cette sagesse n'est que secondaire par rapport à l'amélioration du caractère qu'elle produit.

Une fois, Rabbi Moshé Feinstein (l'autorité hala'hique principale de la dernière génération), a été raccompagné en voiture de la yéchiva à son domicile.
Quelques rues plus loin, il demanda au chauffeur de s'arrêter.
A l'arrêt de la voiture, Rabbi Feinstein ouvrit la porte et dégagea sa main qui avait été coincée dans la portière fermée.
Les élèves qui étaient avec lui, choqués, lui demandèrent pourquoi il n'avait pas crié lorsqu'on avait fermé la portière.
Rabbi Feinstein répondit : "Je n'ai pas voulu embarrasser le jeune homme qui avait fermé la porte sur ma main".

"Quand je quitterai ce monde, on ne me demandera pas pourquoi je n’ai pas atteint le niveau d’Avraham Avinou ou celui de Moché Rabénou.
En revanche, on me demandera pourquoi je n’ai pas été Zuché ! 
Pourquoi je n’ai pas été ce que je suis véritablement ! "
(Rabbi Zuché d'Hanipol - Ukraine)

" Je crains que, quand j’arriverai au monde de la Vérité, se révèlera à moi que D. est plus grand que ce à quoi je m’attendais, et que je serai plus petit que ce à quoi je m’apprécie. 
Il s’avèrera que je n’étais qu’un pauvre orgueilleux."
(Rabbi Uri de Strelisk)

"Ainsi a été créé le monde : tout Homme doit savoir donner et recevoir.
Celui qui ne sait pas faire l'un aussi bien que l'autre ressemble à un arbre stérile".
(Yits'hak Eisik de Zidatchov)