Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Haran, père de Milka et père de Yiska" (Noa'h 11,29)

Rachi explique que Yiska, c'est un autre nom que portait Sarah. En effet, Yiska signifie "voir", on l'appelait ainsi, car elle avait un regard inspiré par l'esprit prophétique. La seule fois que la Torah appelle Sarah par ce nom de Yiska c'est dans ce verset. C'est que c'était par ce nom qu'on l'appelait dans sa maison paternelle, avant de partir pour Canaan.
Ainsi pourquoi la Torah a-t-elle autant tenu à mentionner ce nom?

-> Le rav Zeidel Epstein explique que la Torah veut nous montrer une différence notoire entre la vision de la Torah et la vision profane, celle des autres nations. Dans la maison de son père, Sarah était appelée Yiska, celle qui a un regard prophétique et inspiré. Car c'est cela qui les a impressionné. Un non-Juif est souvent impressionné par les forces surnaturelles qu'un homme peut avoir. S'il connaît le futur ou réalise des miracles, les gens le considéreront d'emblée comme un être supérieur, impressionnant, qu'il convient d'aduler.
Mais en réalité, cela n'impressionne absolument pas la Torah, qui préfère appeler notre matriarche par le nom de Sarah, "celle qui règne", qui domine son penchant, qui maîtrise ses envies, et sait être reine sur elle-même. La seule chose qui compte pour la Torah, c'est combien un homme est maître de lui-même pour diriger sa vie en conformité avec la Volonté Divine, même s'il doit pour cela maîtriser son coeur et aller à l'encontre de ses tendances naturelles.
En revanche, le fait qu'une personne ait des dons particuliers, hors du commun et surnaturels, cela n'a pas en soi de la valeur d'après la Torah, qui a un regard profond et authentique sur les choses. Seules les personnes plutôt superficielles en sont subjuguées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.