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"Du fait qu'elle n'ait pas crié" (Ki Tétsé 22,24)

-> Le 'Hidouché haRim tire de ce verset un terrible enseignement : celui qui est en mesure de crier et s'abstient de le faire est considéré comme consentant, et ne peut s'acquitter en prétendant qu'il s'agissait d'un cas de force majeur. C'est pourquoi on punit la femme (qui a été prise en flagrant délit d'adultère dans un endroit habité) "du fait qu'elle n'ait pas crié", car elle révèle par cela qu'elle n'a pas commis cet acte en y étant forcée mais qu'elle était consentante.

L'intention du 'Hidouché haRim est de nous enseigner par cela l'importance du devoir de crier vers notre Père Céleste afin qu'Il nous sauve de toutes les tentations du mauvais penchant car notre volonté profonde est d'accomplir Sa volonté. En s'abstenant de prier pour cela, un homme montre ainsi qu'il consentirait sans problème à suivre son mauvais penchant, à D. ne plaise.

-> En revanche, s'il supplie amèrement Hachem d'être délivré de son yétser ara, il est assuré d'être exaucé, comme l'exprime le Sfat Emet : "J'ai entendu de mon aïeul au sujet du verset "la jeune fille a crié mais il n'y avait personne pour la sauver" commenté ainsi par nos Sages : "si quelqu'un était présent pour la sauver de son poursuivant, il la sauve même au prix de la vie de ce dernier" (guémara Sanhédrin 73a), que de même, le sauveur d'Israël, Hachem, est donc tenu de nous sauver même au prix du yétser ara qui nous poursuit, et de le faire disparaître."
[la prière pour être préservé du mauvais penchant est toujours exaucée]

-> Le Séfer 'Hassidim écrit à ce propos :
"Si quelqu'un prie pour quelque chose que l’on accomplit en l'honneur d'Hachem, par exemple pour réussir dans l'étude de la Torah ou pour toute autre requête spirituelle, et qu'il le demande de tout son coeur, Hachem écoute sa prière, même si ses actes ne le rendent pas méritant."

[d'après le rav Elimélé'h Biderman]

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