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"Si tu vois l'âne de celui que tu hais ployant sous sa charge, te retiendras-tu de l'aider? Aider, tu aideras avec lui" (Michpatim 23,5)

-> Le Baal Chem Tov explique :
"l'âne" qui se dit 'hamor (חמור) en langue sainte a la même racine que le mot 'homer (חומר) qui signifie la matérialité. Le verset fait ici allusion au corps de l'homme.
Les termes "Si tu vois l'âne" signifient que si tu analyses bien ton corps matériel, tu comprendras qu'il te "hait", il déteste la néchama divine qui est en son sein car le corps est rempli d'envies primaires et s'oppose à toute spiritualité. Et lorsque tu vois ton corps "ployant sous sa charge" sous les 613 commandements qui sont perçus par ce dernier comme une charge très lourde, peut-être "te retiendras-tu de l'aider" dois-tu arrêter de considérer ton corps et de l'aider? Peut-être devrais-tu briser ses envies primaires par des jeûnes et des souffrances corporelles?

Ainsi, la Torah déclare : "Aidez, tu aideras avec lui". On doit aider le corps à vivre sans le briser comme l'ont enseigné les Sages : "une âme sainte dans un corps saint". [Ner Tamid]
D'après le Baal Chem Tov, les jeûnes et toutes les sortes de souffrance corporelles ne constituent pas le meilleur chemin pour se purifier et faire résider la lumière de la présence divine.
Au contraire, nous devons préserver le corps pour qu'il soit en bonne santé afin d'accomplir le service divin le mieux possible.

Rabbi Yossef Caro a tranché dans le Choul'han Aroukh : il est interdit de jeûner et de faire souffrir le corps.
Cependant, sous certaines conditions, il sera permis de faire souffrir son corps lorsque l'homme emprunte le chemin du repentir. [Ner Tamid]
Lorsqu'un juif veut revenir vers son Créateur et réparer ses fautes, la loi lui permet certaines souffrances corporelles car elles entraînent des conséquences positives pour le corps.

Ainsi, le Baal Chem Tov enseigne que même dans un cas comme celui-ci, lorsque l'homme emprunte la voie du repentir, il doit nettoyer son âme en préservant son corps et non pas en le brisant par de trop lourdes souffrances corporelles. Car la volonté d'Hachem est que l'homme Le serve dans la joie et la gaieté de cœur dans un corps sain et fort.
[le roi David dit : "servez Hachem dans la joie" (Téhilim 100,2)]

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