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"Si vous voulez que Hachem écoute vos prières, ne dites rien de négatif au sujet de Ses enfants."
[rav Ben Tsion Abba Chaoul]

"Les mitsvot nous permettent de nous lier [toujours plus] avec Hachem, et il n'y a pas de récompense plus grande que cela"
[Méor Enayim - Béaaloté'ha]

"Plus nous sentons l'amour qu'a Hachem pour nous, plus nous nous engageons à l'aimer"
[rabbi Akiva Eiger]

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-> Rabbi Akiva Eiger développe :
Nous récitons une bénédiction le matin et le soir où nous déclarons l'amour qu'a Hachem pour nous ("ohèv ét amo Israël").
Cette bénédiction introduit notre récitation du Shéma Israël, dans lequel il nous est ordonné d'aimer D.
L'amour est une émotion réciproque. Une fois que je sais que quelqu'un m'aime, mon coeur s'ouvre pour lui rendre cet amour.
Par conséquent, notre déclaration selon laquelle Hachem nous adore nous incite à davantage lui consacrer notre coeur, notre âme et notre puissance (bé'hol lévavékha, bé'hol nafchékha, ouvkhol méodékha).

Parfois, 2 personnes s'aiment (s'apprécient beaucoup), et la raison en est que finalement leurs descendants se marieront [ensemble], et leurs âmes le ressentent [déjà]. C'est pourquoi ils éprouvent cet amour l'un pour l'autre.
[Séfer 'Hassidim - 540]

Peu importe à quel point on peut s'égarer, en chaque juif il ne pourra jamais s'éteindre l'amour sincère pour le Créateur [Hachem] et l'étincelle de judaïcité, comme le dit le prophète : "véamé'h koulam tsadikim" ("Et ton peuple ne sera composé que de tsadikim" - Yéchayahou 60,21).
Ainsi à un égard, chaque juif est totalement tsadik (juste), en ce sens que sa part intérieure de judaïcité (la 'pintele Yid') ne cesse jamais de briller.
[Sfat Emet - 5664]

+ Le véritable caractère d'un individu, sa nature profonde et son intériorité ne se révèlent pas dans les grandes actions de sa vie, mais seulement dans les petites actions qui, à priori, ont peu d'importance aux yeux de ceux qui les réalisent.
Par contre, les grandes œuvres publiques réalisées par un individu, faites avec enthousiasme, encouragées par la publicité faite autour, ne traduisent que l'extériorité de cette personne.
C'est pourquoi, le midrach (Chémot rabba 2,3) dit : "Hachem ne donne de la grandeur à un individu qu'après l'avoir testé sur des petites choses apparemment sans importance" ; c'est ainsi qu'Il avait éprouvé Moché et David.
[rav Eliyahou Dessler - Mikhtav méEliyahou - tome 3, p.107]

Les 3 amours : l'amour d'Hachem, l'amour de la Torah, et l'amour de notre prochain juif, ne font vraiment qu'un seul.
[Baal Chem Tov]

[Hachem, la Torah et le peuple d'Israël sont une seule et même entité (cf. Zohar - A'haré Mot 73a)]

Le monde a une expression : "le temps c'est de l'argent".
Nous disons : "le temps c'est le monde à Venir (olam aba)".
[rabbi Yé'hezkel Levinstein ]

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[de même que la majorité des êtres humains courent après l'argent, les honneurs, ... de même les juifs doivent courir après le fait d'amasser des mérites pour leur part dans le monde à Venir, qui sera leur lieu de vie éternelle (sans possibilité d'y ajouter personnellement quoique ce soit après notre mort).]

Tout juif est considéré comme un tsadik, par le simple fait qu'au fond de lui-même, il désire faire ce qu'il faut aux yeux d'Hachem.
['Hafets 'Haïm - intro Séfer Chmirat haLachon]

La solidarité entre les juifs

Lorsque Hachem créa l'homme, il le fait en bonne santé. Pourquoi donc lui arrive-t-il d'être malade?
Soit il s'est mal conduit, soit c'est la faute d'un autre, chaque membre du peuple juif étant solidaire de l'autre, il arrive que certains, par leur mauvais comportement, entraînent la maladie chez des personnes qui n'ont pas elles-mêmes fauté. C'est l'expression négative de la solidarité.
Mais elle s'exprime aussi en positif : quand un homme étudie la Torah ou prie, il apporte santé et bonheur à de nombreuses personnes.

[Par exemple, ] il se trouve que je connais personnellement ce jeune homme [étudiant à la yéchiva], son étude de la Torah a pour conséquence que chaque jour 50 hommes à Radine restent en bonne santé, sans aucune trace de maladie.
['Hafets 'Haïm]

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-> Le rav Pozen dit : lorsque le machia'h viendra, il sera capable de dire à chaque juif combien de mérites son étude de la Torah a apportés à l'ensemble du peuple juif ...
Quand le machia'h viendra, il dira : "Toi, jeune homme, combien ton mérite est grand! Grâce à toi, tant de juifs ont été préservés de la maladie! Grâce à toi, un jour, cet homme, qui était malade, a guéri!"
Quel honneur pour celui qui entendra ces mots à l'époque messianique.
Tous les saints Maîtres de la Torah Orale, tous les Grands d'Israël seront rassemblés, et le machia'h leur montrera un jeune étudiant de yéchiva de 15 ou 17 ans, par le mérite duquel tant de personnes ont été sauvées.

[il en est de même de nos prières qui ont pu changer positivement la vie de tellement de juifs!
(combien de mariages, naissances, réfoua chéléma, ... avons-nous permis?
Il en ressort : nous n'avons pas conscience de l'impact de nos actions même les plus simples (notre yétser ara nous anesthésiant à ce sujet pour que l'on agisse moins). En effet, nous pouvons apporter du bien (ou mal) aux juifs individuellement et collectivement, vivants et décédés, nous faisons grandir la Présence Divine dans les mondes, ...
N'oublions pas toutes les grandes choses que Hachem nous permet de faire, et agissons alors en responsabilité. ]