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J’ai confiance, donc je vis!

+++ J'ai confiance, donc je vis!

"Voici les années la vie de Sarah" = un homme qualifié de "vivant" est un homme qui ne s'inquiète d'aucune situation et est heureux en toute circonstance!" [grâce à sa confiance en Hachem]
C'est à ce propos que la Torah dit : "Et tu choisiras la vie" (Nitsavim 30,19).
[Beit Avraham - 'Hayé Sarah]

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"La vie de Sarah fut (vayiyou 'hayé Sarah ) de 127 années, ainsi fut la vie de Sarah" ('Hayé Sarah 23,1)

-> Rachi : "Toutes (ses années) furent égales en bien".

-> Le 'Hida fait remarquer que le mot "vayiyou" (ויהיו) peut se lire à l'endroit comme à l'envers.
C’est une allusion au fait que Sarah accepta tous les événements de sa vie avec amour et joie, même lorsque celle-ci se déroulait ''à l'envers'', autrement dit à l'encontre de sa volonté personnelle.
Elle conserva toujours la même conviction qu'Hachem se trouve à ses côtés à chaque instant, à chaque époque, en toute circonstance, et qu'Il prodigue du bien à tous. Toutes ses années furent équivalentes en bien avec la même certitude que tout ce qu'Hachem accomplit est bénéfique.
Même si, momentanément, un évènement peut sembler malheureux, il finira par s'avérer être un bienfait et une bénédiction.

-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
l'enseignement que l'on peut en tirer est qu'il est impossible de traverser ce monde sans se tenir au pilier de la émouna, comme l'exprime le prophète ('Habakouk 2,4) : "Le juste vivra par sa émouna".
Car celui qui n'a pas encore mérité de jouir de la lumière de la émouna ne perçoit dans son existence que peine et souffrance. Car son cœur s'irrite à chaque évènement, qu'il soit le fait du Ciel ou des hommes. En toute circonstance, il se ronge le cœur en regrettant son attitude, de s’être provoqué à lui-même un préjudice physique, moral ou financier, à cause d'une ''erreur''. Il pense que s'il avait agi autrement, la chose ne serait pas arrivée à cause de lui (bien entendu, tout cela n'est que le fruit de son imagination et ne traduit pas la réalité).
En outre, il est constamment obnubilé par la peur du lendemain, s’investit de tout son être dans la poursuite effrénée de l'argent, et fournit des efforts démesurés dans tous les domaines matériels afin d'assouvir ses besoins physiques.

En revanche, heureux est l'homme qui place sa confiance en Hachem et reconnaît qu’Il est la source de tous les événements passés, présents et futurs, qu’Il nourrit et pourvoit aux besoins de toutes les créatures, et que personne ne peut lui causer le moindre préjudice sans décret Divin préalable. Cet homme lui-même ne peut se faire de dommage ou gagner ne fût-ce qu'un centime de plus que ce qui a été décidé à son égard.
Dès lors, son existence n’est que joie, sérénité et tranquillité. Il est heureux et nullement tourmenté par ses efforts personnels pour subvenir à ses besoins.
[ainsi, quand la Torah nous demande : "Et tu choisiras la vie" (Nitsavim 30,19), elle nous demande grâce à notre émouna en Hachem, d'en arriver à ne pas s'inquiéter et à vivre dans la joie en toute circonstance. ]

-> Le rav Elimélé'h Biderman dit également :
Il faut savoir que surmonter une épreuve dans une période de difficultés et d’obscurité est ce qui permet à l’homme de s’élever au plus haut point.
L’un des tsadikim de notre époque explique d’après cela le verset : "Avraham se leva de devant son mort (Sarah)" ('Hayé Sarah 23,3) en se référant au commentaire de Rachi d’un autre verset employant le même terme hébraïque.
"Ainsi fut levé (acquis) le champ de Efron" ('Hayé Sarah 23,17). Rachi explique que ‘son champ subit une élévation en passant du domaine ordinaire au domaine du roi (Avraham)’.
Ici aussi ("Avraham se leva"), on expliquera donc que Avraham subit une élévation spirituelle à la suite de la mort de Sarah, car il prit conscience alors qu’elle ne survint que pour l’éprouver et le faire grandir. Et même si elle ne lui semblait être qu’un malheur, elle lui fut bénéfique.

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-> Le Baal haTourim fait remarquer que le mot "vayiyou" (ויהיו) a une valeur numérique de 37, allusion au fait que l'essentiel des années de la vie de Sarah furent les 37 ans qui s'écoulèrent depuis le jour de la naissance de Its'hak, alors qu'elle était âgée de 90 ans jusqu'à sa mort à l'âge de 127 ans.

=> Comment peut-on dire que toutes les années de la vie de Sarah furent équivalentes en bien lorsque la majorité de son existence fut remplie de souffrances et de peines?

-> Le rabbi de Pchevorsk y répond ainsi :
les mots de Rachi : "koulan chavin létova" (toutes égales pour le bien - כֻּלָּן שָׁוִין לְטוֹבָה), ont des initiales qui forment le mot : "chékhél" (l'intelligence - שכל), allusion au fait qu'en vivant avec sagesse et discernement, on peut parvenir à "bien" vivre même les années difficiles. Et dans ce domaine, la plus grande des sagesses est d'avoir la foi dans l’existence d’un Créateur qui dirige le monde et dans le fait que tout ce qu'Il accomplit est fondé.
[en ce sens, une des plus grandes qualités est d'être "tamim" avec Hachem, dans le sens d'aborder la vie avec simplicité (puisse que rien ne peut arriver sans décret d'Hachem pour notre bien final). En voulant être trop intelligent, trop malin, ... alors on s'attire bien des soucis. Pour la belle vie, c'est la émouna! ]

-> Le 'Hazon Ich enseigne :
Tout le monde doit traverser ce monde. Certains le font avec le sourire, tandis que d'autres le font dans la tristesse, les larmes.
Nous avons tous la possibilité de vivre dans le rire, tout dépend de la façon dont nous abordons la vie.

-> A un mariage sous la 'houpa, le 'hatan brise un verre et on lui souhaite immédiatement : "Mazal Tov!" Comment comprendre le lien existant entre ces 2 choses?
L'Admor Ra'hmistrivka explique : c'est que l’on veut en fait nous enseigner que même si [dans ta vie] "un verre s'est brisé", on doit encore proclamer "Mazel Tov'' à voix haute et se réjouir.

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-> b'h, également sur la notion de Sarah & émouna : http://todahm.com/2020/12/27/29765

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