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"C’est pourquoi, tu annonceras que Je lui accorde Mon alliance de paix" (Pin'has 25,12)

-> Au sujet de l’affirmation du midrach : "il doit prendre la récompense qui lui revient", le ‘Hatam Sofer objecte que cela contredit le principe énoncé par nos Sages : "La récompense d’une mitsva ne se trouve pas dans ce monde".

Il explique tout d’abord cet adage en rappelant que la récompense d’une mitsva est une mitsva. Autrement dit, le juste qui sert Hachem ne cherche pas du tout à être récompensé pour une mitsva, mais espère uniquement avoir bientôt l’opportunité d’en exécuter une autre.
Cependant, dans notre contexte, Pin’has avait accompli la mitsva de tuer l’homme ayant eu des relations avec une Aramite ; il va sans dire qu’il n’espérait pas que se présente de nouveau une occasion semblable.
C’est pourquoi nos Sages disent qu’il "doit prendre la récompense qui lui revient", puisqu’une mitsva similaire ne pouvait lui être donnée en tant que telle.

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-> "Je lui donne Mon alliance de paix (chalom)" (Pin'has 25,12)

Dans les sifré Torah, le mot chalom est écrit avec un vav brisé, comme s’il était écrit "chalim".
C’est une allusion aux 380 cohanim guedolim (valeur numérique de chalim) qui ont servi depuis Pin’has jusqu’à la destruction du 2e Temple.
Dans le 1er Temple il y a eu 80 cohanim guedolim, valeur numérique de lim, et dans le 2e Temple 300 cohanim guedolim, valeur numérique de cha.

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-> En récompense pour avoir saisi la lance à la main, blessé la femme à l'aine et prié (par sa bouche), Pin'has reçut, mesure pour mesure, le privilège de recevoir la patte avant, l'estomac et la bouche des animaux offerts en sacrifice, les 3 présents destinés aux Cohanim (Dévarim 18,3).

Ce verset comprend la promesse Divine formelle que la fonction de Cohen Gadol serait donnée aux descendants de Pin'has. De fait, à l'époque du 1er et du 2e Temple, la majorité des Cohen Gadol (grands prêtres) étaient des descendants de Pin'has.
Pour son zèle en faveur de D. et sa contribution à obtenir le pardon des transgressions d'Israël, Pin'has fut récompensé. Désormais, le peuple juif allait gagner l'expiation grâce à ses descendants, les grands prêtres (cohanim guedolim).
[Méam Loez - Pin'has 25,12-13]

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