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-> "Si vous allez dans Mes voies, Je vous enverrai les pluies en leurs temps et J’enverrai à la Terre sa récolte et l’arbre des champs donnera ses fruits" (Bé'houkotaï 26,3-4).

-> "Et parce que vous écouterez ces lois et que vous les garderez et les accomplirez ... Je t’aimerai, Je te bénirai, Je te ferai multiplier, Je bénirai le fruit de tes entrailles, le fruit de ta terre, ton grain, ton vin, ton huile, le fruit de ton gros et menu bétail" (Ekev 7,12-13)

-> Le rav Shimshon Pinkous (Tiféret Shimchon - Bé’houkotaï) explique qu’en plusieurs endroits dans la Torah, Hachem promet une récompense à ceux qui accomplissent Ses commandements sous la forme d’une fertilité dans la récolte des champs ou dans le bétail et non dans la multiplication des richesses (or ou argent), comme dans les 2 versets ci-dessus.
=> A priori, si Hachem désirait les bénir d’une grande richesse, pourquoi ne les a-t-Il pas bénis en leur donnant beaucoup d’or et d’argent? La main d’Hachem n’est-elle pas assez grande pour apporter à chaque juif des trésors (et il ne s’agit pas non plus de miracle au-delà du naturel, car Il pourrait les bénir afin qu’ils trouvent des mines d’or et d’argent dans le sol de leurs maisons, comme cela existe dans certaines contrées)?

-> Rabbi Shimshon Pinkous répond :
La raison est que par nature, quelqu’un qui possède de l’or et de l’argent se sent confiant car ces métaux ne s’abîment pas et ne rouillent pas. Et même si une famine se déclarait là où il habite, il pourrait toujours les prendre et aller vivre dans un autre pays où, à nouveau, il ne ressentirait pas le besoin d’être aidé par le Ciel en permanence.
En revanche, même après avoir été béni de la fertilité dans les champs, les fruits et les récoltes, ou de celle du gros et du menu bétail, l’homme se sent encore dépendant de l’aide du Ciel, et il tourne ses yeux vers Lui en priant pour conserver sa richesse, pour que son bétail ne périsse pas à la suite d’une épidémie ou pour que la sécheresse ne frappe pas sa récolte. Et même après que celle-ci a poussé, il demande encore à Hachem de lui amener des acheteurs afin que sa marchandise ne reste pas invendue.

Or, il est clair que celui qui offre un présent à son prochain désire par ce biais rapprocher les coeurs et non les éloigner, ni les séparer. C’est pourquoi, lorsqu’Hachem récompense ceux qui Le craignent et leur envoie Sa bénédiction, Il ne veut pas que ce soit au moyen d’or et d’argent pour éviter qu’ils placent leur confiance dans leur richesse, et causent ainsi leur éloignement. Il leur donne donc leur salaire dans les fruits de l’arbre et de la terre, dans le gros et le menu bétail, afin qu’ils espèrent toujours son aide et qu’ils demeurent proches de Lui.
Cette marque de bonté représente ainsi la meilleure de toutes, comme il est dit : "Et moi c’est la proximité de D. qui est pour moi la meilleure" (Téhilim 73,28).

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