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Pourim : La coutume de taper des pieds

+ Pourim : La coutume de taper des pieds :

-> Pendant la méguila, à la prononciation du mot : "Haman", on a coutume de frapper (des pieds) afin d'accomplir la mitsva d'effacer son nom.
Le Choul'han Aroukh (Rama 690,17) conclut qu'il ne faut en aucun cas annuler cela, car chaque coutume s'appuie sur des raisons profondes.

-> Le Maté Moché dit que l'on trouve une allusion à cette coutume dans le verset : "Il adviendra, si le méchant est passible d'être frapper avec un fouet" (וְהָיָה אִם-בִּן הַכּוֹת, הָרָשָׁע - Ki Tétsé 25,2), dont les dernières lettres des 3 premiers mots forment : Haman (המן).

-> Dans la méguilat Esther, le nom de Haman est mentionné 54 fois, comme la valeur numérique de : em'hé (j'effacerai - אמחה).

Dans la paracha Béchala'h (17,14), Hachem dit à Moché : "Effacer, J'effacerai" (le souvenir d'Amalek), soit : מָחֹה אֶמְחֶה, et qui a une valeur numérique de : 107, ce qui équivaut à : "C'est Haman!" (זה המן).

[Séfer haMatamim]

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-> Le 'Hatam Sofer enseigne que taper à l'écoute du nom de Haman démontre notre impatience à voir la mémoire d'Amalek effacée.
Le fait d'accomplir un acte, nous aide à internaliser ce désir.

-> Le midrach Eliyahou (rapporté par le rav 'Haïm Falaji dans son commentaire sur le Choul'han Arou'h 969,9) écrit qu'il a reçu un enseignement de ses maîtres qu'à chaque fois qu'un juif tape sur le mot "Haman", Hachem fait en sorte que Haman ressente ce coup.

-> Rav Tchezner (Chaaré Yémé haPourim) fait remarquer que le but essentiel de cette coutume est de montrer son mépris pour Haman, c'est pourquoi ceux qui produisent des sons musicaux (à l'énonciation de son nom) font le contraire, car par cela ils l'honorent.

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