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Yaakov ajouta: "Que ce lieu est redoutable! Ceci n'est autre que la maison de Hachem et c'est ici la porte du ciel" (Vayétsé 28,17)

Il s'agit du futur emplacement du Temple, qui est la porte à travers laquelle toutes les prières s'élèvent.
Selon Rachi, le Temple de Jérusalem est considéré comme la "porte" du Temple d’en-haut.
Il rapporte le midrach disant que le Temple Céleste correspond au Temple terrestre : Yaakov se trouvait donc à l'endroit le plus propice à le prière et au service de D.

-> Le Kotel, long d'environ 500 mètres, est la muraille ouest du mont du Temple, qui reste intacte depuis la destruction du 2e Temple en l'an 3820 (70 de l'ère chrétienne).
Sa sainteté provient de sa proximité avec l'endroit où se tenait le Saint des Saints.

Quelque soit l'endroit où l'on habite, il faut se tourner vers le mont du Temple lors de la récitation de la amida, car c'est de cet endroit que s'élèvent toutes nos prières vers le Ciel (Choul'han Arou'h 94,1)
["c'est ici la porte du ciel!"]

-> "Ton cou est comme la tour de David" (Chir haChirim 4,4)
Selon la guémara (Béra'hot 30a), cela fait référence au Temple.
Le roi Chlomo compare ainsi le Temple à un cou.

De même que le cou permet de relier la tête avec ce qu'il y a en dessous, de même, le Temple (le Saint des Saints) permet de connecter le Ciel avec la terre.
Le Temple est le lieu de passage entre le Créateur et Sa création.
["c'est ici la porte du ciel!"]

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-> Selon la tradition juive, c'est le roi David, lui-même, qui a construit ce mur.
La guémara (Sotah 9a) enseigne que les œuvres de Moché et du roi David sont indestructibles.
Ceci peut expliquer pourquoi il a toujours survécu aux nombreuses personnes qui ont souhaité nous anéantir.

-> "Voici Il se tient derrière notre mur" (Chir haChirim 2,9)
Selon le midach (Chir haChirim rabba 2,9), cela signifie que Hachem réside derrière le Kotel, car D. a promis qu'il ne serait jamais détruit.
Selon le midrach (Chémot rabba 2,2), cela signifie que la présence divine ne partira jamais du Kotel.

-> Le midrach (Eikha 1,32) affirme que lorsque l'empereur Vespassien assiégea Jérusalem, il nomma 4 généraux pour détruire les 4 parties de la ville.
La partie ouest fut placée entre les mains d'un général dénommé Pangar.
Dans le Ciel, il fut décrété que le Kotel ne devait pas être démoli et, effectivement, tandis que les 3 autres généraux détruisirent leur secteur, Pangar permit au Kotel de rester intact.

Vespasien le convoqua et lui demanda des explications, auxquelles Pangar répondit : "Je jure que mon intention n'est que de rehausser votre réputation, ô majesté!
Si j'avais détruit le dernier vestige de Jérusalem, les générations futures n'auraient eu aucune idée de l'ampleur de votre victoire, car elles auraient pensé que Jérusalem n'était qu'une ville minuscule. Mais maintenant que j'ai laissé cet immense Kotel en souvenir, il sera connu à travers les générations que sa Majesté a conquis une ville colossale.

L'empereur lui dit : "Tu t'es bien défendu, mais puisque tu n'as pas respecté mon ordre, tu devras te jeter du haut d'une tour".
Pangar se jeta du haut d'une tour, et mourut.

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-> "Ton peuple ne sera composé que de justes" (amé'ha koulam tsadikim - Yéchayahou 60,21)
Le Kotel représente l'image que même si un juif tombe totalement en ruine, il restera toujours en lui une partie d'âme, une présence divine.

Tout juif a en lui un cœur spirituel qui bat, témoin de son essence indestructible pour le bien.
D. ne nous quitte jamais, et nous avons toujours la possibilité de reconstruire Sa demeure en nous.

=> En chaque juif, même celui qui peut sembler le plus mauvais, il y a un Kotel, qui ne demande qu'à devenir Temple.

-> Tous les juifs prient vers l'est (vers le Temple et son Kotel à Jérusalem).
Le soleil se lève à l'est, proclamant une nouvelle journée pleine de vie et d'opportunités.
Ainsi, le Kotel nous transmet l'idée que l'histoire juive ne fait que commencer, et que quelque soit notre situation actuelle (personnellement et collectivement), très très bientôt le machia'h arrivera et reconstruira le tout, nous faisant alors vivre des moments éternels indescriptibles.

-> Dans le désert, chaque tribu avait sa place.
Celle de Yéhouda, représentant la royauté, était à l'est du campement.

En se tournant vers l'est (le Kotel), nous nous rappelons, que nous les juifs, nous sommes les fils du Roi Hachem (ben chél mélé'h), et que nous n'avons rien à craindre des humains.
Il nous faut faire honneur à ce statut, et agir en responsabilité.

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-> La place en bas du Kotel a la sainteté d'une synagogue.

-> Le Zohar (vol.2,5a) enseigne qu'il y aura toujours un reste du Temple (le Kotel), sur lequel la présence divine continuera à y résider.

Selon le Yichma'h Moché (Haftara Pékoudé), c'est de là que nous recevons notre subsistance spirituelle, de nos jours encore.
[elle est à base de toute autre bénédiction, comme la subsistance matérielle]

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+ La force de la prière au Kotel :

-> Nous allons voir un enseignement du 'Hessed léAvraham, le grand-père du 'Hida ('Hessed léAvraham 3,3).

Depuis que le Temple a été détruit, il y a un nuage qui empêche nos prières de monter vers le Ciel.
Où que nous soyons, nous devons traverser ce nuage, c'est pour cela par exemple, que dans la prière nous disons les Péssouké déZimra, afin de permettre à nos prières de se frayer un chemin jusqu'au Ciel.

Ce nuage est beaucoup plus fin en Israël, et il est pratiquement inexistant à Jérusalem.
Au Kotel, une prière n'a besoin de traverser aucune barrière, son chemin vers le Ciel est direct et certain.

Le Kotel est un lieu unique dans le monde, où la proximité avec la présence divine est incomparable.

[le 'Hatam Sofer explique que le mot "Zimra" (de Péssouké déZimra) qui signifie communément "chant" ou "louange", a une autre signification, celle de "couper". En effet ces versets ont le pouvoir de briser les forces du mal qui empêchent les prières de monter.
Selon le Aboudraham, ils jouent un second rôle : celui de protecteur. Ils assurent l'acceptation de la prière, c'est pourquoi on s'efforcera de les lire lentement et avec ferveur (kavana)
Selon le Zohar (Térouma 131b), lorsqu'on dit les Pessouké déZimra à la synagogue, 3 groupes d'anges célestes se rassemblent à ce moment pour les dire en même temps que les Bné Israël.]

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-> Depuis plus de 100 ans, les élèves de Rabbi Aharon de Karlin, ont la tradition que le vendredi soir, les Patriarches et les Matriarches sont présents au Kotel afin d'accueillir Shabbath avec la présence divine.

=> Quel moment spécial!

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-> Le Kotel est un lieu tellement saint, qu'il faut déchirer son vêtement en s'en approchant, comme on le ferait dans le cas d'un deuil.
Cela s'applique lorsqu'une période de 30 jours ou plus s'écoule depuis notre dernière visite au site.
Par exemple, le rav Kanievsky a l'habitude de le faire avec des vieux habits.

Avant de déchirer son vêtement, on doit dire : "La Maison de notre sainteté et de notre gloire dans laquelle nos pères T'ont loué, fut consumée par le feu et tout ce que nous chérissions se transforma en ruine" (Beit kodéchénou vétifarténou achèr hilelou'ha bo avoténou, haya lit'réfat éch, vékol ma'hmadénou aya lé'haréva)
[Choul'han Aroukh - Ora'h 'Haïm 561,2 et suivant]

La michna béroura explique en détails ce que l'on doit faire en déchirant son vêtement, et ajoute qu'il faut réciter le Téhilim 79 (mizmor léAssaf).

-> Le rav Kanievsky évite également de mettre sa main entre les pierre du Kotel au regard de la'énorme sainteté qu'il y a.

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b"h, d'autres dvar Torah sur le sujet du Kotel : https://todahm.com/?s=kotel

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"Il fut saisi de crainte et dit : "Que ce lieu est redoutable!" (Vayétsé 28,17)

-> Le gaon rav Barou'h Ber Leibowitz était un élève du gaon rav 'Haïm Soloveichik, le rav de Brisk.
Les élèves du rav Leibowitz ont remarqué qu'à chaque fois que leur rav traversait la ville de Brisk en train, il se mettait debout jusqu'à ce que le train quitte la ville.
Face à leur interrogation, il leur a dit : "Lorsque le train passe par Brisk, la ville dans laquelle mon Rabbi, rav 'Haïm Soloveichik réside, je me tiens debout en son honneur.
Même s'il se trouve loin, son influence et sa sainteté atteigne l'intégralité de la ville."

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