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La paracha de Noa'h est lue habituellement au début du mois de ‘Hechvan, mois où commença le Déluge (voir Rachi sur Noa'h 7,11).
Le mois de ‘Hechvan présente la particularité de ne comporter aucune solennité, laissant ainsi apparaitre un certain de vide de lumière en comparaison avec le mois de Tichri qui le précède, un mois "rassasié de fêtes joyeuses".
Le "Déluge" allégorique (les préoccupations de la vie quotidienne) commence donc lui aussi en ‘Hechvan. Au cours du mois de Tichri, nous passons la plupart de notre temps dans «l’arche» des fêtes solennelles (Roch HaChana et Yom Kippour) et des fêtes joyeuses (Souccot et Sim’hat Thora). C’est seulement le mois suivant, ‘Hechvan, que nous retournons à la vie ordinaire.
Bien que cette transition apparaisse comme une régression spirituelle, la vie ordinaire que nous reprenons en 'Hechvan comporte en fait un avantage en ce que nous répandons toutes les lumières de Tichri dans les différentes composantes du monde profane, bâtissant ainsi une Demeure au divin.
C’est ainsi que nous pouvons comprendre l’enseignement du midrache (Yalkout Chimoni Méla'him 184) selon lequel, le 3e Temple (la résidence de D. sur terre) sera inauguré au mois de 'Hechvan.

[issu d'un dvar Torah du Collel de Sarcelles (Noa'h 5783)]

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