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"Telle est la doctrine (Torah) relative aux quadrupèdes, aux volatiles" (Chémini 11,46)

-> Dans la guémara (Pessa’him 49b), il est affirmé, au nom de Rabbi, qu’un ignorant n’a pas le droit de consommer de la viande, comme il est écrit : "Telle est la Torah relative aux quadrupèdes, aux volatiles".
Il en déduit que "quiconque étudie la Torah a le droit de manger la chair de ces animaux, tandis que celui n’étudiant pas n’en a pas le droit".

=> Quel est donc le rapport entre un ignorant, l’étude de la Torah et la consommation de la viande?

Rabbi Mordékhaï Abdaï (Vikoua’h Naïm) explique que, du point de vue du Créateur, l’homme et l’animal sont équivalents, comme il est dit : "La supériorité de l’homme sur l’animal est nulle" (Kohélèt 3,19)".
La parole constitue le seul avantage de l’homme sur la bête. Par conséquent, bien que D. nous ait permis de sacrifier rituellement les animaux pour manger leur chair : "tu pourras manger de la viande au gré de tes désirs" (Réé 12,20), cette prérogative semble n’être valable que dans la mesure où nous utilisons à bon escient notre supériorité sur l’animal, à savoir notre parole.
Comment donc? En étudiant la Torah.
Dans le cas contraire, celui d’un ignorant, l’homme est inférieur à l’animal et rien ne l’autorise plus à consommer sa chair.

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