Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ Le mensonge :

Suite du dvar Torah sur la vérité (b"h), disponible ci-après : https://todahm.com/2015/12/27/la-verite/

1°/ Un mensonge se dit en hébreu : "shéker" (שקר), mot ayant une valeur numérique de : 600.
A qui appartient le mensonge?

A celui qui est mauvais (לרשע - laracha), mot ayant également une guématria de 600.

<---------------------------->

2°/ Quel est le crime commis par Amalek pour que l'on doive s'en souvenir toujours en mal?

Il est écrit dans la Torah (Dévarim 25,17-18) : "Souviens-toi de ce que t'a fait Amalek, lors de votre voyage, au sortir de l'Egypte ; comme il t'a surpris chemin faisant" (achèr kar'ha badéré'h)

Le mot : "kar'ha" (קרך - il t'a surpris) a pour racine le mot : "kar" (קר - froid).
Malgré toutes les manifestations éclatantes de la grandeur de l'aide divine à notre égard, Amalek a osé attaquer le peuple juif, comme une personne qui saute dans une baignoire brûlante, dans le but de montrer que c'est envisageable et que la température baisse un peu en son contact.

Amalek a refroidi notre passion, notre amour pour D. et Ses mitsvot.
C'est également la conséquence du mensonge (שקר : shéker, shékar), qui refroidit tout idéalisme qu'inspire la vérité.

<---------------------------->

3°/ Le mot émet (vérité - אמת) est composé de la 1ere lettre de l'alphabet (א), de celle du milieu (מ), et de la dernière (ת). Chacune de ces lettres a au moins 2 appuis au "sol" (en bas).
Ce qui est vrai l'est du début à la fin, et est solide, éternel.

Le mot shéker (mensonge - שקר) est composé de 3 lettres de la fin de l'alphabet, qui se suivent, indiquant comme un semblant d'ordre, de logique.
De même, un mensonge pour fonctionner doit avoir une partie de vérité.
Chacune des lettres de ce mot n'a qu'un seul appui, indiquant un concept peu solide, bancal, basé sur une réalité tronquée, faussée.

On peut noter que la lettre qui suit celles du mot Shéker (שקר) est le : "tav" (ת), faisant référence à la Torah (תורה).
Celui qui dit un mensonge peut se convaincre qu'il est dans le vrai, mais à la fin c'est toujours la vérité qu'il l'emporte.

<---------------------------->

4°/ En réorganisant les lettres du mot shéker (mensonge - שקר), on obtient le mot : késer (קשר), qui renvoie à la notion de bande, de groupe.
Qu'est-ce qui contribue à donner de la force à un mensonge?

L'effet de groupe donne de la crédibilité, de la légitimité, renforce le sentiment de vérité d'un mensonge, et va contribuer à le diffuser le plus largement possible.

Selon la Torah, le diffamateur (motsi ra) devient lépreux (métsora), et il doit être isoler d'autrui, afin entre autre, d'arrêter de donner du poids et du partage aux mauvaises paroles.

Source (b"h) : traduction, adaptation et compilation personnelle de divrei Torah du rabbi Benjamin Blech

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.