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"A l'avenir, l'homme devra rendre des comptes sur tout ce que ses yeux ont vu et qu'il n'a pas mangé ...
Rabbi Eléazar craignait cet enseignement et faisait l'acquisition de toutes sortes de fruits qu'il mangeait une fois par an."
[guémara Yérouchalmi Kidouchin 48b]

-> Le Pné Moché explique que c'est parce qu'il n'a pas eu l'intention de faire une bénédiction pour louer le Maître de l'univers, qui a créé toutes sortes d'aliments qui permettent à l'homme de vivre. Ceci est considéré comme un manque de reconnaissance du bien que nous prodigue Hachem.

-> Nous pouvons ajouter à ceci les paroles du Arizal (chaar hamitsvot - Ekev) qui explique que le but essentiel de l'alimentation est d'élever les étincelles de sainteté qui se trouvent dans les aliments.

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-> Le Alchikh haKadoch (Nasso 6,7) enseigne :
"Il ne fait aucun doute qu'il incombe à l'homme de tirer profit de toutes les sortes de bons fruits que le Maître du monde créa dans Son univers. Cependant, ceci doit être uniquement dans le but de donner de la vitalité à son âme et non uniquement pour son plaisir corporel.
Par contre dans le cas où l'homme s'inflige un jeûne pour expier ses fautes, cette souffrance doit être exclusivement pour nettoyer son âme par un repentir complet. Dans ce cas, il n'y a aucun doute que Hachem ne considérera pas ceci comme une faute mais seulement comme un acte qui a pour but d'apporter une expiation à ses fautes et sera donc comparable à un sacrifice pour Hachem.
D'après ceci, nous comprenons pourquoi le nazir qui se sanctifie dans le service de son Créateur, porte une couronne de la sainteté sur sa tête car la souffrance qu'il s'inflige a pour but de l'élever dans
la sainteté (kédoucha)."

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