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"Mordé'haï avait élevé Hadassa, c'est-à-dire Esther" (Méguilat Esther 2,7).
On appelait cette jeune fille tantôt Hadassa, tantôt Esther. [guémara Méguila 13a]

-> "Et la Présence Divine se tenait parmi les hadassim (les tsadikim) dans les profondeurs de l'abîme (métsoula)" (Zékharia 1,8).

Le Maharal explique :
L'intention de ce verset est que la Présence Divine se tient parmi les tsadikim, comparés à la myrte (hadassim), qui ont été exilés en terre de Bavél désignée : "métsoula" (profondeur de l'abîme) dans ce verset, car même entourés de réchaïm, ils ont su se maintenir dans leur droiture.
C'est pourquoi Esther, cette tsadékét, qui a su se maintenir dans sa piété même dans le palais de ce racha A'hachvéroch, mérite le surnom de Hadassa, car elle était enveloppée par la Présence Divine.

-> Pourquoi Esther fut-elle appelée Hadassa?
De même que la myrte a une bonne odeur et un goût amer, Esther fut bonne pour Mordé'haï, mais fut amère pour Haman.
[midrach rabba Esther 2,7]

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
Les tsadikim, dont Esther fait partie, sont désignés : hadassim, car leur lieu de résidence principale est au Gan Eden où ils ne sont nourris que de bonnes "odeurs" symbolisées par la myrte (hadass).
De plus, la valeur numérique du mot : "hadass" (הדס) est de 69, qui a la même guématria que le mot : "'haïm" (חיים - vie) de 69, auquel on ajoute 1 (le mot lui-même - le kollel).
Il y a donc une allusion au fait que les tsadikim sont sources de vie, d'où le nom de Hadassa attribué à cette tsadékét Esther, qui a redonné vie à son peuple.

Enfin, le hadass (myrte) est caractérisé par le groupement de ses feuilles par 4 ; de même les tsadikim tendent vers la perfection sur 3 plans : celui de la pensée, celui de la parole et celui des actes.

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