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"Que mon maître veuille passer devant son serviteur ; moi, je cheminerai à ma commodité, selon le pas de la suite qui m’accompagne et selon le pas des enfants, jusqu’à ce que je rejoigne mon maître à Sé’ir" (Vayichla'h 33,14)

-> La guémara (Avoda Zara 25b) nous enjoint, si par hasard en chemin un non-juif nous demande notre destination, de donner une destination plus éloignée et de rester flou sur le chemin réel que nous voulons emprunter de manière à pouvoir se protéger d’un éventuel danger.
Elle tire une preuve de ce verset, qu’on peut modifier la vérité, car on sait que Yaakov n’est en fait jamais allé à Seïr.

Seulement amener une preuve qu’il est permis de mentir de Yaakov est un peu problématique, car on sait que Yaakov tire son essence de la mida de Emet (l’attribut de la Vérité).
En fait, il faut savoir que même si Yaakov n’est jamais allé à Seïr, il n’a pas menti pour autant, en effet, il compte bien encore y aller, et ce, quand le machia'h viendra et que s’accomplira le verset : "Et des libérateurs monteront sur la montagne de Tsion, pour se faire les justiciers du mont d’Essav ; et la royauté appartiendra à Hashem" (véalou mochi'im béar tsion... - Ovadia 1,21).

De la même manière, si la guémara nous cite comme source cet événement, c’est pour nous dire à quel point il est important de s’attacher à la vérité, même si on doit la modifier pour se protéger d’un danger potentiel. Et dans ce cas, même si on cache notre vraie destination il faudra en donner une qu’on pense rejoindre, une autre fois.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou - guémara Avoda Zara 25b]

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