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Quand le peuple juif forme une entité, avec un cœur et sans dissension, leur unité ressemble à une immersion dans un mikvé, comme le dit le Zohar : "Leur unité est leur pureté".
[ Ahavat Chalom - parachat Ki Tissa ]

Lorsque le machia'h viendra, le monde sera élevé à un niveau beaucoup plus saint (plus lumineux spirituellement), au point que même les porcs seront considérés comme casher et qu'il sera permis de les manger.
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

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[cela doit aussi nous responsabiliser. Certes je désire la venue du machia'h très rapidement, mais est-ce que je suis en état pour tenir face à cette grande sainteté (à l'image de lunettes protégeant du soleil). Est-ce que j'ai fait téchouva, je fais des efforts pour être saint (ex: faire attention à ce que je vois), priant à l'aide Hachem pour cela. ]

"Vous vous sanctifierez ... et vous serez saints" (Kédochim 20,7)

-> Rabbi Yossé déduit que celui qui fait des efforts ici-bas pour se sanctifier est sanctifié "en-Haut" et que la sainteté d'Hachem réside sur lui.

Rabbi 'Hiya ajoute:
Chaque action effectuée ici-bas entraîne une action similaire en-Haut.
Quand un homme accomplit un acte de sainteté, il suscite en-Haut un vent de sainteté qui souffle sur lui et le sanctifie.
S'il se rend impur, un vent d'impureté vient souffler sur lui et le souiller encore davantage ; tout dépend de ses actes.
[Zohar - Tsav 31a]

Seul l'homme peut relier le monde d'en bas à la sainteté du monde d'en-Haut, et cela se fait par la Torah, car la racine de la Torah vient d'en-Haut, et l'homme peut apporter de cette sainteté à ce monde.
Cela se fait par l'étude de la Torah et l'accomplissement de ses mitsvot.
C'est la Torah qui insuffle la vie à ce monde afin qu'il puisse continuer à vivre.
[Yad 'Hazaka]

Chaque mitsva renforce notre sainteté

+ Chaque mitsva renforce notre sainteté :

-> Nous devons être conscients du fait que l'observation des mitsvot nous confère une sainteté.
Le verset nous dit que les Cohanim sont à un niveau plus élevé de sainteté (Emor 21,8).
Ce niveau supplémentaire de sainteté n'est pas simplement dû au fait qu'ils accomplissaient les services sacrificiels dans le Mikdach, car nous ne trouvons nulle part que les premiers-nés mâles de peuple juif avaient un degré spécial de sainteté lorsqu'ils accomplissaient le service divin (à l'époque où ils accomplissaient les devoirs des Cohanim, c'est-à-dire avant la faute du Veau d'or, lorsqu'il a été remis aux Cohanim).
La sainteté des Cohanim est venue strictement parce qu'on leur a donné des mitsvot supplémentaires à accomplir et des interdictions à respecter.

Par conséquent, il est important que nous nous souvenions que chaque fois que nous accomplissons une mitsva, il ne s'agit pas seulement de l'accomplissement d'un commandement d'Hachem, mais aussi d'un moyen par lequel nous pouvons atteindre la sainteté et un lien personnel avec Hachem et Sa Torah.
[Derach Moché]

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[dans les bénédictions, nous disons : "acher kidéchanou bémitsvotav" (qui nous a rendus saints par Ses mitsvot), et ensuite "vétsivanou" (qui nous ordonne). ]

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-> Il est dit dans la Mékhilta (sur Michpatim 22,30) que chaque nouvelle mitsva qui a été donnée au peuple juif leur a ajouté de la sainteté.
L'accomplissement d'une mitsva sanctifie une personne et crée plus de saintété.
Chaque mitsva est comme un vêtement pour l'âme, comme le dit le Zohar Hakadosh en de nombreux endroits, c'est avec ces vêtements que l'on est vêtu dans le Gan Eden d'en bas.
Ainsi, en accomplissant les mitsvot, on se sanctifie véritablement.
Le Alchich Hakadoch dit que l'on est sanctifié par les mitsvot, et qu'elles renouvellent la personne, faisant d'elle une nouvelle personne.
[Yimtsa 'Haïm]

Nos bonnes pensées sont récompensées

+ Nos bonnes pensées sont récompensées :

"Avoir des pensées pour travailler l'or, l'argent et le cuivre" ( la'hchov ma'hachavot laassot bazahav oubakessef ouvané'hochét - Vayakel 35,32)

-> Le séfer Divré Shmouel explique qu'une personne tire un grand bénéfice de ses efforts pour s'assurer que ses pensées sont pures, saintes et pures, exemptes de mauvaises choses et de futilités.
En purifiant ainsi ses pensées, elle peut recevoir de grandes influences et une abondance de sainteté.
En effet, le "canal" est propre et dégagé, permettant ainsi à l'abondance céleste de s'écouler librement en elle.

Cela est suggéré dans le verset : "Avoir des pensées" = lorsque nos pensées sont pures et pures.
"Travailler l'or, l'argent et le cuivre" = lorsque notre esprit est rempli de telles pensées, on méritera une grande abondance de bonté.

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-> Le Divré Shmouel ajoute que le mot "ma'hchava" (pensée), est lié au mot : 'hachouva (importance).
Cela indique qu'il faut accorder de l'importance à ses pensées et veiller à ne pas les gâcher en pensant à des choses inappropriées.

Dans le monde à Venir, la révélation d'Hachem sera perçue différemment par chaque individu.
Ceux qui ont vécu une vie de sainteté auront les moyens pour percevoir cette lumière d'une manière qui guérit.
Ceux dont la vie est impure vivront cette révélation comme une force destructrice.
[Baal Chem Tov]

Celui qui commence à se purifier sera aidé par Hachem

+ Celui qui commence à se purifier sera aidé par Hachem :

"Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils prennent pour Moi un prélèvement (térouma)" (Térouma 25,2)

-> Le rabbi de Radomsk (séfer 'Hessed lé'Avraham) explique qu'en ce qui concerne la mitsva de la térouma (mettre de côté une ressource pour une cause élevée), nous constatons qu'un grain suffit à exempter un entrepôt entier. Il en va de même pour l'avodat Hachem d'une personne. Si une personne sanctifie ne serait-ce qu'une petite partie de son corps pour servir Hachem, c'est tout son corps qui est sanctifié. La sainteté s'étend à toute la personne.
C'est ce que disent nos Sages ('Houlin 69b) : "Si une personne dit que le pied d'un animal doit être sanctifié en tant que Korban Olah, l'animal entier devient un Olah". La sainteté s'étend à l'animal tout entier, et la même chose se produit pour une personne.

-> C'est le sens du verset : "Israël est saint pour Hachem, le premier de Ses grains" (Yirmiyahou 2,3).
Une personne peut penser qu'il est très difficile de se sanctifier et de sanctifier toutes ses pensées pour Hachem. Comment peut-il contrôler ses pensées pour s'assurer qu'elles sont toutes saintes?
Le verset répond à cette question en comparant une personne au "premier de Ses grains" (réchit tévouato), c'est-à-dire à la térouma.
De même qu'un seul grain de térouma suffit de s'occuper d'une maison entière pleine de céréales, de même une personne n'a qu'à faire un petit effort pour servir Hachem et tout son corps deviendra saint et pur.
Une personne n'a qu'à faire "le premier" (réchit). Elle doit faire le premier pas. Et une fois qu'elle a commencé à se sanctifier, Hachem purifiera complètement le reste de son corps.

-> C'est également le sens du verset : "Vous êtes tous beaux, mes bien-aimés, et il n'y a pas de défaut en vous" (Chir Hachirim 4,7). Les premières lettres des mots "koul'ha yafa rayati" (כֻּלָּךְ יָפָה רַעְיָתִי), tu es toute belle, ma bien-aimée, forment le mot "yéré'h", la colonne vertébrale.
La colonne vertébrale est la "fondation" d'une personne, ce qui lui permet de se tenir debout. Cela indique que si les fondations d'une personne sont saintes, la sainteté se répandra dans tout son corps et "il n'aura pas de tâche" parce que tous ses membres seront sanctifiés.

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=> l'idée est que chaque prélèvement, chaque offrande, à Hachem d'un moment où l'on aurait voulu prendre un plaisir, et qu'on se retient parce qu'il est interdit par Hachem, alors en réalité on ne perd rien, car on reçoit tellement de belles choses pures grâce à cela (Hachem résidant davantage avec nous!).

[de plus, en terme de sainteté, nos Sages (comme le Gaon de Vilna), disent que tout plaisir interdit dont on se prive, Hachem nous le donnera plus tard d'une manière permise.
Le principe général est qu'on ne perd jamais rien à faire la volonté d'Hachem (au contraire on y prend/gagne énormément)! ]

Nos séfarim hakédochim disent qu'en acceptant d'aimer tous nos concitoyens juifs avant de prier, nous sommes sauvés des pensées impures qui ruinent les prières.
[Yisma'h Yisraël - Michpatim 21,1]

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[en ce sens nous donnons de la tsédaka avant la prière, le matin nous lisons les paroles du Arizal affirmant que nous aimons tout juif, nous prononçons le "léchem yi'houd" avec "béchem kol Israël", nous faisons la prière et nos demandes en employons le "nous" (et non le JE), ...]

 

Le cœur du juif est lieu de résidence d'Hachem.
Pour L'accueillir dignement, chacun doit donc débarrasser son cœur de la poussière qui l'encrasse, c'est-à-dire des pensées vaines ou impures, le laver à grandes eaux avec les larmes et empêcher le mauvais penchant d'y rentrer pour le souiller à nouveau.
[séfer 'Harédim 67b]

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-> L'homme doit préserver la sainteté de son corps, de la tête aux pieds, car il est considéré comme le palais du Roi, le lieu de prédilection de Sa résidence.
[Séfer 'Harédim 68a]

-> Le principal lieu de résidence de la Présence divine est le cœur de tout juif, car Hachem a annoncé : "Je résiderai en vous" (Térouma 25,8).

De même, il est écrit : "Car Hachem, ton D., marche au milieu de ton camp" (Ki Tétsé 23,15). C'est-à-dire, explique Rabbi Chimon Bar Yo'haï, dans ton cœur, qui est "au milieu de ton camp" constitué par les 248 membres de ton corps.
Lorsque tu ne les sanctifies pas par la pensée, la parole et l'acte, tu détruis le Sanctuaire du Roi.
[Séfer 'Harédim 66b]